Mon cours de philo. Tome 4, La religion, entre l'archaïsme de l'inconscient et les lumières de la raison

Par : Jacques Ponnier
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  • Nombre de pages388
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-37692-015-1
  • EAN9782376920151
  • Date de parution25/03/2017
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub sans ...
  • ÉditeurLibres d'écrire

Résumé

On traite de la religion. Peut-on fonder la croyance sur la raison ou faut-il au contraire, croire sans preuve, voire contre les preuves ? Dieu est-il un être réel transcendant, au-delà de toute expérience et faisant éclater nos cadres logiques et linguistiques ou, au contraire, une image illusoire de l'homme ? On analyse les reconstructions généalogiques de la croyance religieuse considérée comme une invention anthropomorphique aliénante : l'idolâtrie de l'humanité (Feuerbach), le culte de la société (Durkheim), l'idéologie d'une classe (Marx), la haine ascétique du monde (Nietzsche), la mise en jeu du conflit névrotique inconscient (Freud) et le lynchage sacrificiel (René Girard). Enfin on s'interroge sur les formes de survie possibles de la croyance aujourd'hui : les dérives fanatiques religieuses d'un rationalisme mal compris (nazisme, stalinisme, maoïsme etc.) ou une « religion de l'humanité » célébrant ce qui, en l'homme, mérite d'être vénéré, à savoir sa raison. On peut alors revenir aux grandes religions et aux débats du moment (sur le mariage des prêtres, le vêtement féminin, les tabous alimentaires etc.) pour tenter d'y déceler, sous la gangue de la pensée émotionnelle archaïque qui les domine encore plus ou moins, cette affirmation de l'universel humain que la raison philosophique dégage par ailleurs.
On traite de la religion. Peut-on fonder la croyance sur la raison ou faut-il au contraire, croire sans preuve, voire contre les preuves ? Dieu est-il un être réel transcendant, au-delà de toute expérience et faisant éclater nos cadres logiques et linguistiques ou, au contraire, une image illusoire de l'homme ? On analyse les reconstructions généalogiques de la croyance religieuse considérée comme une invention anthropomorphique aliénante : l'idolâtrie de l'humanité (Feuerbach), le culte de la société (Durkheim), l'idéologie d'une classe (Marx), la haine ascétique du monde (Nietzsche), la mise en jeu du conflit névrotique inconscient (Freud) et le lynchage sacrificiel (René Girard). Enfin on s'interroge sur les formes de survie possibles de la croyance aujourd'hui : les dérives fanatiques religieuses d'un rationalisme mal compris (nazisme, stalinisme, maoïsme etc.) ou une « religion de l'humanité » célébrant ce qui, en l'homme, mérite d'être vénéré, à savoir sa raison. On peut alors revenir aux grandes religions et aux débats du moment (sur le mariage des prêtres, le vêtement féminin, les tabous alimentaires etc.) pour tenter d'y déceler, sous la gangue de la pensée émotionnelle archaïque qui les domine encore plus ou moins, cette affirmation de l'universel humain que la raison philosophique dégage par ailleurs.