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J'étais Quentin Erschen
Avis posté le 2015-11-12
- vie interieur
- souffrance
- amour de jeunesse
- amie
bien
Qui est Quentin ? Un homme brillant, intelligent, traumatisé par la disparition de sa sœur, déchiré par une vie amoureuse ingérable. Un homme qui s'est laissé dévoré par ses sentiments et ses souffrances, ses regrets et ses remords au point de se supprimer. Un homme qui a traversé sa vie tel un fantôme. Ce livre se lit bien comme une saga familiale. Elle aborde l'amitié, l'amour, la mort, la disparition avec pudeur et réalisme.
Qui est Quentin ? Un homme brillant, intelligent, traumatisé par la disparition de sa sœur, déchiré par une vie amoureuse ingérable. Un homme qui s'est laissé dévoré par ses sentiments et ses souffrances, ses regrets et ses remords au point de se supprimer. Un homme qui a traversé sa vie tel un fantôme. Ce livre se lit bien comme une saga familiale. Elle aborde l'amitié, l'amour, la mort, la disparition avec pudeur et réalisme.

Le Sang noir
Avis posté le 2015-05-02
critique
Chef-d'oeuvre des années 30, ce pavé de plus de 600 pages nous raconte l'histoire de Cripure et, à travers lui, une société bourgeoise décadante et pédante qui doit se préparer à une guerre sanglante. Feuilleter le livre de vie de ce personnage, c'est rentrer dans un monde obsessionnel qui jongle avec le mépris de la vie, le doute de soi, l'amour d'une femme, la peur de la société, la haine des bourgeois, le mal-être. Pour créer ce personnage dérangeant mais très humain car très complexe, Louis Guilloux s'est inspiré de ce qui s'est passé dans la vie de son professeur de morale : George Palante. Celui-ci, suite à l'echec de l'organisation d'un duel (entre autres), s'est suicidé avec un pistolet offert par l'auteur. Ce livre très dense mérite sa réputation de chef-d'oeuvre même si une seule lecture ne m'a pas permis d'apprécier pleinement toute l'ironie et la richesse du propos.
Chef-d'oeuvre des années 30, ce pavé de plus de 600 pages nous raconte l'histoire de Cripure et, à travers lui, une société bourgeoise décadante et pédante qui doit se préparer à une guerre sanglante. Feuilleter le livre de vie de ce personnage, c'est rentrer dans un monde obsessionnel qui jongle avec le mépris de la vie, le doute de soi, l'amour d'une femme, la peur de la société, la haine des bourgeois, le mal-être. Pour créer ce personnage dérangeant mais très humain car très complexe, Louis Guilloux s'est inspiré de ce qui s'est passé dans la vie de son professeur de morale : George Palante. Celui-ci, suite à l'echec de l'organisation d'un duel (entre autres), s'est suicidé avec un pistolet offert par l'auteur. Ce livre très dense mérite sa réputation de chef-d'oeuvre même si une seule lecture ne m'a pas permis d'apprécier pleinement toute l'ironie et la richesse du propos.