Cahiers d'Histoire N° 144, octobre-novembre-décembre 2019
Ecrire l'histoire des révolutions : un engagement

Par : Anne Jollet
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  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.33 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-917541-82-1
  • EAN9782917541821
  • Date de parution27/02/2020
  • ÉditeurAssociation Paul Langevin

Résumé

Ce numéro des Cahiers d'histoire se propose d'explorer les liens entre engagement politique et écriture de l'histoire des révolutions. Pour cela, il cherche à mettre en lumière la démarche d'historien-nes qui ont mené de front un travail historique et un engagement dans la Cité. "Engagement" ne doit pas être ici entendu comme la simple obtention de responsabilités au sein d'une organisation partisane (parti ou syndicat), mais comme la participation aux débats de société qui agitent la sphère publique.
Si leurs engagements peuvent relever d'orientations politiques différentes, ils et elles ont le point commun de s'appuyer sur une pensée critique et une volonté de promouvoir une transformation radicale des rapports sociaux. Ce choix n'est pas anodin : l'enjeu est en effet de comprendre en quoi le fait de s'inscrire dans une perspective critique, voire révolutionnaire, a des incidences sur la manière même d'appréhender l'objet historique "révolution" .
Cela implique une réflexion plus large sur la place de la subjectivité politique de l'historien-ne au sein du processus d'écriture de l'histoire. Ce rapport dialectique entre les savant-es et leurs objets de recherche a été clairement défini par Pierre Bourdieu. Il récuse l'opposition entre science (scholarship) et engagement (commitment), qui fut le fondement de nombreuses critiques de son engagement dans le contexte des grèves de décembre 1995 :
Ce numéro des Cahiers d'histoire se propose d'explorer les liens entre engagement politique et écriture de l'histoire des révolutions. Pour cela, il cherche à mettre en lumière la démarche d'historien-nes qui ont mené de front un travail historique et un engagement dans la Cité. "Engagement" ne doit pas être ici entendu comme la simple obtention de responsabilités au sein d'une organisation partisane (parti ou syndicat), mais comme la participation aux débats de société qui agitent la sphère publique.
Si leurs engagements peuvent relever d'orientations politiques différentes, ils et elles ont le point commun de s'appuyer sur une pensée critique et une volonté de promouvoir une transformation radicale des rapports sociaux. Ce choix n'est pas anodin : l'enjeu est en effet de comprendre en quoi le fait de s'inscrire dans une perspective critique, voire révolutionnaire, a des incidences sur la manière même d'appréhender l'objet historique "révolution" .
Cela implique une réflexion plus large sur la place de la subjectivité politique de l'historien-ne au sein du processus d'écriture de l'histoire. Ce rapport dialectique entre les savant-es et leurs objets de recherche a été clairement défini par Pierre Bourdieu. Il récuse l'opposition entre science (scholarship) et engagement (commitment), qui fut le fondement de nombreuses critiques de son engagement dans le contexte des grèves de décembre 1995 :
Pouvoirs et sociétés rurales
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Marie-Claude L'Huillier, Anne Jollet
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