Le journal malgré lui de Henry K. Larsen

Cela pouvait arriver à n'importe qui. Et c'est lui, Henry, qui doit continuer à vivre, avec le poids de cette tragédie, qu'on pressent dès le début de l'histoire. Heureusement qu'il a une bonne dose d'humour, Henry, beaucoup de fraîcheur, et plein de bonne volonté à l'égard des autres. Grâce à tout cela, il se libère petit à petit de son fardeau, apprend la confiance, surmonte ses préjugés, découvre les joies de l'amitié, et tombe amoureux. Vite, ne boudez-pas le plaisir intense que procure ce roman drôle, sensible et attachant: Il démontre, une fois de plus, la puissance de la vie...

Ce roman m'a captivée dès les premières pages. Il est très intriguant. Henry est un garçon sans rien de particulier physiquement : il est roux, rondouillard et c'est bien le dernier de ses problèmes. Il a un humour fabuleux et franc parler qui fait ricaner le lecteur en de très nombreuses occasions. Pourtant, quelque chose ne va pas. Où est son frère Jesse dont il ne faut pas parler ? Qu'a-t-il fait pour que Henry soit contraint de voir un psychologue et de vivre seul avec son père alors que sa mère se trouve à l'autre bout du pays dans un asile ? C'est frais, c'est vivant, c'est marrant mais c'est touchant aussi. J'aurais pu lire encore des pages et des pages de cette narration fantastique. Je regrette même que ce soit fini. Du coup, j'ai décidé de lire les autres romans du même auteur (qui, par ailleurs, est joignable sur Twitter et est d'une gentillesse magique). Un seul coup de gueule : Franchement... QUI choisit les couvertures des romans ados aux éditions Hélium ? Faut empêcher les enfants de gribouiller par dessus ou je ne sais pas. A cause de cette horreur, j'ai failli passer à coté d'un livre absolument formidable !