Ville et érosion ravinante intra-urbaine. Kinshasa : facteurs, conséquences et interventions

Par : Matthieu Kayembe wa Kayembe

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  • Nombre de pages212
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.269 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-343-18893-5
  • EAN9782343188935
  • Date de parution14/02/2020
  • CollectionRégion des Grands Lacs Africai
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJan Bogaert

Résumé

Toute personne qui débarque pour la première fois à Kinshasa et visite les différentes communes du sud de la ville est impressionnée par l'ampleur du ravinement. Puis elle se demande comment les Kinois sont parvenus à s'installer sur les zones à fort risque d'érosion ravinante, et comment les pouvoirs publics leur ont autorisé. Ce livre contient les éléments de réponse. Il démontre que l'urbanisation de ces zones à fort risque a été l'oeuvre de la classe modeste, faute de mieux, les terrains sûrs situés le long des routes régionales ayant été protégés par les pouvoirs publics jusque dans les années 1970.
Par ses techniques de construction de l'habitat, cette classe modeste a accentué le risque et permis le développement et l'expansion spatiale des ravins. Ceux-ci provoquent la destruction de l'habitat, des infrastructures scolaires et sanitaires, coupent les routes et les pistes, détournent chaque année des millions de dollars américains qu'on aurait pu investir dans d'autres secteurs de la vie sociale.
La prise en charge des ravins reste ségrégationniste ; les ravins se développant dans les quartiers modestes sont abandonnés à la population locale, tandis que ceux qui menacent de détruire les quartiers aisés et les routes d'importance régionale sont traités par les pouvoirs publics.
Toute personne qui débarque pour la première fois à Kinshasa et visite les différentes communes du sud de la ville est impressionnée par l'ampleur du ravinement. Puis elle se demande comment les Kinois sont parvenus à s'installer sur les zones à fort risque d'érosion ravinante, et comment les pouvoirs publics leur ont autorisé. Ce livre contient les éléments de réponse. Il démontre que l'urbanisation de ces zones à fort risque a été l'oeuvre de la classe modeste, faute de mieux, les terrains sûrs situés le long des routes régionales ayant été protégés par les pouvoirs publics jusque dans les années 1970.
Par ses techniques de construction de l'habitat, cette classe modeste a accentué le risque et permis le développement et l'expansion spatiale des ravins. Ceux-ci provoquent la destruction de l'habitat, des infrastructures scolaires et sanitaires, coupent les routes et les pistes, détournent chaque année des millions de dollars américains qu'on aurait pu investir dans d'autres secteurs de la vie sociale.
La prise en charge des ravins reste ségrégationniste ; les ravins se développant dans les quartiers modestes sont abandonnés à la population locale, tandis que ceux qui menacent de détruire les quartiers aisés et les routes d'importance régionale sont traités par les pouvoirs publics.