Visiteurs photographes au musée

Par : Serge Chaumier, Anne Krebs, Mélanie Roustan

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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • Poids0.58 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-11-009212-0
  • EAN9782110092120
  • Date de parution01/01/2013
  • CollectionMusées-Mondes
  • ÉditeurDocumentation Française (La)

Résumé

Les visiteurs photographes posent une série de questions aux chercheurs en cela qu’ils interrogent l’institution du musée dans ses choix, ses orientations et dans son rapport à la société. L’autorisation ou l’interdiction faite aux publics de photographier ne relève pas seulement du juridique ou de la conservation préventive. Une philosophie du muséal s’y exprime dès lors que la photographie peut être un instrument de partage et d’appropriation, c’est-à-dire de médiation entre des oeuvres, ceux qui en assurent la protection et l’exposition, et ceux qui les découvrent lors d’une visite.
Interdire ou favoriser la prise de vue, ce n’est alors pas seulement une mesure de simple gestion. Les nouvelles technologies ont bouleversé les usages de la photographie : tout à la fois la production des clichés (numérique, miniaturisation, smartphones), leurs appropriations et leurs diffusions (internet et ses espaces coopératifs et participatifs). Dans le même temps, la photographie a gagné ses lettres de noblesse comme discipline artistique et envahit les cimaises des musées, mais elle serait mise en cause par ceux-ci comme pratique populaire, cet art moyen qui conduit le visiteur à produire ses propres représentations.
Il est alors paradoxal de voir certains musées inviter le visiteur à mettre en ligne ses clichés (muséum de Toulouse, musée des beaux-arts de Montréal avec l’exposition Imagine…) ou à constituer son exposition virtuelle en ligne à partir de ses propres photographies (Musetrek, expérimenté au Louvre), quand d’autres institutions, à l’inverse, interdisent la prise de photographie par leurs visiteurs, comme le musée d’Orsay.
Il y a derrière le geste anodin de la prise de vue des démarches singulières que le musée peut accompagner pour s’y révéler comme un opérateur de mise en culture. Ce sont ces questions que cet ouvrage invite à explorer, par une approche interdisciplinaire et empirique. Au-delà d’une certaine actualité du thème, incarnée par les hésitations institutionnelles autour du choix d’interdire ou d’autoriser la photographie dans les musées (musée du Louvre, plus récemment, musée du Quai Branly qui ont tous deux opté pour l’autorisation de photographier les oeuvres dans leurs collections permanentes), cet ouvrage, à vocation interdisciplinaire, se propose d’offrir des perspectives au débat : d’une part en confrontant l’analyse des logiques des usagers à celle des discours et pratiques professionnelles des établissements (conservation préventive, conditions de travail, gestion des flux…), d’autre part, en apportant une épaisseur historique, sociologique, scientifique et juridique à la question.
Les visiteurs photographes posent une série de questions aux chercheurs en cela qu’ils interrogent l’institution du musée dans ses choix, ses orientations et dans son rapport à la société. L’autorisation ou l’interdiction faite aux publics de photographier ne relève pas seulement du juridique ou de la conservation préventive. Une philosophie du muséal s’y exprime dès lors que la photographie peut être un instrument de partage et d’appropriation, c’est-à-dire de médiation entre des oeuvres, ceux qui en assurent la protection et l’exposition, et ceux qui les découvrent lors d’une visite.
Interdire ou favoriser la prise de vue, ce n’est alors pas seulement une mesure de simple gestion. Les nouvelles technologies ont bouleversé les usages de la photographie : tout à la fois la production des clichés (numérique, miniaturisation, smartphones), leurs appropriations et leurs diffusions (internet et ses espaces coopératifs et participatifs). Dans le même temps, la photographie a gagné ses lettres de noblesse comme discipline artistique et envahit les cimaises des musées, mais elle serait mise en cause par ceux-ci comme pratique populaire, cet art moyen qui conduit le visiteur à produire ses propres représentations.
Il est alors paradoxal de voir certains musées inviter le visiteur à mettre en ligne ses clichés (muséum de Toulouse, musée des beaux-arts de Montréal avec l’exposition Imagine…) ou à constituer son exposition virtuelle en ligne à partir de ses propres photographies (Musetrek, expérimenté au Louvre), quand d’autres institutions, à l’inverse, interdisent la prise de photographie par leurs visiteurs, comme le musée d’Orsay.
Il y a derrière le geste anodin de la prise de vue des démarches singulières que le musée peut accompagner pour s’y révéler comme un opérateur de mise en culture. Ce sont ces questions que cet ouvrage invite à explorer, par une approche interdisciplinaire et empirique. Au-delà d’une certaine actualité du thème, incarnée par les hésitations institutionnelles autour du choix d’interdire ou d’autoriser la photographie dans les musées (musée du Louvre, plus récemment, musée du Quai Branly qui ont tous deux opté pour l’autorisation de photographier les oeuvres dans leurs collections permanentes), cet ouvrage, à vocation interdisciplinaire, se propose d’offrir des perspectives au débat : d’une part en confrontant l’analyse des logiques des usagers à celle des discours et pratiques professionnelles des établissements (conservation préventive, conditions de travail, gestion des flux…), d’autre part, en apportant une épaisseur historique, sociologique, scientifique et juridique à la question.
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