L'Economie politique N° 17, 1e semestre 2
La nouvelle stratégie économique d'Attac

Par : Philippe Frémeaux, Collectif

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  • Nombre de pages112
  • PrésentationBroché
  • Poids0.18 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 0,6 cm
  • ISBN2-9518586-5-5
  • EAN9782951858657
  • Date de parution01/01/2003
  • ÉditeurHistoire & Sociétés

Résumé

La cause est entendue : soit on est pour le libre jeu des forces du marché, et on soutient la forme contemporaine de la mondialisation libérale, soit on pense que l'Etat doit jouer un rôle économique central, et on appartient au camp des " altermondialistes ". Promarché ou pro-Etat, il faut choisir son camp entre deux modes d'organisation sociale et économique antinomiques. Le malheur, avec cette représentation, c'est qu'elle n'est pas corroborée par les faits.
Comme le résume d'une phrase Charles Lindblom, professeur d'économie et de science politique à Yale, " si le système de marché est une danse, c'est l'Etat qui fournit la piste et l'orchestre " ! Nul doute que nombre des transformations que connaît l'économie mondiale depuis une quarantaine d'années puisent leur inspiration dans le corpus libéral, de l'ouverture financière aux privatisations, en passant par les réformes imposées par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.
De plus, comme le montre de manière originale Jean Coussy dans l'article que nous publions, le libéralisme appelle le libéralisme, par un engrenage présenté comme inéluctable : la mobilité des capitaux et du travail qualifié est devenue l'argument le plus utilisé par les partisans de l'allégement de la fiscalité, ce qui permet de justifier la nécessité de diminuer les interventions de l'Etat-providence, etc.
[...] (Extrait de l'éditorial, à lire en page 5)
La cause est entendue : soit on est pour le libre jeu des forces du marché, et on soutient la forme contemporaine de la mondialisation libérale, soit on pense que l'Etat doit jouer un rôle économique central, et on appartient au camp des " altermondialistes ". Promarché ou pro-Etat, il faut choisir son camp entre deux modes d'organisation sociale et économique antinomiques. Le malheur, avec cette représentation, c'est qu'elle n'est pas corroborée par les faits.
Comme le résume d'une phrase Charles Lindblom, professeur d'économie et de science politique à Yale, " si le système de marché est une danse, c'est l'Etat qui fournit la piste et l'orchestre " ! Nul doute que nombre des transformations que connaît l'économie mondiale depuis une quarantaine d'années puisent leur inspiration dans le corpus libéral, de l'ouverture financière aux privatisations, en passant par les réformes imposées par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.
De plus, comme le montre de manière originale Jean Coussy dans l'article que nous publions, le libéralisme appelle le libéralisme, par un engrenage présenté comme inéluctable : la mobilité des capitaux et du travail qualifié est devenue l'argument le plus utilisé par les partisans de l'allégement de la fiscalité, ce qui permet de justifier la nécessité de diminuer les interventions de l'Etat-providence, etc.
[...] (Extrait de l'éditorial, à lire en page 5)
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