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Le rocher blanc
Avis posté le 2022-08-27
Le rocher blanc
Seul élément de permanence dans un monde en perpétuel bouleversement, repère spirituel pour des âmes en proie au tumulte, le Rocher Blanc est aussi a priori le seul point commun entre quatre histoires situées à quatre siècles différents.
Des destins bousculés et tragiques, mais dont le Rocher Blanc semble faire ressortir toute l'humanité dans ce qu'elle a de meilleur - et dans toute sa folie désespérée.
Une lecture déroutante, qui résonne longtemps après.
Seul élément de permanence dans un monde en perpétuel bouleversement, repère spirituel pour des âmes en proie au tumulte, le Rocher Blanc est aussi a priori le seul point commun entre quatre histoires situées à quatre siècles différents.
Des destins bousculés et tragiques, mais dont le Rocher Blanc semble faire ressortir toute l'humanité dans ce qu'elle a de meilleur - et dans toute sa folie désespérée.
Une lecture déroutante, qui résonne longtemps après.

La ligne de nage
Avis posté le 2022-08-27
La ligne de nage
La nage comme une respiration, une nécessité, un moyen de rassembler ses pensées et d'affronter la vie - quand soudain, une fissure au fond de la piscine, métaphore de la mémoire qui s'effrite, vient tout dérégler.
Un roman surprenant, au style hypnotique, plein d'un humour et d'une ironie distillés par petites touches, empreint également de tendresse et de mélancolie.
La nage comme une respiration, une nécessité, un moyen de rassembler ses pensées et d'affronter la vie - quand soudain, une fissure au fond de la piscine, métaphore de la mémoire qui s'effrite, vient tout dérégler.
Un roman surprenant, au style hypnotique, plein d'un humour et d'une ironie distillés par petites touches, empreint également de tendresse et de mélancolie.

Le coeur ne cède pas
Avis posté le 2022-08-27
Le coeur ne cède pas
Après avoir dévoré les presque 2000 pages du Dossier M, quelle ne fut pas ma joie d'apprendre que Grégoire Bouillier avait récidivé avec Le cœur ne cède pas - "seulement" 912 pages, malheureusement. Quel plaisir de se promener dans les méandres de la pensée arborescente de l'auteur, de s'y perdre, de se laisser surprendre et dérouter.
Comment parler des livres de Grégoire Bouillier ? Un art consommé de la digression, qui va pourtant droit au but, touche droit au cœur. Une érudition jamais pesante. Un humour ravageur. Dans Le cœur ne cède pas, à partir d'un fait divers macabre et fou, Bouillier nous entraîne dans une entreprise elle aussi un peu folle, un tantinet obsessionnelle, mêlant l'autobiographie à la biographie, brouillant les pistes entre réalité et fiction en se jouant de tous les codes avec un enthousiasme presque enfantin, et en même temps un talent qui tient du génie.
Si je ne devais retenir qu'un livre de cette rentrée littéraire, ce serait assurément celui-ci.
Après avoir dévoré les presque 2000 pages du Dossier M, quelle ne fut pas ma joie d'apprendre que Grégoire Bouillier avait récidivé avec Le cœur ne cède pas - "seulement" 912 pages, malheureusement. Quel plaisir de se promener dans les méandres de la pensée arborescente de l'auteur, de s'y perdre, de se laisser surprendre et dérouter.
Comment parler des livres de Grégoire Bouillier ? Un art consommé de la digression, qui va pourtant droit au but, touche droit au cœur. Une érudition jamais pesante. Un humour ravageur. Dans Le cœur ne cède pas, à partir d'un fait divers macabre et fou, Bouillier nous entraîne dans une entreprise elle aussi un peu folle, un tantinet obsessionnelle, mêlant l'autobiographie à la biographie, brouillant les pistes entre réalité et fiction en se jouant de tous les codes avec un enthousiasme presque enfantin, et en même temps un talent qui tient du génie.
Si je ne devais retenir qu'un livre de cette rentrée littéraire, ce serait assurément celui-ci.