Problèmes politiques et sociaux N° 918, novembre 200
Lobbying et vie politique

Par : Emiliano Grossman, Jean-Jacques Rousseau, James Madison, Alexis de Tocqueville

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  • Nombre de pages116
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN3303332109180
  • EAN3303332109180
  • Date de parution21/12/2005
  • ÉditeurDocumentation Française (La)

Résumé

Le lobbying a mauvaise presse en France, comme on l'a vu récemment lors de la victoire de la candidature londonienne pour les Jeux Olympiques de 2012, aux dépens de la candidature parisienne. l'observation des expériences étrangères permet toutefois d'apprécier ce phénomène à sa juste valeur, d'en comprendre les dangers réels, mais aussi les apports potentiels. D'ailleurs, une évolution apparaît en France, où depuis la fin des années quatre-vingt, des dizaines de cabinets de lobbying ont vu le jour. la mondialisation et l'intégration européenne ont ici joué un rôle d'accélérateur, ainsi que la demande croissante des groupes sociaux à être davantage associés à la décision politique. les lobbys pourraient aider à établir un contrôle et jouer un rôle d'intermédiaire, alertant l'opinion publique en cas de besoin et permettant aux individus les plus directement concernés de se mobiliser ou de s'organiser. Cette évolution exige une réglementation et une transparence des procédures qui, pour l'heure, font défaut. Les pouvoirs publics doivent tout d'abord réglementer le rôle des lobbys, à l'exemple du Québec qui a adopté en 2004 un Code de déontologie des lobbyistes. Ensuite, on pourrait envisager de remédier au déséquilibre entre groupes d'intérêt économiques et groupes d'intérêt non-économiques, notamment en cofinançant les activités de ces derniers, comme le fait déjà la Commission pour des groupes de protection tels ceux des consommateurs ou des femmes.
Le lobbying a mauvaise presse en France, comme on l'a vu récemment lors de la victoire de la candidature londonienne pour les Jeux Olympiques de 2012, aux dépens de la candidature parisienne. l'observation des expériences étrangères permet toutefois d'apprécier ce phénomène à sa juste valeur, d'en comprendre les dangers réels, mais aussi les apports potentiels. D'ailleurs, une évolution apparaît en France, où depuis la fin des années quatre-vingt, des dizaines de cabinets de lobbying ont vu le jour. la mondialisation et l'intégration européenne ont ici joué un rôle d'accélérateur, ainsi que la demande croissante des groupes sociaux à être davantage associés à la décision politique. les lobbys pourraient aider à établir un contrôle et jouer un rôle d'intermédiaire, alertant l'opinion publique en cas de besoin et permettant aux individus les plus directement concernés de se mobiliser ou de s'organiser. Cette évolution exige une réglementation et une transparence des procédures qui, pour l'heure, font défaut. Les pouvoirs publics doivent tout d'abord réglementer le rôle des lobbys, à l'exemple du Québec qui a adopté en 2004 un Code de déontologie des lobbyistes. Ensuite, on pourrait envisager de remédier au déséquilibre entre groupes d'intérêt économiques et groupes d'intérêt non-économiques, notamment en cofinançant les activités de ces derniers, comme le fait déjà la Commission pour des groupes de protection tels ceux des consommateurs ou des femmes.