Les chemins de verre. Les migrations des verriers d'Altare et de Venise (XVIe-XIXe siècles)
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- Nombre de pages378
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-6644-6
- EAN9782753566446
- Date de parution18/10/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Le verre à l'italienne fut la grande mode de l'Europe curiale, aristocratique et urbaine des XVIe et XVIIe siècles. Venise en était le principal centre de production et la rigueur de ses lois tentait de maintenir l'exclusivité de ses fabrications. Mais, au grand dépit des administrateurs de la République, les centres d'imitation se multiplièrent en Italie et en Europe grâce à la mobilité des verriers, dépositaires des secrets de fabrication.
Une part importante de ceux-ci vinrent, non pas de Venise, mais d'Altare, petit bourg de l'ancien Montferrat. Ces mouvements n'ont jamais fait l'objet d'une enquête globale approfondie. En comparant les parcours des hommes, ce livre réinterroge les migrations artisanales anciennes en prenant en compte la diversité des trajets, la multiplicité des pôles de déplacement et la complexité des circulations techniques.
Des problèmes trop souvent disjoints sont ainsi reliés : le travail du verre mais aussi sa consommation, les implantations « industrielles » et leurs enjeux, les phénomènes migratoires et leurs modalités, les institutions de l'économie - corporations ou privilèges -, les rapports entre acteurs politiques et économiques, les échanges techniques et leurs modalités, les transferts symboliques, les frontières floues et changeantes des identités sociales.
De la micro-étude intensive de la communauté à l'horizon européen des migrations, la variation constante des échelles d'observation permet d'établir entre l'histoire économique et sociale, l'histoire des techniques, l'histoire politique et juridique, des ponts et des connivences fécondes.
Une part importante de ceux-ci vinrent, non pas de Venise, mais d'Altare, petit bourg de l'ancien Montferrat. Ces mouvements n'ont jamais fait l'objet d'une enquête globale approfondie. En comparant les parcours des hommes, ce livre réinterroge les migrations artisanales anciennes en prenant en compte la diversité des trajets, la multiplicité des pôles de déplacement et la complexité des circulations techniques.
Des problèmes trop souvent disjoints sont ainsi reliés : le travail du verre mais aussi sa consommation, les implantations « industrielles » et leurs enjeux, les phénomènes migratoires et leurs modalités, les institutions de l'économie - corporations ou privilèges -, les rapports entre acteurs politiques et économiques, les échanges techniques et leurs modalités, les transferts symboliques, les frontières floues et changeantes des identités sociales.
De la micro-étude intensive de la communauté à l'horizon européen des migrations, la variation constante des échelles d'observation permet d'établir entre l'histoire économique et sociale, l'histoire des techniques, l'histoire politique et juridique, des ponts et des connivences fécondes.
Le verre à l'italienne fut la grande mode de l'Europe curiale, aristocratique et urbaine des XVIe et XVIIe siècles. Venise en était le principal centre de production et la rigueur de ses lois tentait de maintenir l'exclusivité de ses fabrications. Mais, au grand dépit des administrateurs de la République, les centres d'imitation se multiplièrent en Italie et en Europe grâce à la mobilité des verriers, dépositaires des secrets de fabrication.
Une part importante de ceux-ci vinrent, non pas de Venise, mais d'Altare, petit bourg de l'ancien Montferrat. Ces mouvements n'ont jamais fait l'objet d'une enquête globale approfondie. En comparant les parcours des hommes, ce livre réinterroge les migrations artisanales anciennes en prenant en compte la diversité des trajets, la multiplicité des pôles de déplacement et la complexité des circulations techniques.
Des problèmes trop souvent disjoints sont ainsi reliés : le travail du verre mais aussi sa consommation, les implantations « industrielles » et leurs enjeux, les phénomènes migratoires et leurs modalités, les institutions de l'économie - corporations ou privilèges -, les rapports entre acteurs politiques et économiques, les échanges techniques et leurs modalités, les transferts symboliques, les frontières floues et changeantes des identités sociales.
De la micro-étude intensive de la communauté à l'horizon européen des migrations, la variation constante des échelles d'observation permet d'établir entre l'histoire économique et sociale, l'histoire des techniques, l'histoire politique et juridique, des ponts et des connivences fécondes.
Une part importante de ceux-ci vinrent, non pas de Venise, mais d'Altare, petit bourg de l'ancien Montferrat. Ces mouvements n'ont jamais fait l'objet d'une enquête globale approfondie. En comparant les parcours des hommes, ce livre réinterroge les migrations artisanales anciennes en prenant en compte la diversité des trajets, la multiplicité des pôles de déplacement et la complexité des circulations techniques.
Des problèmes trop souvent disjoints sont ainsi reliés : le travail du verre mais aussi sa consommation, les implantations « industrielles » et leurs enjeux, les phénomènes migratoires et leurs modalités, les institutions de l'économie - corporations ou privilèges -, les rapports entre acteurs politiques et économiques, les échanges techniques et leurs modalités, les transferts symboliques, les frontières floues et changeantes des identités sociales.
De la micro-étude intensive de la communauté à l'horizon européen des migrations, la variation constante des échelles d'observation permet d'établir entre l'histoire économique et sociale, l'histoire des techniques, l'histoire politique et juridique, des ponts et des connivences fécondes.