Vivre(s). Malaise dans la culture alimentaire

Par : Valentin Husson
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  • Nombre de pages205
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions13,0 cm × 19,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-909140-35-3
  • EAN9782909140353
  • Date de parution27/07/2018
  • CollectionCollection bleue. Essais
  • ÉditeurLes Contemporains favoris

Résumé

Mange-t-on pour vivre ou vit-on pour manger ? La question est peut-être mal posée. Car ce qu'il faudrait affirmer : c'est que le vivant mange la vie à pleines dents, et que vivre n'est qu'une métonymie de "vivres". Voilà l'hypothèse de cet essai. La vie doit dès lors être pensée à partir d'un certain régime d'alimentation. Traduire Freud, pour aujourd'hui, c'est sans doute soutenir que le malaise dans notre culture est désormais alimentaire.
Dégoût pour la vie, manque d'appétit pour elle, quand le vivant a en assez "soupé" et trinqué, il lui faut retrouver le goût de vivre. Comment réalimenter la vie ? Comment la vitaminer ? Comment, encore, lui donner envie de vivre, alors même que tout concourt à l'en dégoûter (terrorisme, catastrophes écologiques, famine, dépressions en tous genres) ? Cela engage l'écologie, et l'économie libidinale.
Une diététhique reste donc à penser. Car vivre ne se peut sans quelque envie de vivre(s). Voilà pourquoi le vivant n'est que ce qu'il mange. Ce livre essaye d'interroger l'histoire de la philosophie, de Platon jusqu'à Levinas, afin de nourrir notre appétit et notre soif de vivre(s), et de nous libérer de l'ascétisme morbide, dont le nom le plus récent fut : Heidegger.
Mange-t-on pour vivre ou vit-on pour manger ? La question est peut-être mal posée. Car ce qu'il faudrait affirmer : c'est que le vivant mange la vie à pleines dents, et que vivre n'est qu'une métonymie de "vivres". Voilà l'hypothèse de cet essai. La vie doit dès lors être pensée à partir d'un certain régime d'alimentation. Traduire Freud, pour aujourd'hui, c'est sans doute soutenir que le malaise dans notre culture est désormais alimentaire.
Dégoût pour la vie, manque d'appétit pour elle, quand le vivant a en assez "soupé" et trinqué, il lui faut retrouver le goût de vivre. Comment réalimenter la vie ? Comment la vitaminer ? Comment, encore, lui donner envie de vivre, alors même que tout concourt à l'en dégoûter (terrorisme, catastrophes écologiques, famine, dépressions en tous genres) ? Cela engage l'écologie, et l'économie libidinale.
Une diététhique reste donc à penser. Car vivre ne se peut sans quelque envie de vivre(s). Voilà pourquoi le vivant n'est que ce qu'il mange. Ce livre essaye d'interroger l'histoire de la philosophie, de Platon jusqu'à Levinas, afin de nourrir notre appétit et notre soif de vivre(s), et de nous libérer de l'ascétisme morbide, dont le nom le plus récent fut : Heidegger.

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Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Un philosophe pour l'avenir
Un premier ouvrage qui annonce une oeuvre philosophique à contre-courant de toute morosité, à la fois puissante, pensante, érudite et ancrée dans le vécu concret.
Un premier ouvrage qui annonce une oeuvre philosophique à contre-courant de toute morosité, à la fois puissante, pensante, érudite et ancrée dans le vécu concret.