Revue française d'histoire économique N° 15, 2021-1
Les entreprises françaises face à la mondialisation
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- Nombre de pages242
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.4 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-493449-04-7
- EAN9782493449047
- Date de parution01/01/2021
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
"Sous la direction commune de Nathalie Champroux et Félix Torres, le numéro s'intéresse à la mondialisation qui s'est emparée du globe à partir des années 1980. De façon surprenante, le rôle des grandes entreprises françaises dans la deuxième mondialisation, a été peu étudié. Dans un premier article, Félix Torres montre que la globalisation procède d'un momentum historique au cours duquel ses protagonistes tournent le dos à l'Etat propulsif modernisateur en modifiant leurs domaines d'activité, leur financement, leur capital et leur gouvernance, et en privilégiant la croissance externe.
Passé de l'internationalisation à la mondialisation, Lafarge s'est imposé comme le leader mondial, mais sans parvenir à consolider ses succès industriels, techniques et commerciaux. Harm G. Schröter prouve que, sur le marché mondial du camion, entre 1970 et 2000, les positions de la Triade (Etats-Unis, Europe occidentale, Japon) se sont maintenues, mais davantage au niveau macro- que microéconomique.
De leur côté, Esther M. Sánchez Sánchez et Rafael Castro Balaguer soulignent que l'implantation des entreprises française en Espagne a été réussie, mais avec bien des limites (pas d'émancipation locale et relais vers les marchés émergents d'Amérique latine. Plus encore qu'en Espagne, Renault s'est implanté avec succès en Russie, y contribuant au décollage de l'économie (Boris Vinogradov). La contrepartie a été l'ouverture du marché français à des entrepreneurs étrangers opportunistes : ainsi Virgin
Passé de l'internationalisation à la mondialisation, Lafarge s'est imposé comme le leader mondial, mais sans parvenir à consolider ses succès industriels, techniques et commerciaux. Harm G. Schröter prouve que, sur le marché mondial du camion, entre 1970 et 2000, les positions de la Triade (Etats-Unis, Europe occidentale, Japon) se sont maintenues, mais davantage au niveau macro- que microéconomique.
De leur côté, Esther M. Sánchez Sánchez et Rafael Castro Balaguer soulignent que l'implantation des entreprises française en Espagne a été réussie, mais avec bien des limites (pas d'émancipation locale et relais vers les marchés émergents d'Amérique latine. Plus encore qu'en Espagne, Renault s'est implanté avec succès en Russie, y contribuant au décollage de l'économie (Boris Vinogradov). La contrepartie a été l'ouverture du marché français à des entrepreneurs étrangers opportunistes : ainsi Virgin
"Sous la direction commune de Nathalie Champroux et Félix Torres, le numéro s'intéresse à la mondialisation qui s'est emparée du globe à partir des années 1980. De façon surprenante, le rôle des grandes entreprises françaises dans la deuxième mondialisation, a été peu étudié. Dans un premier article, Félix Torres montre que la globalisation procède d'un momentum historique au cours duquel ses protagonistes tournent le dos à l'Etat propulsif modernisateur en modifiant leurs domaines d'activité, leur financement, leur capital et leur gouvernance, et en privilégiant la croissance externe.
Passé de l'internationalisation à la mondialisation, Lafarge s'est imposé comme le leader mondial, mais sans parvenir à consolider ses succès industriels, techniques et commerciaux. Harm G. Schröter prouve que, sur le marché mondial du camion, entre 1970 et 2000, les positions de la Triade (Etats-Unis, Europe occidentale, Japon) se sont maintenues, mais davantage au niveau macro- que microéconomique.
De leur côté, Esther M. Sánchez Sánchez et Rafael Castro Balaguer soulignent que l'implantation des entreprises française en Espagne a été réussie, mais avec bien des limites (pas d'émancipation locale et relais vers les marchés émergents d'Amérique latine. Plus encore qu'en Espagne, Renault s'est implanté avec succès en Russie, y contribuant au décollage de l'économie (Boris Vinogradov). La contrepartie a été l'ouverture du marché français à des entrepreneurs étrangers opportunistes : ainsi Virgin
Passé de l'internationalisation à la mondialisation, Lafarge s'est imposé comme le leader mondial, mais sans parvenir à consolider ses succès industriels, techniques et commerciaux. Harm G. Schröter prouve que, sur le marché mondial du camion, entre 1970 et 2000, les positions de la Triade (Etats-Unis, Europe occidentale, Japon) se sont maintenues, mais davantage au niveau macro- que microéconomique.
De leur côté, Esther M. Sánchez Sánchez et Rafael Castro Balaguer soulignent que l'implantation des entreprises française en Espagne a été réussie, mais avec bien des limites (pas d'émancipation locale et relais vers les marchés émergents d'Amérique latine. Plus encore qu'en Espagne, Renault s'est implanté avec succès en Russie, y contribuant au décollage de l'économie (Boris Vinogradov). La contrepartie a été l'ouverture du marché français à des entrepreneurs étrangers opportunistes : ainsi Virgin