Figures de l'art N° 31/2016
L'art des villes
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- Nombre de pages368
- PrésentationBroché
- Poids0.93 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,5 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-35311-074-2
- EAN9782353110742
- Date de parution27/07/2016
- ÉditeurPUPPA
Résumé
L'expression "art des villes" propose de considérer la ville comme un être vivant. Un être qui fait le beau pour se sentir bien dans sa peau et séduire ses visiteurs et ses habitants qui, en retour, vont le revivifier. Elle implique la prise en compte des projets, processus, gestes et pratiques économiques ou politiques qui distinguent les spécificités de sa poïétique et de son esthétique. Si les artistes ou designers sont de plus en plus souvent sollicités par les édiles, leurs oeuvres engendrent, à l'usage, des espaces hétérotopiques qui génèrent des ambiances nouvelles.
Le décor ne relève plus en effet du parergon superfétatoire de l'esthétique kantienne, mais d'un cadre de vie ou milieu (umwelt d'Uexküll), dans lesquels les habitants se plaisent, ou non, à vivre. C'est pourquoi l'embellissement plus ou moins "vintage" des "centres historiques" devient l'un des principaux enjeux de l'attractivité touristique. Mais l'art sait aussi "griffer" la ville. bousculer les attentes, destituer les prescriptions esthétiques, s'immiscer, par quelques actions plus ou moins subversives, dans ce que composent nos pratiques urbaines.
Ce sont ces pratiques plurielles, divergentes et contradictoires que L'art des villes prend en compte pour mettre en évidence ce devenir artistique et esthétique par lequel chaque ville cherche à se parer en se distinguant des autres pour attirer la manne des touristes tout en devenant ce qu'elle est. L'art des villes condense celui d'une époque, ses goûts et sa morale. C'est toute une conception du monde, une Weltanschauung manifestement hédoniste, qui se donne à voir dans ses choix esthétiques.
Qu'elles soient pensées par les politiques, travaillées par l'histoire ou rêvées par les artistes, les villes nourrissent leurs légendes pour redorer leurs blasons et diffuser des "ambiances vénisées". Poursuivant la réflexion engagée dans "Le syndrome de Venise : la biennalisation de l'art contemporain" (Figures de l'art 20) et "Le design dans l'art contemporain" (Figures de l'art 29), les articles de ce numéro 31 de Figures de l'art proviennent pour l'essentiel du colloque : "L'art des villes" que nous avons organisé à Cap Sciences-Bordeaux en Janvier 2015.
Le décor ne relève plus en effet du parergon superfétatoire de l'esthétique kantienne, mais d'un cadre de vie ou milieu (umwelt d'Uexküll), dans lesquels les habitants se plaisent, ou non, à vivre. C'est pourquoi l'embellissement plus ou moins "vintage" des "centres historiques" devient l'un des principaux enjeux de l'attractivité touristique. Mais l'art sait aussi "griffer" la ville. bousculer les attentes, destituer les prescriptions esthétiques, s'immiscer, par quelques actions plus ou moins subversives, dans ce que composent nos pratiques urbaines.
Ce sont ces pratiques plurielles, divergentes et contradictoires que L'art des villes prend en compte pour mettre en évidence ce devenir artistique et esthétique par lequel chaque ville cherche à se parer en se distinguant des autres pour attirer la manne des touristes tout en devenant ce qu'elle est. L'art des villes condense celui d'une époque, ses goûts et sa morale. C'est toute une conception du monde, une Weltanschauung manifestement hédoniste, qui se donne à voir dans ses choix esthétiques.
Qu'elles soient pensées par les politiques, travaillées par l'histoire ou rêvées par les artistes, les villes nourrissent leurs légendes pour redorer leurs blasons et diffuser des "ambiances vénisées". Poursuivant la réflexion engagée dans "Le syndrome de Venise : la biennalisation de l'art contemporain" (Figures de l'art 20) et "Le design dans l'art contemporain" (Figures de l'art 29), les articles de ce numéro 31 de Figures de l'art proviennent pour l'essentiel du colloque : "L'art des villes" que nous avons organisé à Cap Sciences-Bordeaux en Janvier 2015.
L'expression "art des villes" propose de considérer la ville comme un être vivant. Un être qui fait le beau pour se sentir bien dans sa peau et séduire ses visiteurs et ses habitants qui, en retour, vont le revivifier. Elle implique la prise en compte des projets, processus, gestes et pratiques économiques ou politiques qui distinguent les spécificités de sa poïétique et de son esthétique. Si les artistes ou designers sont de plus en plus souvent sollicités par les édiles, leurs oeuvres engendrent, à l'usage, des espaces hétérotopiques qui génèrent des ambiances nouvelles.
Le décor ne relève plus en effet du parergon superfétatoire de l'esthétique kantienne, mais d'un cadre de vie ou milieu (umwelt d'Uexküll), dans lesquels les habitants se plaisent, ou non, à vivre. C'est pourquoi l'embellissement plus ou moins "vintage" des "centres historiques" devient l'un des principaux enjeux de l'attractivité touristique. Mais l'art sait aussi "griffer" la ville. bousculer les attentes, destituer les prescriptions esthétiques, s'immiscer, par quelques actions plus ou moins subversives, dans ce que composent nos pratiques urbaines.
Ce sont ces pratiques plurielles, divergentes et contradictoires que L'art des villes prend en compte pour mettre en évidence ce devenir artistique et esthétique par lequel chaque ville cherche à se parer en se distinguant des autres pour attirer la manne des touristes tout en devenant ce qu'elle est. L'art des villes condense celui d'une époque, ses goûts et sa morale. C'est toute une conception du monde, une Weltanschauung manifestement hédoniste, qui se donne à voir dans ses choix esthétiques.
Qu'elles soient pensées par les politiques, travaillées par l'histoire ou rêvées par les artistes, les villes nourrissent leurs légendes pour redorer leurs blasons et diffuser des "ambiances vénisées". Poursuivant la réflexion engagée dans "Le syndrome de Venise : la biennalisation de l'art contemporain" (Figures de l'art 20) et "Le design dans l'art contemporain" (Figures de l'art 29), les articles de ce numéro 31 de Figures de l'art proviennent pour l'essentiel du colloque : "L'art des villes" que nous avons organisé à Cap Sciences-Bordeaux en Janvier 2015.
Le décor ne relève plus en effet du parergon superfétatoire de l'esthétique kantienne, mais d'un cadre de vie ou milieu (umwelt d'Uexküll), dans lesquels les habitants se plaisent, ou non, à vivre. C'est pourquoi l'embellissement plus ou moins "vintage" des "centres historiques" devient l'un des principaux enjeux de l'attractivité touristique. Mais l'art sait aussi "griffer" la ville. bousculer les attentes, destituer les prescriptions esthétiques, s'immiscer, par quelques actions plus ou moins subversives, dans ce que composent nos pratiques urbaines.
Ce sont ces pratiques plurielles, divergentes et contradictoires que L'art des villes prend en compte pour mettre en évidence ce devenir artistique et esthétique par lequel chaque ville cherche à se parer en se distinguant des autres pour attirer la manne des touristes tout en devenant ce qu'elle est. L'art des villes condense celui d'une époque, ses goûts et sa morale. C'est toute une conception du monde, une Weltanschauung manifestement hédoniste, qui se donne à voir dans ses choix esthétiques.
Qu'elles soient pensées par les politiques, travaillées par l'histoire ou rêvées par les artistes, les villes nourrissent leurs légendes pour redorer leurs blasons et diffuser des "ambiances vénisées". Poursuivant la réflexion engagée dans "Le syndrome de Venise : la biennalisation de l'art contemporain" (Figures de l'art 20) et "Le design dans l'art contemporain" (Figures de l'art 29), les articles de ce numéro 31 de Figures de l'art proviennent pour l'essentiel du colloque : "L'art des villes" que nous avons organisé à Cap Sciences-Bordeaux en Janvier 2015.