Des justices en transition dans le monde arabe ?. Contributions à une réflexion sur les rapports entre justice et politique

Par : Eric Gobe
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages292
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-92046-25-0
  • EAN9791092046250
  • Date de parution13/06/2016
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCentre Jacques-Berque

Résumé

Après avoir été l'espace de l'exception autoritaire, le monde arabe est devenu, au premier semestre de 2011, celui des « révolutions ». Au leitmotiv de l'incapacité congénitale des pays arabes d'accéder à la démocratie a succédé le discours sur les « printemps arabes » et l'effet de domino supposé de la « révolution tunisienne » qui, le 14 janvier 2011, avait chassé son « dictateur ». Or aujourd'hui, la plupart des régimes autoritaires sont largement parvenus à museler les mouvements de protestation.
Pour autant, peut-on dire que ces révoltes arabes n'ont eu aucun effet sur les rapports entre le pouvoir politique et la justice ? Les contributions présentées dans cet ouvrage donnent des réponses contrastées à cette question. La chute du régime de Ben Ali a eu un effet différencié sur le réajustement des rapports entre justices et politique. Les contributions présentées ici rendent compte de la manière dont certains États de la région ont développé des politiques de justice destinées à répondre sélectivement aux pressions de changements politiques, tout en maintenant l'hégémonie des élites gouvernantes.
À cet égard la Tunisie apparaît comme une exception dans la mesure où les rapports entre l'institution judiciaire et le pouvoir politique post-Ben Ali ont été largement redéfinis, mais sans pour autant que les gouvernements transitoires aient renoncé à subordonner le pouvoir judiciaire.
Après avoir été l'espace de l'exception autoritaire, le monde arabe est devenu, au premier semestre de 2011, celui des « révolutions ». Au leitmotiv de l'incapacité congénitale des pays arabes d'accéder à la démocratie a succédé le discours sur les « printemps arabes » et l'effet de domino supposé de la « révolution tunisienne » qui, le 14 janvier 2011, avait chassé son « dictateur ». Or aujourd'hui, la plupart des régimes autoritaires sont largement parvenus à museler les mouvements de protestation.
Pour autant, peut-on dire que ces révoltes arabes n'ont eu aucun effet sur les rapports entre le pouvoir politique et la justice ? Les contributions présentées dans cet ouvrage donnent des réponses contrastées à cette question. La chute du régime de Ben Ali a eu un effet différencié sur le réajustement des rapports entre justices et politique. Les contributions présentées ici rendent compte de la manière dont certains États de la région ont développé des politiques de justice destinées à répondre sélectivement aux pressions de changements politiques, tout en maintenant l'hégémonie des élites gouvernantes.
À cet égard la Tunisie apparaît comme une exception dans la mesure où les rapports entre l'institution judiciaire et le pouvoir politique post-Ben Ali ont été largement redéfinis, mais sans pour autant que les gouvernements transitoires aient renoncé à subordonner le pouvoir judiciaire.