Manufacture, territoires et sociétés en révolution. Mi-XVIIIe - mi-XIXe siècle. Gérard Gayot

Par : Matthieu de Oliveira, Corine Maitte, Didier Terrier
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  • Nombre de pages412
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-36424-034-6
  • EAN9782364240346
  • Date de parution17/03/2018
  • CollectionTextes en contexte
  • ÉditeurPU de Valenciennes

Résumé

Pourquoi réunir en un volume une quinzaine d'articles publiés par Gérard Gayot au fil des années ? Parce qu'ils sont, pour la majorité d'entre eux, difficilement accessibles ? Certes. Bien plus encore, parce qu'ils sont le fruit d'une réflexion qui, à l'exception des Draps de Sedan (1998) et antérieurement de La franc-maçonnerie française (1980), ne s'est pas traduite par des livres susceptibles de dire toute l'originalité et l'ampleur de sa réflexion.
Gérard Gayot n'a pas seulement été l'homme de sociabilité des Lumières puis, dès 1969, de la manufacture sedanaise. Sa curiosité singulière l'a conduit bien au-delà et il a fréquemment pris des chemins de traverse pour initier des thèmes alors novateurs ; elle l'a aussi incité à puiser dans l'ensemble des sciences humaines et sociales de quoi affiner son questionnement et polir sa démarche. Gérard Gayot entendait soumettre la théorie à l'épreuve des faits.
Le changement social au tournant des XVIII° et XIX° siècles, le drap de Sedan et d'ailleurs quand il s'agit de donner à l'industrialisation toute son intelligence, les ouvriers qui font "la belle ouvrage" , les relations complexes entre entrepreneurs, institutions et territoires : il ne cessait de varier les angles d'attaque pour interpréter le monde et contribuer ainsi, sinon à le changer, du moins à y intervenir à partir d'un jugement réfléchi et responsable.
Par l'entremise de ce recueil, on se surprend à entendre une fois encore l'enseignant respectueux de son public qui, de sa voix chaude, savait dire les valeurs et la rigueur qui fondent une action.
Pourquoi réunir en un volume une quinzaine d'articles publiés par Gérard Gayot au fil des années ? Parce qu'ils sont, pour la majorité d'entre eux, difficilement accessibles ? Certes. Bien plus encore, parce qu'ils sont le fruit d'une réflexion qui, à l'exception des Draps de Sedan (1998) et antérieurement de La franc-maçonnerie française (1980), ne s'est pas traduite par des livres susceptibles de dire toute l'originalité et l'ampleur de sa réflexion.
Gérard Gayot n'a pas seulement été l'homme de sociabilité des Lumières puis, dès 1969, de la manufacture sedanaise. Sa curiosité singulière l'a conduit bien au-delà et il a fréquemment pris des chemins de traverse pour initier des thèmes alors novateurs ; elle l'a aussi incité à puiser dans l'ensemble des sciences humaines et sociales de quoi affiner son questionnement et polir sa démarche. Gérard Gayot entendait soumettre la théorie à l'épreuve des faits.
Le changement social au tournant des XVIII° et XIX° siècles, le drap de Sedan et d'ailleurs quand il s'agit de donner à l'industrialisation toute son intelligence, les ouvriers qui font "la belle ouvrage" , les relations complexes entre entrepreneurs, institutions et territoires : il ne cessait de varier les angles d'attaque pour interpréter le monde et contribuer ainsi, sinon à le changer, du moins à y intervenir à partir d'un jugement réfléchi et responsable.
Par l'entremise de ce recueil, on se surprend à entendre une fois encore l'enseignant respectueux de son public qui, de sa voix chaude, savait dire les valeurs et la rigueur qui fondent une action.