Histoire de l'art N° 90, décembre 2022
L'art à l'heure archéologique

Par : Guillaume Biard, Jean-Baptiste Delorme, Arianna Esposito
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  • Nombre de pages137
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.365 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-909196-36-7
  • EAN9782909196367
  • Date de parution01/12/2022
  • ÉditeurApahau

Résumé

Par son rapport au temps et à la matérialité, par sa capacité à restituer un monde à partir d'infimes vestiges, l'archéologie nourrit l'imaginaire des artistes. De Daniel Spoerri à Michael Rakowitz en passant par Arman, nombre d'entre eux en ont repris les méthodes : stratigraphie, prélèvement, classification, muséification. Par ses techniques, comme la modélisation tridimensionnelle ou l'archéographie, l'archéologie aide aussi à renouveler les interprétations des historiens de l'art.
Ce numéro explore ainsi les relations entre art, archéologie et histoire de l'art, disciplines soeurs. Si l'archéologie a parfois été instrumentalisée à des fins idéologiques, elle peut à l'inverse contribuer à démentir des lectures détournées ou partielles du passé, mettre au jour des pans oubliés ou délaissés de l'histoire de l'art et ainsi questionner les valeurs esthétique, scientifique, religieuse et commerciale attribuées aux objets.
En se penchant sur des cas tels que la mise au jour de Santa Maria Antiqua au début du xxe siècle et l'occupation plurimillénaire de Rome, les vases représentant Achille et Ajax jouant aux dés, d'origine attique mais retrouvés en Italie, les statues honorifiques disparues de la cité de Cos, la cité abbasside encore largement inexplorée de Samarra ou encore la muséographie des collections égyptiennes au xixe siècle, chaque contribution à ce volume met en lumière sous un angle différent ce dialogue interdisciplinaire.
Par son rapport au temps et à la matérialité, par sa capacité à restituer un monde à partir d'infimes vestiges, l'archéologie nourrit l'imaginaire des artistes. De Daniel Spoerri à Michael Rakowitz en passant par Arman, nombre d'entre eux en ont repris les méthodes : stratigraphie, prélèvement, classification, muséification. Par ses techniques, comme la modélisation tridimensionnelle ou l'archéographie, l'archéologie aide aussi à renouveler les interprétations des historiens de l'art.
Ce numéro explore ainsi les relations entre art, archéologie et histoire de l'art, disciplines soeurs. Si l'archéologie a parfois été instrumentalisée à des fins idéologiques, elle peut à l'inverse contribuer à démentir des lectures détournées ou partielles du passé, mettre au jour des pans oubliés ou délaissés de l'histoire de l'art et ainsi questionner les valeurs esthétique, scientifique, religieuse et commerciale attribuées aux objets.
En se penchant sur des cas tels que la mise au jour de Santa Maria Antiqua au début du xxe siècle et l'occupation plurimillénaire de Rome, les vases représentant Achille et Ajax jouant aux dés, d'origine attique mais retrouvés en Italie, les statues honorifiques disparues de la cité de Cos, la cité abbasside encore largement inexplorée de Samarra ou encore la muséographie des collections égyptiennes au xixe siècle, chaque contribution à ce volume met en lumière sous un angle différent ce dialogue interdisciplinaire.