20&21 N°146, avril-juin 2020
A l'intersection des dominations
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- Nombre de pages225
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.36 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-7246-3665-9
- EAN9782724636659
- Date de parution11/08/2020
- ÉditeurSciences Po (Les Presses de)
Résumé
Croisant race, classe et genre, le concept critique d'intersectionnalité s'est affirmé aux Etats-Unis dans les disciplines juridiques à la fin des années 1980. Forgé par la juriste Kimberlé W. Crenshaw, il avait pour ambition de montrer que les catégories juridiques empêchaient la prise en compte de l'expérience des femmes noires, situées à l'intersection de plusieurs rapports de pouvoir dans le traitement des violences faites aux femmes.
Dans quelle mesure ce concept peut-il être un outil pour les historiens ? Que signifie produire une histoire attentive à cette articulation des dominations ? Ce numéro a pour objectif de répondre à ces questions en explorant des espaces et des contextes historiques très différents, allant des colonies françaises à la métropole en passant par les Etats-Unis, le Pérou ou l'Allemagne. Des historiographies croisant des perspectives micro ou macro sont mobilisées ici pour décrire les reconfigurations des rapports sociaux qui forgent des expériences différenciées.
Enfin, l'usage du concept d'intersectionnalité permet de s'interroger non seulement sur la position située des protagonistes mais aussi, par extension, sur celle des institutions. L'enjeu est d'analyser l'imbrication des dominations pour en saisir les effets sur le quotidien des individus et les pratiques sociales des uns et des autres dans leur contexte spécifique.
Dans quelle mesure ce concept peut-il être un outil pour les historiens ? Que signifie produire une histoire attentive à cette articulation des dominations ? Ce numéro a pour objectif de répondre à ces questions en explorant des espaces et des contextes historiques très différents, allant des colonies françaises à la métropole en passant par les Etats-Unis, le Pérou ou l'Allemagne. Des historiographies croisant des perspectives micro ou macro sont mobilisées ici pour décrire les reconfigurations des rapports sociaux qui forgent des expériences différenciées.
Enfin, l'usage du concept d'intersectionnalité permet de s'interroger non seulement sur la position située des protagonistes mais aussi, par extension, sur celle des institutions. L'enjeu est d'analyser l'imbrication des dominations pour en saisir les effets sur le quotidien des individus et les pratiques sociales des uns et des autres dans leur contexte spécifique.
Croisant race, classe et genre, le concept critique d'intersectionnalité s'est affirmé aux Etats-Unis dans les disciplines juridiques à la fin des années 1980. Forgé par la juriste Kimberlé W. Crenshaw, il avait pour ambition de montrer que les catégories juridiques empêchaient la prise en compte de l'expérience des femmes noires, situées à l'intersection de plusieurs rapports de pouvoir dans le traitement des violences faites aux femmes.
Dans quelle mesure ce concept peut-il être un outil pour les historiens ? Que signifie produire une histoire attentive à cette articulation des dominations ? Ce numéro a pour objectif de répondre à ces questions en explorant des espaces et des contextes historiques très différents, allant des colonies françaises à la métropole en passant par les Etats-Unis, le Pérou ou l'Allemagne. Des historiographies croisant des perspectives micro ou macro sont mobilisées ici pour décrire les reconfigurations des rapports sociaux qui forgent des expériences différenciées.
Enfin, l'usage du concept d'intersectionnalité permet de s'interroger non seulement sur la position située des protagonistes mais aussi, par extension, sur celle des institutions. L'enjeu est d'analyser l'imbrication des dominations pour en saisir les effets sur le quotidien des individus et les pratiques sociales des uns et des autres dans leur contexte spécifique.
Dans quelle mesure ce concept peut-il être un outil pour les historiens ? Que signifie produire une histoire attentive à cette articulation des dominations ? Ce numéro a pour objectif de répondre à ces questions en explorant des espaces et des contextes historiques très différents, allant des colonies françaises à la métropole en passant par les Etats-Unis, le Pérou ou l'Allemagne. Des historiographies croisant des perspectives micro ou macro sont mobilisées ici pour décrire les reconfigurations des rapports sociaux qui forgent des expériences différenciées.
Enfin, l'usage du concept d'intersectionnalité permet de s'interroger non seulement sur la position située des protagonistes mais aussi, par extension, sur celle des institutions. L'enjeu est d'analyser l'imbrication des dominations pour en saisir les effets sur le quotidien des individus et les pratiques sociales des uns et des autres dans leur contexte spécifique.