Willa Cather,"Death comes for the archbishop"

Par : Marie-Claude Perrin-Chenour

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  • Nombre de pages119
  • PrésentationBroché
  • Poids0.205 kg
  • Dimensions15,1 cm × 23,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-86460-377-2
  • EAN9782864603771
  • Date de parution18/12/1999
  • CollectionCNED-Didier concours
  • ÉditeurDidier-Erudition

Résumé

Dans Death Comes for the Archbishop, Willa Cather a porté à sa perfection l'art de la forme qu'elle défendait dans son esse " Le roman démeublé ". Considérant que " c'est l'inexplicable présence du non-dit [...] qui donne sa plus haute valeur au roman, au théâtre ou à la poésie ", elle pratique un art de l'épure et procède par " sélection " et " simplification ". Pour relater cette histoire de missionnaires français partis évangéliser les Indiens du Nouveau-Mexique au XIXe siècle, elle a conçu un récit dont la composition épouse étroitement le propos. Dans ce roman fait d'incessants voyages, il n'y a pas de chemin direct, mais des bifurcations, des embranchements, des croisements, des rencontres et parfois des obstacles ou des jalons. Les histoires se mêlent aux légendes et aux anecdotes pour former un récit polyvoque, à l'instar d'un pays composite où l'oralité tient une plus grande place que le discours écrit. Comme les fresques de Puvis de Chavannes dont elle disait s'être inspirée, Willa Cather juxtapose les scènes, avance par petites touches, sans jamais forcer le trait. En fait, comme se prêtres qui apprennent pas à pas à découvrir un pays étrange, elle remonte dans la mémoire collective pour établir une trans-mission entre deux mondes et plusieurs cultures.
Dans Death Comes for the Archbishop, Willa Cather a porté à sa perfection l'art de la forme qu'elle défendait dans son esse " Le roman démeublé ". Considérant que " c'est l'inexplicable présence du non-dit [...] qui donne sa plus haute valeur au roman, au théâtre ou à la poésie ", elle pratique un art de l'épure et procède par " sélection " et " simplification ". Pour relater cette histoire de missionnaires français partis évangéliser les Indiens du Nouveau-Mexique au XIXe siècle, elle a conçu un récit dont la composition épouse étroitement le propos. Dans ce roman fait d'incessants voyages, il n'y a pas de chemin direct, mais des bifurcations, des embranchements, des croisements, des rencontres et parfois des obstacles ou des jalons. Les histoires se mêlent aux légendes et aux anecdotes pour former un récit polyvoque, à l'instar d'un pays composite où l'oralité tient une plus grande place que le discours écrit. Comme les fresques de Puvis de Chavannes dont elle disait s'être inspirée, Willa Cather juxtapose les scènes, avance par petites touches, sans jamais forcer le trait. En fait, comme se prêtres qui apprennent pas à pas à découvrir un pays étrange, elle remonte dans la mémoire collective pour établir une trans-mission entre deux mondes et plusieurs cultures.
The Grapes of Wrath
Anne-Marie Paquet-Deyris, Marie-Claude Perrin-Chenour
E-book
14,99 €