Che vuoi ? N° 18, 2002
Sublimer ?. Volume 1, La pulsion et l'acte

Par : L'Harmattan

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 22 juillet et le 24 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages226
  • PrésentationBroché
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-7475-3247-X
  • EAN9782747532471
  • Date de parution12/12/2002
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La sublimation, concept majeur de la psychanalyse, reste énigmatique. La théorie de la sublimation est restée inachevée, de l'aveu même de Freud. Entre la sublimation socialement valorisée, au point d'être parfois assignée comme but à la psychanalyse, et sa description métapsychologique comme une des destinées possibles de la pulsion, le chemin peut être scabreux. La thèse freudienne d'une transformation de l'activité sexuelle en activité sublimée, qui retient essentiellement la désexualisation du but et la valorisation sociale de l'objet, devient davantage compréhensible avec l'introduction de la notion de narcissisme.
La désexualisation n'est pas l'œuvre du refoulement, qui donne un destin autre à la pulsion. Comment expliquer ce postulat paradoxal ? La libido se détourne de la recherche objectale et investit la forme du corps, le moi. La pulsion conserve son caractère de poussée impérieuse, mais l'usage de cette force se tourne vers des buts dont les modèles restent, chez Freud, l'activité artistique et la réflexion intellectuelle.
Il y a production d'un objet qui échappe à la jouissance sexuelle. Le but et l'objet sont seuls modifiés. La notion de sublimation permet à Freud d'expliquer comment les forces inconscientes peuvent se mettre au service de la civilisation. Ce qui relie directement la pulsion à la valeur sociale est un travail, le " travail de la culture " (Kulturarbeit). Cependant, précise-t-il, la capacité de sublimation a des limites, il y a toujours un reste.
Quel est ce reste insublimable ? Dans quelles conditions la sublimation se produit-elle ? Qu'est-ce-qui s'y oppose ?
La sublimation, concept majeur de la psychanalyse, reste énigmatique. La théorie de la sublimation est restée inachevée, de l'aveu même de Freud. Entre la sublimation socialement valorisée, au point d'être parfois assignée comme but à la psychanalyse, et sa description métapsychologique comme une des destinées possibles de la pulsion, le chemin peut être scabreux. La thèse freudienne d'une transformation de l'activité sexuelle en activité sublimée, qui retient essentiellement la désexualisation du but et la valorisation sociale de l'objet, devient davantage compréhensible avec l'introduction de la notion de narcissisme.
La désexualisation n'est pas l'œuvre du refoulement, qui donne un destin autre à la pulsion. Comment expliquer ce postulat paradoxal ? La libido se détourne de la recherche objectale et investit la forme du corps, le moi. La pulsion conserve son caractère de poussée impérieuse, mais l'usage de cette force se tourne vers des buts dont les modèles restent, chez Freud, l'activité artistique et la réflexion intellectuelle.
Il y a production d'un objet qui échappe à la jouissance sexuelle. Le but et l'objet sont seuls modifiés. La notion de sublimation permet à Freud d'expliquer comment les forces inconscientes peuvent se mettre au service de la civilisation. Ce qui relie directement la pulsion à la valeur sociale est un travail, le " travail de la culture " (Kulturarbeit). Cependant, précise-t-il, la capacité de sublimation a des limites, il y a toujours un reste.
Quel est ce reste insublimable ? Dans quelles conditions la sublimation se produit-elle ? Qu'est-ce-qui s'y oppose ?
Tali tali
27,00 €