La Licorne N° 124/2017
Promenade et flânerie : vers une poétique de l'essai entre les XVIIIe et XIXe siècles
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- Nombre de pages159
- FormatGrand Format
- Poids0.246 kg
- Dimensions15,4 cm × 21,0 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-7535-5219-7
- EAN9782753552197
- Date de parution13/04/2017
- ÉditeurPU Rennes
Résumé
Au cours du XVIIIe siècle, la promenade devient une pratique habituelle, d'abord comme passe-temps social, ensuite comme activité solitaire et rêveuse. Les écrivains s'approprient alors cette pratique, et les pensées ou rêveries qu'elle suscite, pour les raconter ou les décrire. La réflexion collective dont ce volume se fait l'écho est partie de l'intuition que cette nouvelle habitude de déplacement dans l'espace – déplacement sans but, gratuit, et à pied – a influencé d'un même mouvement les modes de pensée et les modes d'écriture.
On s'intéresse ici à la diffusion concrète du modèle pérégrin proposé par Rousseau dans des textes oubliés par la généalogie de l'essai : si ceux-ci n'ont pas laissé de véritables traces dans l'imaginaire du genre, ils n'en ont pas moins contribué à créer et à répandre des pratiques d'écriture et des postures d'écrivain, qui ont sans aucun doute joué un rôle fondamental dans la constitution progressive d'une écriture essayiste, avant l'institution du genre.
On s'intéresse ici à la diffusion concrète du modèle pérégrin proposé par Rousseau dans des textes oubliés par la généalogie de l'essai : si ceux-ci n'ont pas laissé de véritables traces dans l'imaginaire du genre, ils n'en ont pas moins contribué à créer et à répandre des pratiques d'écriture et des postures d'écrivain, qui ont sans aucun doute joué un rôle fondamental dans la constitution progressive d'une écriture essayiste, avant l'institution du genre.
Au cours du XVIIIe siècle, la promenade devient une pratique habituelle, d'abord comme passe-temps social, ensuite comme activité solitaire et rêveuse. Les écrivains s'approprient alors cette pratique, et les pensées ou rêveries qu'elle suscite, pour les raconter ou les décrire. La réflexion collective dont ce volume se fait l'écho est partie de l'intuition que cette nouvelle habitude de déplacement dans l'espace – déplacement sans but, gratuit, et à pied – a influencé d'un même mouvement les modes de pensée et les modes d'écriture.
On s'intéresse ici à la diffusion concrète du modèle pérégrin proposé par Rousseau dans des textes oubliés par la généalogie de l'essai : si ceux-ci n'ont pas laissé de véritables traces dans l'imaginaire du genre, ils n'en ont pas moins contribué à créer et à répandre des pratiques d'écriture et des postures d'écrivain, qui ont sans aucun doute joué un rôle fondamental dans la constitution progressive d'une écriture essayiste, avant l'institution du genre.
On s'intéresse ici à la diffusion concrète du modèle pérégrin proposé par Rousseau dans des textes oubliés par la généalogie de l'essai : si ceux-ci n'ont pas laissé de véritables traces dans l'imaginaire du genre, ils n'en ont pas moins contribué à créer et à répandre des pratiques d'écriture et des postures d'écrivain, qui ont sans aucun doute joué un rôle fondamental dans la constitution progressive d'une écriture essayiste, avant l'institution du genre.