ContreTemps N° 44
Métropolisation (2). Le droit et la ville, le droit à la ville

Par : Francis Sitel
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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.286 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-84950-841-1
  • EAN9782849508411
  • Date de parution15/02/2020
  • ÉditeurSyllepse (Editions)

Résumé

Bien des ruptures avec l'existant sont à mettre en débat. Ruptures par rapport à tous ces drames de la ville. Cette omniprésence d'une misère qu'on s'efforce de ne pas voir : celle des sans-logis, celle des migrants... Ces moyens de transport bondés où s'épuisent des salariés condamnés des heures durant à franchir les kilomètres séparant leur domicile de leur lieu de travail. Cette juxtaposition d'espaces socialement ségrégatifs, ces ghettos modernes, les uns pour classes reléguées, les autres comme domaines sécurisés réservés aux riches et ultra-riches.
Comment une ville qui porte les marques de telles inégalités sociales pourrait-elle être en capacité de relever les défis qui menacent son devenir ? Défi écologique, pollutions et dérèglement climatique dégradant les conditions d'une vie humaine décente. Défi démocratique, puisque s'impose une dynamique de dépossession des citoyens au profit d'instances de plus en plus autonomisées : des municipalités vidées de leur substance dès lors que moyens financiers et pouvoir de décision sont dans la seule main de structures surplombantes, échappant gran­dement au suffrage universel.
Ce qui aurait du sens, c'est de bâtir pour ces élections une vision partagée d'une ville française des années 2020, créatrice de lien social, accueillante pour tous les âges et toutes les populations, é­co­no­mi­quement et socialement dynamique, adaptée à toutes les conséquences du changement climatique et contribuant à lutter contre celui-ci, protégeant la santé de ses habitants et notamment des plus fragiles, et proposant un habitat accessible à tous.
Bien des ruptures avec l'existant sont à mettre en débat. Ruptures par rapport à tous ces drames de la ville. Cette omniprésence d'une misère qu'on s'efforce de ne pas voir : celle des sans-logis, celle des migrants... Ces moyens de transport bondés où s'épuisent des salariés condamnés des heures durant à franchir les kilomètres séparant leur domicile de leur lieu de travail. Cette juxtaposition d'espaces socialement ségrégatifs, ces ghettos modernes, les uns pour classes reléguées, les autres comme domaines sécurisés réservés aux riches et ultra-riches.
Comment une ville qui porte les marques de telles inégalités sociales pourrait-elle être en capacité de relever les défis qui menacent son devenir ? Défi écologique, pollutions et dérèglement climatique dégradant les conditions d'une vie humaine décente. Défi démocratique, puisque s'impose une dynamique de dépossession des citoyens au profit d'instances de plus en plus autonomisées : des municipalités vidées de leur substance dès lors que moyens financiers et pouvoir de décision sont dans la seule main de structures surplombantes, échappant gran­dement au suffrage universel.
Ce qui aurait du sens, c'est de bâtir pour ces élections une vision partagée d'une ville française des années 2020, créatrice de lien social, accueillante pour tous les âges et toutes les populations, é­co­no­mi­quement et socialement dynamique, adaptée à toutes les conséquences du changement climatique et contribuant à lutter contre celui-ci, protégeant la santé de ses habitants et notamment des plus fragiles, et proposant un habitat accessible à tous.
Retours sur mai
Antoine Artous, Francis Sitel
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7,99 €
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