Eclipses N° 68, juin 2021
Bong Joon-ho. Des chimères et des hommes

Par : Yann Calvet, Hélène Valmary
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  • Nombre de pages144
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.302 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN979-10-94110-13-3
  • EAN9791094110133
  • Date de parution16/06/2021
  • ÉditeurRevue Eclipses

Résumé

Le cinéma du sud-coréen BONG Joon-ho se déploie dans un entremêlement de genres et de registres qui témoignent d'une attention toute particulière aux mécanismes de la servilité et des déterminismes. Le réalisateur cultive un goût pour le trivial et le burlesque et porte un regard incisif sur les différences de classes sociales, jouant de manière jubilatoire avec les codes cinématographiques et les attentes du spectateur pour déployer une esthétique à la fois naturaliste et conceptuelle.
De Barking Dog (2000) à Parasite (2019), en passant par Memories of Murder (2003), The Host (2006) ou Le Transperceneige (2013), BONG Joon-ho met en abyme les mécanismes de la violence à travers des personnages confrontés à une société capitaliste qui les rejette. En développant des espaces qui enferment les protagonistes mais aussi les perdent dans leur immensité (Mother, 2009), ses films sont des oeuvres mutantes qui cristallisent les questions du rapport de l'individu au collectif (...)
Le cinéma du sud-coréen BONG Joon-ho se déploie dans un entremêlement de genres et de registres qui témoignent d'une attention toute particulière aux mécanismes de la servilité et des déterminismes. Le réalisateur cultive un goût pour le trivial et le burlesque et porte un regard incisif sur les différences de classes sociales, jouant de manière jubilatoire avec les codes cinématographiques et les attentes du spectateur pour déployer une esthétique à la fois naturaliste et conceptuelle.
De Barking Dog (2000) à Parasite (2019), en passant par Memories of Murder (2003), The Host (2006) ou Le Transperceneige (2013), BONG Joon-ho met en abyme les mécanismes de la violence à travers des personnages confrontés à une société capitaliste qui les rejette. En développant des espaces qui enferment les protagonistes mais aussi les perdent dans leur immensité (Mother, 2009), ses films sont des oeuvres mutantes qui cristallisent les questions du rapport de l'individu au collectif (...)