Pardès N° 39
La Bible et l'homme. Les dialogues bibliques du Collège des Etudes Juives de l'Alliance Israélite Universelle (2003-2004)

Par : Shmuel Trigano, Jacques Arnould, Michel Attali, Marie Balmary

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 24 juin et le 27 juin
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages231
  • Poids0.45 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-84835-087-3
  • EAN9782848350875
  • Date de parution17/02/2006
  • ÉditeurIn Press

Résumé

L'accusation contre le " monothéisme " est courante. Castration, répression patriarcale, mépris de la nature, sacralisation de la violence lui sont imputés. C'est l'inverse que démontrent les essais rassemblés dans ce recueil. Un tout autre paysage y apparaît, sous l'égide de l'idée de création. La définition de l'humain en tant qu'il est, selon le récit biblique, " à l'image de Dieu ", le rapport à la nature en tant qu'elle est créée et non éternelle et le rapport à l'existence, abordée à travers la tentation de la violence sacrificielle, dessinent un autre profil de l'homme monothéiste.
La sagesse biblique est préoccupée avant tout par le principe de différenciation, condition du foisonnement de l'être et de sa multiplication. C'est justement son dispositif essentiel pour juguler le narcissisme et la violence, tendances innées en l'homme. Quant au Divin, il ne correspond pas du tout à l'image que les détracteurs du monothéisme se forgent. Dans le registre biblique il est la condition de la liberté humaine.
L'ironie de l'histoire veut que ces questions soient revenues au-devant de la scène dans notre époque avec le développement des biotechnologies et l'amplification des pouvoirs de l'homme sur l'être, qu'il s'agisse de l'espèce humaine ou de la nature. Une angoisse terrible a ressurgi dans la conscience collective : la crainte d'une manipulation délirante du devenir de l'homme par les scientifiques, celle d'une extinction de la nature du fait de l'excès de l'exploitation de ses ressources aux fins d'une consommation exponentielle.
Le livre de la Genèse, pour autant qu'il est lu sans mythification ni mystification, redevient éminemment actuel.
L'accusation contre le " monothéisme " est courante. Castration, répression patriarcale, mépris de la nature, sacralisation de la violence lui sont imputés. C'est l'inverse que démontrent les essais rassemblés dans ce recueil. Un tout autre paysage y apparaît, sous l'égide de l'idée de création. La définition de l'humain en tant qu'il est, selon le récit biblique, " à l'image de Dieu ", le rapport à la nature en tant qu'elle est créée et non éternelle et le rapport à l'existence, abordée à travers la tentation de la violence sacrificielle, dessinent un autre profil de l'homme monothéiste.
La sagesse biblique est préoccupée avant tout par le principe de différenciation, condition du foisonnement de l'être et de sa multiplication. C'est justement son dispositif essentiel pour juguler le narcissisme et la violence, tendances innées en l'homme. Quant au Divin, il ne correspond pas du tout à l'image que les détracteurs du monothéisme se forgent. Dans le registre biblique il est la condition de la liberté humaine.
L'ironie de l'histoire veut que ces questions soient revenues au-devant de la scène dans notre époque avec le développement des biotechnologies et l'amplification des pouvoirs de l'homme sur l'être, qu'il s'agisse de l'espèce humaine ou de la nature. Une angoisse terrible a ressurgi dans la conscience collective : la crainte d'une manipulation délirante du devenir de l'homme par les scientifiques, celle d'une extinction de la nature du fait de l'excès de l'exploitation de ses ressources aux fins d'une consommation exponentielle.
Le livre de la Genèse, pour autant qu'il est lu sans mythification ni mystification, redevient éminemment actuel.