Sociétés contemporaines N° 89, 2013
Les entrepreneurs de la "nouvelle entreprise"

Par : Vincent Dubois, Marco Oberti, Maud Simonet

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  • Nombre de pages165
  • PrésentationBroché
  • Poids0.284 kg
  • Dimensions15,5 cm × 25,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-7246-3327-6
  • EAN9782724633276
  • Date de parution07/05/2013
  • ÉditeurSciences Po (Les Presses de)

Résumé

Le " nouvel esprit du capitalisme " charrie maints discours sur ce que doit être l'entreprise : consciente de sa responsabilité sociale en matière d'environnement, de parité femmes - hommes et de diversité, respectueuse de la qualité de ses produits, attentive aux consommateurs, ouverte aux enjeux européens, etc. Ces discours, qui circulent dans le monde économique comme dans l'espace public, ne sont pas qu'un " air du temps " ou un Zeitgeist.
Une série de dispositifs et d'institutions sociales assurent leur diffusion et divers acteurs sociaux en tirent ressources économiques et profits. Ce dossier s'intéresse aux biens symboliques que l'entreprise fabrique " sur " et " pour " elle-même. Il montre comment certains des topiques de ces " écritures institutionnelles " s'enracinent dans des univers professionnels concrets (consulting, lobbying, management, etc.), dans des pratiques (édition de livres, organisation de colloques, médiation entre concurrents économiques, promotion auprès de l'Etat de nouveaux dispositifs administratifs, etc.) et s'incarnent chez des acteurs sociaux désireux de se parfaire via des modèles d'accomplissement professionnels.
En d'autres termes, il se donne pour objet l'ensemble des acteurs et des procédés qui participent à la rénovation des " façades institutionnelles " des firmes et à l'actualisation des formes de légitimation de leur utilité sociale et de leur organisation interne, contribuant ainsi à l'émergence d'une " nouvelle entreprise ".
Le " nouvel esprit du capitalisme " charrie maints discours sur ce que doit être l'entreprise : consciente de sa responsabilité sociale en matière d'environnement, de parité femmes - hommes et de diversité, respectueuse de la qualité de ses produits, attentive aux consommateurs, ouverte aux enjeux européens, etc. Ces discours, qui circulent dans le monde économique comme dans l'espace public, ne sont pas qu'un " air du temps " ou un Zeitgeist.
Une série de dispositifs et d'institutions sociales assurent leur diffusion et divers acteurs sociaux en tirent ressources économiques et profits. Ce dossier s'intéresse aux biens symboliques que l'entreprise fabrique " sur " et " pour " elle-même. Il montre comment certains des topiques de ces " écritures institutionnelles " s'enracinent dans des univers professionnels concrets (consulting, lobbying, management, etc.), dans des pratiques (édition de livres, organisation de colloques, médiation entre concurrents économiques, promotion auprès de l'Etat de nouveaux dispositifs administratifs, etc.) et s'incarnent chez des acteurs sociaux désireux de se parfaire via des modèles d'accomplissement professionnels.
En d'autres termes, il se donne pour objet l'ensemble des acteurs et des procédés qui participent à la rénovation des " façades institutionnelles " des firmes et à l'actualisation des formes de légitimation de leur utilité sociale et de leur organisation interne, contribuant ainsi à l'émergence d'une " nouvelle entreprise ".