Jack Kerouac est né en 1922 à Lowell, Massachusetts, dans une famille d'origine canadienne-française. Étudiant à Columbia, marin durant la Seconde Guerre mondiale, il rencontre à New York, en 1944, William Burroughs et Allen Ginsberg, avec lesquels il mène une vie de bohème à Greenwich Village. Nuits sans sommeil, alcool et drogues, sexe et homosexualité, délires poétiques et jazz bop ou cool, vagabondages sans argent à travers les États-Unis, de New York à San Francisco, de Denver à La Nouvelle-Orléans, et jusqu'à Mexico, vie collective trépidante ou quête solitaire aux lisières de la folie ou de la sagesse, révolte mystique et recherche du satori sont quelques-unes des caractéristiques de ce mode de vie qui est un défi à l'Amérique conformiste et bien-pensante. Après son premier livre, The Town and the City (1950), il met au point une technique nouvelle très spontanée, à laquelle on a donné le nom de "littérature de l'instant" et qui aboutira à la publication de Sur la route en 1957, centré sur le personnage obscur et fascinant de Dean Moriarty (Neal Cassady). Il est alors considéré comme le chef de file de la beat generation. Après une voyage à Tanger, Paris et Londres, il s'installe avec sa mère à Long Island puis en Floride, et publie, entre autres, Les Souterrains, Les clochards célestes, Le vagabond solitaire, Anges de la désolation et Big Sur. Jack Kerouac est mort le 21 octobre 1969, à l'âge de quarante-sept ans.
Vraie blonde, et autres
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- Nombre de pages254
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.15 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,7 cm
- ISBN2-07-030262-8
- EAN9782070302628
- Date de parution18/09/2003
- CollectionFolio
- ÉditeurGallimard
- TraducteurPierre Guglielmina
Résumé
Fiction ou essai, récit de voyage ou improvisation sur le be-bop, technique d'écriture ou souvenir d'enfance, blonde rencontrée sur le bord de la route ou lecture fiévreuse de Céline, la " prose spontanée " de jack Kerouac abolit les genres, emballe la musique des émotions, perce " le secret de la langue parlée " et entend bien être " la seule façon d'exprimer la vitesse et la tension, et les niaiseries extatiques de l'époque ". L'emblématique mot Beat, qui avait commencé par claquer comme un cri de guerre lancé contre une Amérique conquérante mais aphasique, puis s'était transformé en cri de ralliement de la grande famille hippie nostalgique, n'aura été en somme qu'un murmure seulement adressé à Kerouac : " A Lowell, je suis allé dans la vieille église où je fus confirmé et je me suis agenouillé, et brusquement j'ai compris "beat veut dire béatitude, béatitude". " Cette béatitude qui triomphe de l'horreur de Kerouac face à la bêtise fournit huit bonnes raisons de publier ces textes inédits : opulence formelle, violence délétère, allégresse inconsolable, plénitude inique, cruauté, impureté, belligérance calculée, injustice garantie.
Fiction ou essai, récit de voyage ou improvisation sur le be-bop, technique d'écriture ou souvenir d'enfance, blonde rencontrée sur le bord de la route ou lecture fiévreuse de Céline, la " prose spontanée " de jack Kerouac abolit les genres, emballe la musique des émotions, perce " le secret de la langue parlée " et entend bien être " la seule façon d'exprimer la vitesse et la tension, et les niaiseries extatiques de l'époque ". L'emblématique mot Beat, qui avait commencé par claquer comme un cri de guerre lancé contre une Amérique conquérante mais aphasique, puis s'était transformé en cri de ralliement de la grande famille hippie nostalgique, n'aura été en somme qu'un murmure seulement adressé à Kerouac : " A Lowell, je suis allé dans la vieille église où je fus confirmé et je me suis agenouillé, et brusquement j'ai compris "beat veut dire béatitude, béatitude". " Cette béatitude qui triomphe de l'horreur de Kerouac face à la bêtise fournit huit bonnes raisons de publier ces textes inédits : opulence formelle, violence délétère, allégresse inconsolable, plénitude inique, cruauté, impureté, belligérance calculée, injustice garantie.