Les routes de l'argent. Réseaux et flux financiers de Paris à Hambourg (1789-1815)
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- Nombre de pages548
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-11-128761-7
- EAN9782111287617
- Date de parution21/11/2011
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurComité pour l'Histoire économiqu...
Résumé
Entre 1789 et 1815, tout le Nord-Ouest de l'Europe continentale passe, à la faveur des conquêtes et des annexions, sous contrôle français. Densément peuplé et en cours d'industrialisation rapide, ce territoire se prévaut d'une tradition négociante qui a fait sa richesse. Ces multiples attraits expliquent la présence de manieurs d'argent privés, à l'image du négociant lillois François-Charles Briansaux, attirés par les multiples affaires à conclure à l'intérieur de ce grand marché en construction et pour partie protégé de la concurrence anglaise par le " blocus continental ".
Ils sont rejoints par les fonctionnaires financiers chargés " d'exporter " le système fiscal français dans les cent trente départements de l'Empire. On veut alors croire à l'efficacité d'une administration unique et aux vertus d'un fisc égalisateur, sans pourtant faire disparaître certaines spécificités locales, reflets des temporalités et modalités de la conquête. Matthieu de Oliveira porte une attention particulière aux relations réciproques entre l'ancienne France et les départements réunis, et notamment entre les places financières que sont Paris, Lille, Bruxelles, Amsterdam ou Hambourg.
Son ouvrage éclaire ainsi la façon dont s'articule à l'intérieur d'un territoire, celui des routes septentrionales, le mouvement combiné des affaires privées et de la finance publique.
Ils sont rejoints par les fonctionnaires financiers chargés " d'exporter " le système fiscal français dans les cent trente départements de l'Empire. On veut alors croire à l'efficacité d'une administration unique et aux vertus d'un fisc égalisateur, sans pourtant faire disparaître certaines spécificités locales, reflets des temporalités et modalités de la conquête. Matthieu de Oliveira porte une attention particulière aux relations réciproques entre l'ancienne France et les départements réunis, et notamment entre les places financières que sont Paris, Lille, Bruxelles, Amsterdam ou Hambourg.
Son ouvrage éclaire ainsi la façon dont s'articule à l'intérieur d'un territoire, celui des routes septentrionales, le mouvement combiné des affaires privées et de la finance publique.
Entre 1789 et 1815, tout le Nord-Ouest de l'Europe continentale passe, à la faveur des conquêtes et des annexions, sous contrôle français. Densément peuplé et en cours d'industrialisation rapide, ce territoire se prévaut d'une tradition négociante qui a fait sa richesse. Ces multiples attraits expliquent la présence de manieurs d'argent privés, à l'image du négociant lillois François-Charles Briansaux, attirés par les multiples affaires à conclure à l'intérieur de ce grand marché en construction et pour partie protégé de la concurrence anglaise par le " blocus continental ".
Ils sont rejoints par les fonctionnaires financiers chargés " d'exporter " le système fiscal français dans les cent trente départements de l'Empire. On veut alors croire à l'efficacité d'une administration unique et aux vertus d'un fisc égalisateur, sans pourtant faire disparaître certaines spécificités locales, reflets des temporalités et modalités de la conquête. Matthieu de Oliveira porte une attention particulière aux relations réciproques entre l'ancienne France et les départements réunis, et notamment entre les places financières que sont Paris, Lille, Bruxelles, Amsterdam ou Hambourg.
Son ouvrage éclaire ainsi la façon dont s'articule à l'intérieur d'un territoire, celui des routes septentrionales, le mouvement combiné des affaires privées et de la finance publique.
Ils sont rejoints par les fonctionnaires financiers chargés " d'exporter " le système fiscal français dans les cent trente départements de l'Empire. On veut alors croire à l'efficacité d'une administration unique et aux vertus d'un fisc égalisateur, sans pourtant faire disparaître certaines spécificités locales, reflets des temporalités et modalités de la conquête. Matthieu de Oliveira porte une attention particulière aux relations réciproques entre l'ancienne France et les départements réunis, et notamment entre les places financières que sont Paris, Lille, Bruxelles, Amsterdam ou Hambourg.
Son ouvrage éclaire ainsi la façon dont s'articule à l'intérieur d'un territoire, celui des routes septentrionales, le mouvement combiné des affaires privées et de la finance publique.