Retour







Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 11
Ceux que je suis
Avis posté le 2021-03-15
Splendide !
Papa est mort. Il n'avait pas 60 ans.
Lorsque leur père décède dans son petit appartement de la région parisienne, Marwan et ses frères sont sous le choc.
D'autant plus qu'il souhaitait que son corps soit rapatrié à Casablanca, au Maroc, là où il est né, où il a vécu, avant d'émigrer vers la France.
Pourquoi a-t-il décidé d'être enterré si loin ?
Pourquoi ne leur en a-t-il jamais parlé ?
Du Maroc, les frères n'en connaissent que peu de choses.
Leur père ne leur en a presque jamais parlé, lui qui voulait à tout prix qu'ils soient intégrés.
Du Maroc, les frères n'en ont que la gueule. Plus foncée que les autres. Gueule d'Arabe.
Et pourtant, ils doivent s'y rendre.
Marwan dans le même avion que le cercueil de son défunt père.
Les frères et leur mère, en voiture.
Retour sur la terre de leurs aïeux...
《Ceux que je suis》.
Nous sommes eux.
Nous sommes nos ancêtres.
Je suis eux.
Je suis mon père.
Je suis mon grand-père.
Cette histoire m'a profondément touchée, émue.
Parce que mon papa est Marocain, parce que je suis issue d'une double-culture et que j'en suis extrêmement fière.
Grâce à l'auteur, j'ai voyagé.
J'ai senti l'odeur du thé à la menthe, des pâtisseries orientales et des orangers.
Dans ce récit, Olivier Dorchamps raconte l'exil, les secrets enfouis, l'importance des racines, l'héritage culturel, les liens du sang (et ceux du cœur).
L'écriture est belle et sensible.
Douce et humble.
Une magnifique leçon sur la tolérance, l'amitié et l'amour !
Papa est mort. Il n'avait pas 60 ans.
Lorsque leur père décède dans son petit appartement de la région parisienne, Marwan et ses frères sont sous le choc.
D'autant plus qu'il souhaitait que son corps soit rapatrié à Casablanca, au Maroc, là où il est né, où il a vécu, avant d'émigrer vers la France.
Pourquoi a-t-il décidé d'être enterré si loin ?
Pourquoi ne leur en a-t-il jamais parlé ?
Du Maroc, les frères n'en connaissent que peu de choses.
Leur père ne leur en a presque jamais parlé, lui qui voulait à tout prix qu'ils soient intégrés.
Du Maroc, les frères n'en ont que la gueule. Plus foncée que les autres. Gueule d'Arabe.
Et pourtant, ils doivent s'y rendre.
Marwan dans le même avion que le cercueil de son défunt père.
Les frères et leur mère, en voiture.
Retour sur la terre de leurs aïeux...
《Ceux que je suis》.
Nous sommes eux.
Nous sommes nos ancêtres.
Je suis eux.
Je suis mon père.
Je suis mon grand-père.
Cette histoire m'a profondément touchée, émue.
Parce que mon papa est Marocain, parce que je suis issue d'une double-culture et que j'en suis extrêmement fière.
Grâce à l'auteur, j'ai voyagé.
J'ai senti l'odeur du thé à la menthe, des pâtisseries orientales et des orangers.
Dans ce récit, Olivier Dorchamps raconte l'exil, les secrets enfouis, l'importance des racines, l'héritage culturel, les liens du sang (et ceux du cœur).
L'écriture est belle et sensible.
Douce et humble.
Une magnifique leçon sur la tolérance, l'amitié et l'amour !

Insane Cravy
Avis posté le 2021-03-15
Bouleversant !
La jeune Catherine Scarhide souffre d'une forme d'analgésie congénitale.
Elle est ainsi privée de toute douleur, de toute sensation physique.
Catherine vit avec son père, Edward.
Un père neurologue et chirurgien plastique.
Un homme froid et austère.
Autoritaire et obsédé par la perfection.
Un homme qui devient même obsédé par sa fille.
Catherine est dotée d'une exceptionnelle beauté.
Une vraie poupée.
Les hommes en sont fous.
Les femmes en sont folles. De jalousie.
Catherine tente, tant bien que mal, de cacher ses blessures...
... jusqu'à ce qu'elle rencontre Matthew, son sauveur.
Un thriller psychologique bouleversant !
Je me suis beaucoup attachée à Catherine, qui souffrait en silence, qui continuait à protéger son père malgré la violence exercée sur elle, qui restait courageuse et forte malgré les sévices endurés.
J'ai souvent eu envie d'entrer dans le roman, de rassurer Catherine, de devenir sa copine.
Des chapitres courts et prenants.
Une plume fluide et efficace.
Une tension qui va crescendo.
Un récit qui nous surprend sans cesse.
La psychologie des personnages est extrêmement bien travaillée.
On suit l'histoire d'une jeune fille, de son enfance à son adolescence, élevée dans une famille monoparentale, par une figure paternelle autoritaire et malsaine. Patriarcale.
La jeune Catherine Scarhide souffre d'une forme d'analgésie congénitale.
Elle est ainsi privée de toute douleur, de toute sensation physique.
Catherine vit avec son père, Edward.
Un père neurologue et chirurgien plastique.
Un homme froid et austère.
Autoritaire et obsédé par la perfection.
Un homme qui devient même obsédé par sa fille.
Catherine est dotée d'une exceptionnelle beauté.
Une vraie poupée.
Les hommes en sont fous.
Les femmes en sont folles. De jalousie.
Catherine tente, tant bien que mal, de cacher ses blessures...
... jusqu'à ce qu'elle rencontre Matthew, son sauveur.
Un thriller psychologique bouleversant !
Je me suis beaucoup attachée à Catherine, qui souffrait en silence, qui continuait à protéger son père malgré la violence exercée sur elle, qui restait courageuse et forte malgré les sévices endurés.
J'ai souvent eu envie d'entrer dans le roman, de rassurer Catherine, de devenir sa copine.
Des chapitres courts et prenants.
Une plume fluide et efficace.
Une tension qui va crescendo.
Un récit qui nous surprend sans cesse.
La psychologie des personnages est extrêmement bien travaillée.
On suit l'histoire d'une jeune fille, de son enfance à son adolescence, élevée dans une famille monoparentale, par une figure paternelle autoritaire et malsaine. Patriarcale.

Le ciel de la chapelle Sixtine
Avis posté le 2021-03-15
Passionnant, extraordinaire !
Italie. Bologne. Début du XVIème siècle.
Aurelio tombe sous le charme de l'《Ange au chandelier》, oeuvre de Michel-Ange Buonarotti.
Depuis, il n'a qu'un seul rêve : travailler avec le célèbre sculpteur.
Rome. La Ville éternelle.
Celle qui accueillera Aurelio dans ses bras et où l'apprenti de Buonarotti il deviendra.
Jules II, il papa terribile, ordonne à Michel-Ange la réalisation du plafond de la chapelle Sixtine.
Aurelio assistera aux tourments de son maître, aux luttes qui agitent Rome et à la création du plus grand chef-d'oeuvre de la chrétienté inauguré le 31 octobre 1512.
Ce roman est pa-ssio-nnant ! Extraordinaire !
Mais pourquoi est-il si peu connu ??!
J'ai pris mon temps pour le lire, j'ai savouré ce fabuleux voyage dans le temps, dans cette Rome d'antan.
Je m'y suis baladée. J'ai traversé le Tibre pour atteindre le Castel Sant'Angelo. J'ai entendu les pas sur le pavé. J'ai admiré de splendides palais. J'y ai même croisé quelques courtisanes. J'ai rencontré d'illustres personnages tels que le pape Jules II, Granacci, Roselli, Bramante, Raphaël, et bien sûr... Michel-Angelo Buonarotti, il maestro, qui réalisa, entre autres, 《la Pietà》, le 《David》, la coupole de la basilique Saint-Pierre et... ce fameux ciel de la chapelle Sixtine.
J'ai appris à connaître ce génie capable de sculpter dans un seul bloc de marbre, de réaliser de splendides fresques représentant plusieurs centaines de personnages mythologiques et bibliques, mais aussi cet homme en proie à ses démons intérieurs, luttant contre une sexualité refoulée, un homme manquant de confiance en lui.
Dans ce récit, le travail de documentation est incroyable !
L'auteur a d'ailleurs dit : 《L'écriture du livre depuis les premières lectures m'a pris autant de temps que la composition des fresques de la chapelle Sixtine.》
On en apprend sur les différentes techniques picturales telles que la réalisation des cartons, la fabrication et l'application de l'intonaco, l'obtention des couleurs.
Mais aussi sur les difficultés physiques (artistes suspendus à plusieurs mètres de hauteur sur des échafaudages en bois, la nuque pliée) et techniques (moisissures, erreurs impossibles au risque de tout détruire).
Saviez-vous que le terme 《Dominicains》vient du latin domini canes signifiant 《chiens du Seigneur》?
Savez-vous pourquoi sont-ce des gardes suisses qui sont chargés de la surveillance du Vatican ?
Saviez-vous que l'anneau papal contient des éclats de bois de la croix de Jésus ?
Amateurs d'Art, d'Histoire et d'Histoire de l'art, ce bijou est pour vous !
Italie. Bologne. Début du XVIème siècle.
Aurelio tombe sous le charme de l'《Ange au chandelier》, oeuvre de Michel-Ange Buonarotti.
Depuis, il n'a qu'un seul rêve : travailler avec le célèbre sculpteur.
Rome. La Ville éternelle.
Celle qui accueillera Aurelio dans ses bras et où l'apprenti de Buonarotti il deviendra.
Jules II, il papa terribile, ordonne à Michel-Ange la réalisation du plafond de la chapelle Sixtine.
Aurelio assistera aux tourments de son maître, aux luttes qui agitent Rome et à la création du plus grand chef-d'oeuvre de la chrétienté inauguré le 31 octobre 1512.
Ce roman est pa-ssio-nnant ! Extraordinaire !
Mais pourquoi est-il si peu connu ??!
J'ai pris mon temps pour le lire, j'ai savouré ce fabuleux voyage dans le temps, dans cette Rome d'antan.
Je m'y suis baladée. J'ai traversé le Tibre pour atteindre le Castel Sant'Angelo. J'ai entendu les pas sur le pavé. J'ai admiré de splendides palais. J'y ai même croisé quelques courtisanes. J'ai rencontré d'illustres personnages tels que le pape Jules II, Granacci, Roselli, Bramante, Raphaël, et bien sûr... Michel-Angelo Buonarotti, il maestro, qui réalisa, entre autres, 《la Pietà》, le 《David》, la coupole de la basilique Saint-Pierre et... ce fameux ciel de la chapelle Sixtine.
J'ai appris à connaître ce génie capable de sculpter dans un seul bloc de marbre, de réaliser de splendides fresques représentant plusieurs centaines de personnages mythologiques et bibliques, mais aussi cet homme en proie à ses démons intérieurs, luttant contre une sexualité refoulée, un homme manquant de confiance en lui.
Dans ce récit, le travail de documentation est incroyable !
L'auteur a d'ailleurs dit : 《L'écriture du livre depuis les premières lectures m'a pris autant de temps que la composition des fresques de la chapelle Sixtine.》
On en apprend sur les différentes techniques picturales telles que la réalisation des cartons, la fabrication et l'application de l'intonaco, l'obtention des couleurs.
Mais aussi sur les difficultés physiques (artistes suspendus à plusieurs mètres de hauteur sur des échafaudages en bois, la nuque pliée) et techniques (moisissures, erreurs impossibles au risque de tout détruire).
Saviez-vous que le terme 《Dominicains》vient du latin domini canes signifiant 《chiens du Seigneur》?
Savez-vous pourquoi sont-ce des gardes suisses qui sont chargés de la surveillance du Vatican ?
Saviez-vous que l'anneau papal contient des éclats de bois de la croix de Jésus ?
Amateurs d'Art, d'Histoire et d'Histoire de l'art, ce bijou est pour vous !

L'ami
Avis posté le 2021-03-11
Un roman déroutant !
Guy et Chantal sont de merveilleux voisins.
Avec eux, Thierry et Lisa partagent d'excellents moments.
Une authentique amitié s'est créée.
Jusqu'au jour où... leur maison est encerclée par les Forces de l'ordre.
Mais qu'est-il arrivé ?
Guy, ce sympathique Guy, est en réalité l'auteur présumé de plusieurs viols et meurtres d'une dizaine d'enfants et de jeunes filles.
Peu à peu, Thierry voit des trous se former dans le jardin de ses voisins...
De la tension.
Du rythme.
Des phrases courtes.
J'ai été happée dès les premières pages !
Qu'ont-ils bien pu rater ?
Pourquoi n'ont-ils rien vu, rien entendu ?
Colère. Tristesse. Culpabilité.
Chacun réagit à sa manière.
Et c'est le parcours de Thierry, plus que celui de Lisa, que l'auteure nous propose de suivre.
J'ai éprouvé tant de compassion pour cet homme.
Cet homme qui s'en veut de n'avoir rien vu, cet homme qui perd sa femme petit à petit, cet homme qui se retrouve seul au monde et qui glisse doucement...
Comment continuer à vivre, comment revivre, comment renaître après un tel choc ?
Pour Thierry, c'est le début d'une longue et bouleversante quête initiatique.
Pourquoi réagit-il si différemment ?
Que s'est-il passé dans sa vie, son enfance, son adolescence ?
Un roman déroutant !
L'auteure nous offre une splendide fresque de l'âme humaine.
Guy et Chantal sont de merveilleux voisins.
Avec eux, Thierry et Lisa partagent d'excellents moments.
Une authentique amitié s'est créée.
Jusqu'au jour où... leur maison est encerclée par les Forces de l'ordre.
Mais qu'est-il arrivé ?
Guy, ce sympathique Guy, est en réalité l'auteur présumé de plusieurs viols et meurtres d'une dizaine d'enfants et de jeunes filles.
Peu à peu, Thierry voit des trous se former dans le jardin de ses voisins...
De la tension.
Du rythme.
Des phrases courtes.
J'ai été happée dès les premières pages !
Qu'ont-ils bien pu rater ?
Pourquoi n'ont-ils rien vu, rien entendu ?
Colère. Tristesse. Culpabilité.
Chacun réagit à sa manière.
Et c'est le parcours de Thierry, plus que celui de Lisa, que l'auteure nous propose de suivre.
J'ai éprouvé tant de compassion pour cet homme.
Cet homme qui s'en veut de n'avoir rien vu, cet homme qui perd sa femme petit à petit, cet homme qui se retrouve seul au monde et qui glisse doucement...
Comment continuer à vivre, comment revivre, comment renaître après un tel choc ?
Pour Thierry, c'est le début d'une longue et bouleversante quête initiatique.
Pourquoi réagit-il si différemment ?
Que s'est-il passé dans sa vie, son enfance, son adolescence ?
Un roman déroutant !
L'auteure nous offre une splendide fresque de l'âme humaine.

Protocole gouvernante
Avis posté le 2021-03-11
Suivez le protocole...
111 points.
111 parties composent ce protocole.
Et quel protocole !
La deuxième personne du pluriel.
Une infiltration.
C'est elle. C'est nous. C'est vous.
Elle, c'est la gouvernante.
Celle qui s'installe dans une jolie maison, chez une famille aisée.
Celle qui va suivre ce fameux protocole à la lettre.
Celle qui va procéder à un sabotage, petit à petit, quotidiennement...
... Un infime phénomène qui va engendrer des effets majeurs.
D'ailleurs, tous ses faits et gestes ne sont pas isolés...
Les membres de la petite famille ne se doutent de rien.
Et tout ce qu'ils subissent a déjà été vécu par d'autres.
Ils sont transposables.
Interchangeables.
Manipulables.
Quelque chose se trame.
Mais quoi ?
Une action d'envergure se prépare et, dans l'ombre, beaucoup y concourent.
L'écriture est fluide.
La tension est palpable.
L'atmosphère est pesante.
L'auteur sait nous mener habilement jusqu'au twist final...
Quelques jours après avoir lu ce roman, je suis toujours incapable de dire si j'ai aimé ou non.
Je reste un peu déroutée...
111 points.
111 parties composent ce protocole.
Et quel protocole !
La deuxième personne du pluriel.
Une infiltration.
C'est elle. C'est nous. C'est vous.
Elle, c'est la gouvernante.
Celle qui s'installe dans une jolie maison, chez une famille aisée.
Celle qui va suivre ce fameux protocole à la lettre.
Celle qui va procéder à un sabotage, petit à petit, quotidiennement...
... Un infime phénomène qui va engendrer des effets majeurs.
D'ailleurs, tous ses faits et gestes ne sont pas isolés...
Les membres de la petite famille ne se doutent de rien.
Et tout ce qu'ils subissent a déjà été vécu par d'autres.
Ils sont transposables.
Interchangeables.
Manipulables.
Quelque chose se trame.
Mais quoi ?
Une action d'envergure se prépare et, dans l'ombre, beaucoup y concourent.
L'écriture est fluide.
La tension est palpable.
L'atmosphère est pesante.
L'auteur sait nous mener habilement jusqu'au twist final...
Quelques jours après avoir lu ce roman, je suis toujours incapable de dire si j'ai aimé ou non.
Je reste un peu déroutée...

Des diables et des saints
Avis posté le 2021-03-11
Immense coup de cœur !
Qui ne connaît pas Joe ?
Ce vieil homme que l'on croise tantôt dans une gare, tantôt dans un aéroport.
Ses doigts agiles courent sur le clavier des pianos publics.
Ses scènes sentent le rail et le kérosène.
Lui, il attend quelqu'un.
Une femme.
Qui viendra.
Un jour, peut-être.
Il (l') attend.
Joe nous raconte son histoire.
Elle a commencé il y a cinquante ans.
Le 2 mai 1969, 18H14.
Joe attrape la pire des maladies.
Le voilà orphelin.
Plus de parents. Plus de petite sœur.
Une maladie incurable. Celle qu'on fuit à tout prix.
Plus de meilleur ami.
Il sera ballotté de foyers en maisons d'accueil, avant d'arriver au bout du monde : Les Confins.
Une plongée dans l'enfance sordide de Joe et de ses copains d'infortune.
Une écriture merveilleuse, majestueuse.
Une plume poétique, musicale.
Comment ne pas s'attacher à ces personnages, ces petits personnages, ces enfants, dont on découvre les personnalités et les failles ?
Comment ne pas avoir envie de les aider à s'échapper, eux qui n'ont trouvé, comme seule bouffée d'oxygène, que leurs réunions nocturnes ?
Comment ne pas avoir envie de les prendre dans nos bras, de les rassurer ?
Un roman extraordinaire !
Un roman qui m'a fait mal, qui m'a émue, qui m'a touchée.
Un roman d'amour et d'amitié, de tragique et de comique, de violence et de tendresse.
Une magnifique histoire de ces gosses liés par l'adversité.
À peine refermé, j'ai eu envie m'y replonger !
De retrouver Joe et ses amis de la Vigie (surtout Momo et Souzix).
Envie de le voir et de l'entendre jouer du piano.
D'assister à sa relation d'amour-haine avec sa Rose.
De laisser le froid s'immiscer, mes mains geler, à leurs côtés, sur le toit de l'orphelinat.
Envie de les voir grandir, de les voir vieillir.
Verdict ? Un immense coup de cœur !
Qui ne connaît pas Joe ?
Ce vieil homme que l'on croise tantôt dans une gare, tantôt dans un aéroport.
Ses doigts agiles courent sur le clavier des pianos publics.
Ses scènes sentent le rail et le kérosène.
Lui, il attend quelqu'un.
Une femme.
Qui viendra.
Un jour, peut-être.
Il (l') attend.
Joe nous raconte son histoire.
Elle a commencé il y a cinquante ans.
Le 2 mai 1969, 18H14.
Joe attrape la pire des maladies.
Le voilà orphelin.
Plus de parents. Plus de petite sœur.
Une maladie incurable. Celle qu'on fuit à tout prix.
Plus de meilleur ami.
Il sera ballotté de foyers en maisons d'accueil, avant d'arriver au bout du monde : Les Confins.
Une plongée dans l'enfance sordide de Joe et de ses copains d'infortune.
Une écriture merveilleuse, majestueuse.
Une plume poétique, musicale.
Comment ne pas s'attacher à ces personnages, ces petits personnages, ces enfants, dont on découvre les personnalités et les failles ?
Comment ne pas avoir envie de les aider à s'échapper, eux qui n'ont trouvé, comme seule bouffée d'oxygène, que leurs réunions nocturnes ?
Comment ne pas avoir envie de les prendre dans nos bras, de les rassurer ?
Un roman extraordinaire !
Un roman qui m'a fait mal, qui m'a émue, qui m'a touchée.
Un roman d'amour et d'amitié, de tragique et de comique, de violence et de tendresse.
Une magnifique histoire de ces gosses liés par l'adversité.
À peine refermé, j'ai eu envie m'y replonger !
De retrouver Joe et ses amis de la Vigie (surtout Momo et Souzix).
Envie de le voir et de l'entendre jouer du piano.
D'assister à sa relation d'amour-haine avec sa Rose.
De laisser le froid s'immiscer, mes mains geler, à leurs côtés, sur le toit de l'orphelinat.
Envie de les voir grandir, de les voir vieillir.
Verdict ? Un immense coup de cœur !

Cauchemar
Avis posté le 2021-03-11
Un véritable page-turner !
Direction... les États-Unis.
Plus précisément, Acacia Pines.
Quel joli nom pour une ville.
Alyssa Stone disparaît.
On la retrouve.
Vivante.
Enchaînée.
Dans une cave.
Fin de l'histoire ?
C'est mal connaître Paul Cleave.
...
Tout commence.
Douze ans plus tard.
Alyssa disparaît de nouveau.
Le cauchemar recommence...
Noah Harper, contraint de quitter la ville douze ans auparavant, revient.
Et il est bien décidé à résoudre cette affaire, coûte que coûte.
Une écriture fluide.
Des personnages complexes.
Des chapitres courts.
Des rebondissements.
Aucune attente.
De l'action non-stop.
Nous sommes tenus en haleine, jusqu'au bout.
Une véritable immersion.
Un véritable page-turner.
Une addiction.
Ne sont-ce pas là tous les ingrédients d'un bon thriller ?
Direction... les États-Unis.
Plus précisément, Acacia Pines.
Quel joli nom pour une ville.
Alyssa Stone disparaît.
On la retrouve.
Vivante.
Enchaînée.
Dans une cave.
Fin de l'histoire ?
C'est mal connaître Paul Cleave.
...
Tout commence.
Douze ans plus tard.
Alyssa disparaît de nouveau.
Le cauchemar recommence...
Noah Harper, contraint de quitter la ville douze ans auparavant, revient.
Et il est bien décidé à résoudre cette affaire, coûte que coûte.
Une écriture fluide.
Des personnages complexes.
Des chapitres courts.
Des rebondissements.
Aucune attente.
De l'action non-stop.
Nous sommes tenus en haleine, jusqu'au bout.
Une véritable immersion.
Un véritable page-turner.
Une addiction.
Ne sont-ce pas là tous les ingrédients d'un bon thriller ?

Serge
Avis posté le 2021-03-09
Sans plus.
Serge.
Quinquagénaire.
Négatif.
Froid.
Hautain.
Condescendant.
Râleur.
Exécrable.
Serge fait partie d'une fratrie de trois enfants avec Jean, le narrateur, et Nana, la 《petite sœur》.
Un trio oublieux et désinvolte.
Ça s'engueule et ça se rabiboche.
De parents Juifs (de père surtout), ils n'ont rien gardé de ces origines.
Jusqu'à ce que Joséphine, nièce du narrateur, décide de partir pour Auschwitz.
Le but ? Se recueillir sur les lieux d'horreur qu'ont vu leurs ancêtres, déportés et/ou morts parce que Juifs.
Cette visite à Auschwitz est d'ailleurs, selon moi, la scène-clé du roman.
De là, tout s'articulera.
Dans ce roman, il est question du temps qui passe et du vieillissement, du devoir de mémoire, des liens familiaux.
Du rythme.
Des clichés.
Du sarcasme.
Des vacheries.
De l'humour parfois.
Malheureusement, je n'ai pu m'attacher à aucun des personnages.
Et ce n'est pas un livre qui m'a touchée, marquée, malgré les thèmes abordés.
Je l'ai même oublié une fois refermé...
Mais cette lecture fut appréciable, sur le moment.
Serge.
Quinquagénaire.
Négatif.
Froid.
Hautain.
Condescendant.
Râleur.
Exécrable.
Serge fait partie d'une fratrie de trois enfants avec Jean, le narrateur, et Nana, la 《petite sœur》.
Un trio oublieux et désinvolte.
Ça s'engueule et ça se rabiboche.
De parents Juifs (de père surtout), ils n'ont rien gardé de ces origines.
Jusqu'à ce que Joséphine, nièce du narrateur, décide de partir pour Auschwitz.
Le but ? Se recueillir sur les lieux d'horreur qu'ont vu leurs ancêtres, déportés et/ou morts parce que Juifs.
Cette visite à Auschwitz est d'ailleurs, selon moi, la scène-clé du roman.
De là, tout s'articulera.
Dans ce roman, il est question du temps qui passe et du vieillissement, du devoir de mémoire, des liens familiaux.
Du rythme.
Des clichés.
Du sarcasme.
Des vacheries.
De l'humour parfois.
Malheureusement, je n'ai pu m'attacher à aucun des personnages.
Et ce n'est pas un livre qui m'a touchée, marquée, malgré les thèmes abordés.
Je l'ai même oublié une fois refermé...
Mais cette lecture fut appréciable, sur le moment.