Histoire et Sociétés N° 13, Janvier 2005
Campagnes européennes en lutte(s), XIXe, XXe siècle

Par : Philippe Frémeaux

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  • Nombre de pages143
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN2-9522212-2-7
  • EAN9782952221221
  • Date de parution01/01/2005
  • ÉditeurAlternatives Economiques

Résumé

Longtemps délaissés par l'histoire sociale, qui leur a préféré l'étude des classes ouvrières urbaines, les paysans sont pourtant les protagonistes de quelques-unes des transformations les plus importantes de l'Europe contemporaine. Loin des clichés qui font de la paysannerie une masse sans conscience politique, mue par des intérêts liés à une conception archaïque du monde, les articles de ce dossier montrent que les paysans européens ont été capables de développer des stratégies de lutte qui leur sont propres et de se doter d'organisations capables de défendre leurs intérêts.
Loin de subir les politiques de l'Etat, les paysans y réagissent, parfois avec violence, dès lors que ces politiques portent atteinte aux intérêts de la communauté villageoise ou d'une fraction de la paysannerie. En ouverture, Alberto Sabio Alcutén analyse les résistances et stratégies collectives des paysans espagnols face à l'imposition de l'Etat libéral, et notamment à la mise en vente des terres communales au long du XIXe siècle.
Jérôme Lafargue s'attache à une autre forme de résistance, incarnée par les gemmeurs landais en quête de reconnaissance au début du XXe siècle, qui privilégie la grève comme moyen d'action collective. Une analyse comparée entre la France, l'Espagne et l'Italie permet à Guido Crainz d'analyser les rapports entre " tradition " et " modernité ", entre culture paysanne et lutte des ouvriers salariés en milieu rural.
Andreas Dorheim retrace l'évolution des organisations à partir des changements provoqués par la Révolution de 1848 jusqu'à l'arrivée du nazisme. Edouard Lynch clôt ce dossier avec une étude qui montre l'émergence, dans la France des années 1930, de formes modernes de contestation en milieu paysan, tout en signalant les succès, mais aussi les limites, d'une stratégie qui met la violence paysanne sur le devant de la scène politique.
Longtemps délaissés par l'histoire sociale, qui leur a préféré l'étude des classes ouvrières urbaines, les paysans sont pourtant les protagonistes de quelques-unes des transformations les plus importantes de l'Europe contemporaine. Loin des clichés qui font de la paysannerie une masse sans conscience politique, mue par des intérêts liés à une conception archaïque du monde, les articles de ce dossier montrent que les paysans européens ont été capables de développer des stratégies de lutte qui leur sont propres et de se doter d'organisations capables de défendre leurs intérêts.
Loin de subir les politiques de l'Etat, les paysans y réagissent, parfois avec violence, dès lors que ces politiques portent atteinte aux intérêts de la communauté villageoise ou d'une fraction de la paysannerie. En ouverture, Alberto Sabio Alcutén analyse les résistances et stratégies collectives des paysans espagnols face à l'imposition de l'Etat libéral, et notamment à la mise en vente des terres communales au long du XIXe siècle.
Jérôme Lafargue s'attache à une autre forme de résistance, incarnée par les gemmeurs landais en quête de reconnaissance au début du XXe siècle, qui privilégie la grève comme moyen d'action collective. Une analyse comparée entre la France, l'Espagne et l'Italie permet à Guido Crainz d'analyser les rapports entre " tradition " et " modernité ", entre culture paysanne et lutte des ouvriers salariés en milieu rural.
Andreas Dorheim retrace l'évolution des organisations à partir des changements provoqués par la Révolution de 1848 jusqu'à l'arrivée du nazisme. Edouard Lynch clôt ce dossier avec une étude qui montre l'émergence, dans la France des années 1930, de formes modernes de contestation en milieu paysan, tout en signalant les succès, mais aussi les limites, d'une stratégie qui met la violence paysanne sur le devant de la scène politique.
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