L'Economie politique N° 47, Juillet 2010
Pour une fiscalité au service des pauvres

Par : Christian Chavagneux

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  • Nombre de pages112
  • PrésentationBroché
  • Poids0.185 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,8 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-35240-046-2
  • EAN9782352400462
  • Date de parution01/07/2010
  • ÉditeurAlternatives économiques

Résumé

C'est le débat macroéconomique de l'année : jusqu'où et à quel rythme les grands pays industrialisés doivent-ils réduire leurs déficits publics pour maîtriser leurs dettes? " Fortement et très vite car nous sommes au bord d'un cercle vicieux d'endettement ", affirment les dirigeants européens; " modérément et en prenant le temps car la croissance est fragile et le chômage élevé ", répondent les Américains, aussi bien du côté de Barack Obama que de Paul Krugman.
Face à ce débat, le Fonds monétaire international (FMI) a publié en mai dernier une étude très intéressante. Que peut-on y lire ? Le premier message est clair : les perspectives budgétaires sont orientées vers une réduction des déficits structurels (mesurés hors paiement des intérêts de la dette et hors effet du cycle économique) à l'horizon 2011-2015, du fait de l'abandon progressif des politiques de soutien à la croissance.
Certes, même en réduction, l'accumulation de déficits continuera à gonfler les dettes publiques des pays avancés, qui devraient passer de l'équivalent de 91% de leur produit intérieur brut (PIB) aujourd'hui à 110 % en 2015, soit au total une hausse de 37 points de PIB par rapport à leur niveau d'avant-crise. La question essentielle est donc de savoir si ces dettes sont remboursables ou pas. A lire le document du FMI, on en ressort plutôt avec l'impression que la panique montrée ces derniers mois par les marchés financiers à cet égard est largement injustifiée.
La réduction des déficits et des dettes nécessite donc une action modérée des Etats afin de sauver la croissance. En la matière, comme dit le proverbe latin, festina lente : hâtons-nous lentement.
C'est le débat macroéconomique de l'année : jusqu'où et à quel rythme les grands pays industrialisés doivent-ils réduire leurs déficits publics pour maîtriser leurs dettes? " Fortement et très vite car nous sommes au bord d'un cercle vicieux d'endettement ", affirment les dirigeants européens; " modérément et en prenant le temps car la croissance est fragile et le chômage élevé ", répondent les Américains, aussi bien du côté de Barack Obama que de Paul Krugman.
Face à ce débat, le Fonds monétaire international (FMI) a publié en mai dernier une étude très intéressante. Que peut-on y lire ? Le premier message est clair : les perspectives budgétaires sont orientées vers une réduction des déficits structurels (mesurés hors paiement des intérêts de la dette et hors effet du cycle économique) à l'horizon 2011-2015, du fait de l'abandon progressif des politiques de soutien à la croissance.
Certes, même en réduction, l'accumulation de déficits continuera à gonfler les dettes publiques des pays avancés, qui devraient passer de l'équivalent de 91% de leur produit intérieur brut (PIB) aujourd'hui à 110 % en 2015, soit au total une hausse de 37 points de PIB par rapport à leur niveau d'avant-crise. La question essentielle est donc de savoir si ces dettes sont remboursables ou pas. A lire le document du FMI, on en ressort plutôt avec l'impression que la panique montrée ces derniers mois par les marchés financiers à cet égard est largement injustifiée.
La réduction des déficits et des dettes nécessite donc une action modérée des Etats afin de sauver la croissance. En la matière, comme dit le proverbe latin, festina lente : hâtons-nous lentement.