Otrante N° 22, Automne 2007
Dialogue des morts

Par : Ariane Eissen, Didier Plassard, Hervé Dubourjal, Agnès Lhermitte

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  • Nombre de pages191
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-84174-440-4
  • EAN9782841744404
  • Date de parution06/11/2007
  • ÉditeurKimé

Résumé

Défini comme mise en scène de la parole de personnages illustres dans l'au-delà, le dialogue des morts est une forme mineure mais récurrente de la culture européenne, qu'on ne trouve pas seulement au XVIIe et au XVIIIe siècles (Fontenelle, Fénelon), mais de l'Antiquité grecque (Lucien) jusqu'à nos jours (G. Manganelli, T. Stoppard, E. Cormann ou M. Kundera). Ces morts (nous) parlent depuis un hors temps et un hors lieu.
Ils appartiennent à une littérature de l'ailleurs, qui évoque un monde et une temporalité accessibles à la seule imagination, avec la particularité que la frontière qui nous sépare de cet ailleurs est symboliquement très forte dans l'imaginaire humain, puisqu'elle coïncide avec le contour de sa représentation de la vie (de l'espace vital autorisé). Cette scène d'outre-tombe anime les figures qui peuplent nos paysages mentaux, de Socrate à Oscar Wilde ou Staline.
Elle devient volontiers le lieu d'un bilan critique (philosophique et moral, mais aussi esthétique, politique ou historiographique). Ces morts seraient-ils nos doubles réflexifs ?
Défini comme mise en scène de la parole de personnages illustres dans l'au-delà, le dialogue des morts est une forme mineure mais récurrente de la culture européenne, qu'on ne trouve pas seulement au XVIIe et au XVIIIe siècles (Fontenelle, Fénelon), mais de l'Antiquité grecque (Lucien) jusqu'à nos jours (G. Manganelli, T. Stoppard, E. Cormann ou M. Kundera). Ces morts (nous) parlent depuis un hors temps et un hors lieu.
Ils appartiennent à une littérature de l'ailleurs, qui évoque un monde et une temporalité accessibles à la seule imagination, avec la particularité que la frontière qui nous sépare de cet ailleurs est symboliquement très forte dans l'imaginaire humain, puisqu'elle coïncide avec le contour de sa représentation de la vie (de l'espace vital autorisé). Cette scène d'outre-tombe anime les figures qui peuplent nos paysages mentaux, de Socrate à Oscar Wilde ou Staline.
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