Universitaire, spécialiste des médias audiovisuels et de l'analyse de l'image. Scénariste et réalisateur de cinéma. Doctorat de troisième cycle (1983). Professeur de sciences de l'information et de la communication, Université de Paris 3 - Sorbonne nouvelle (depuis 1995). Directeur du CEISME - Centre d'études des images et des sons médiatiques, Paris 3 (en 2011).
Télévision N° 11/2020
Le spectateur numérique
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- Nombre de pages250
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.513 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,1 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-271-13267-3
- EAN9782271132673
- Date de parution02/07/2020
- ÉditeurCNRS
Résumé
Le dossier de ce numéro est le deuxième volet de la réflexion que Télévision a entamée dans sa précédente livraison consacrée aux mutations télévisuelles. Depuis, l'empire des plates-formes s'est encore étendu, venant concurrencer les chaînes historiques et l'écoute linéaire. Si cette progression affecte nécessairement l'économie de l'audiovisuel, le contenu des programmes et les modes de diffusion, ses effets se font encore plus sentir sur les téléspectateurs.
Peut-on d'ailleurs encore employer ce terme ? Décrit-il précisément l'activité de l'usager qui jongle avec divers écrans : non seulement celui du téléviseur, mais aussi avec sa tablette ou son smartphone ? Chacun sent bien qu'il est très insuffisant pour caractériser toutes les activités qui gravitent autour de l'univers écranique. Faute de mieux, nous appelons ce nouveau spectateur le spectateur numérique.
Ce dossier s'efforce d'en esquisser le portrait-robot par l'analyse des diverses façons dont on lui propose de participer, d'interagir ou de se mettre en scène. A ceux qui l'imaginent en rupture totale avec les pratiques télévisuelles, la lecture de ce dossier réserve bien des surprises. La logique de rendez-vous, le direct, l'émission de plateau qu'on pensait être l'apanage de la télévision d'hier reviennent en force sur les sites et les plates-formes et de nombreuses stratégies sont mises en oeuvre pour lutter contre la fragmentation du public inhérente à Internet.
Peut-on d'ailleurs encore employer ce terme ? Décrit-il précisément l'activité de l'usager qui jongle avec divers écrans : non seulement celui du téléviseur, mais aussi avec sa tablette ou son smartphone ? Chacun sent bien qu'il est très insuffisant pour caractériser toutes les activités qui gravitent autour de l'univers écranique. Faute de mieux, nous appelons ce nouveau spectateur le spectateur numérique.
Ce dossier s'efforce d'en esquisser le portrait-robot par l'analyse des diverses façons dont on lui propose de participer, d'interagir ou de se mettre en scène. A ceux qui l'imaginent en rupture totale avec les pratiques télévisuelles, la lecture de ce dossier réserve bien des surprises. La logique de rendez-vous, le direct, l'émission de plateau qu'on pensait être l'apanage de la télévision d'hier reviennent en force sur les sites et les plates-formes et de nombreuses stratégies sont mises en oeuvre pour lutter contre la fragmentation du public inhérente à Internet.
Le dossier de ce numéro est le deuxième volet de la réflexion que Télévision a entamée dans sa précédente livraison consacrée aux mutations télévisuelles. Depuis, l'empire des plates-formes s'est encore étendu, venant concurrencer les chaînes historiques et l'écoute linéaire. Si cette progression affecte nécessairement l'économie de l'audiovisuel, le contenu des programmes et les modes de diffusion, ses effets se font encore plus sentir sur les téléspectateurs.
Peut-on d'ailleurs encore employer ce terme ? Décrit-il précisément l'activité de l'usager qui jongle avec divers écrans : non seulement celui du téléviseur, mais aussi avec sa tablette ou son smartphone ? Chacun sent bien qu'il est très insuffisant pour caractériser toutes les activités qui gravitent autour de l'univers écranique. Faute de mieux, nous appelons ce nouveau spectateur le spectateur numérique.
Ce dossier s'efforce d'en esquisser le portrait-robot par l'analyse des diverses façons dont on lui propose de participer, d'interagir ou de se mettre en scène. A ceux qui l'imaginent en rupture totale avec les pratiques télévisuelles, la lecture de ce dossier réserve bien des surprises. La logique de rendez-vous, le direct, l'émission de plateau qu'on pensait être l'apanage de la télévision d'hier reviennent en force sur les sites et les plates-formes et de nombreuses stratégies sont mises en oeuvre pour lutter contre la fragmentation du public inhérente à Internet.
Peut-on d'ailleurs encore employer ce terme ? Décrit-il précisément l'activité de l'usager qui jongle avec divers écrans : non seulement celui du téléviseur, mais aussi avec sa tablette ou son smartphone ? Chacun sent bien qu'il est très insuffisant pour caractériser toutes les activités qui gravitent autour de l'univers écranique. Faute de mieux, nous appelons ce nouveau spectateur le spectateur numérique.
Ce dossier s'efforce d'en esquisser le portrait-robot par l'analyse des diverses façons dont on lui propose de participer, d'interagir ou de se mettre en scène. A ceux qui l'imaginent en rupture totale avec les pratiques télévisuelles, la lecture de ce dossier réserve bien des surprises. La logique de rendez-vous, le direct, l'émission de plateau qu'on pensait être l'apanage de la télévision d'hier reviennent en force sur les sites et les plates-formes et de nombreuses stratégies sont mises en oeuvre pour lutter contre la fragmentation du public inhérente à Internet.