Victimes du présent, victimes du passé. Vers la sociologie des victimes

Par : Ewa Bogalska-Martin

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  • Nombre de pages275
  • PrésentationBroché
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7475-7490-3
  • EAN9782747574907
  • Date de parution17/12/2004
  • CollectionLogiques sociales
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Entre la mémoire du passé et l'apparition toujours renouvelée du présent, quelle place occupe la victime dans l'imaginaire social contemporain ? Comment est-elle traitée dans le discours et les pratiques juridiques ? Dans quelle mesure, un destin victimaire partagé collectivement transforme ou fait émerger des constructions identitaires singulières ? Au-delà des réponses à ces questions, les analyses réunies dans ce volume montrent que la sociologie des victimes ne peut faire l'économie d'une réflexion sur la définition du concept et sur son statut épistémologique. Elles sont complétées par une vision anthropologique des manières de vivre la victimisation par des groupes d'immigrés illégaux, de déracinés, par des individus et des communautés brisées par les multiples formes de la violence, y compris celle de la misère. Trouvant son point d'ancrage dans l'analyse des expériences victimaires, la sociologie révèle ainsi sa capacité à rendre intelligible un vaste processus de production de discours et de négociation sociale et symbolique, qui statuent sur la légitimité de la violence, sur la posture de la victime " digne " de se voir reconnaître sa souffrance et avoir droit à réparation. La sociologie des victimes montre sa pertinence là où les sociologues interrogent l'avènement du sujet moderne dans un monde incertain de ses valeurs, monde déchiré par des forces contradictoires. Les auteurs montrent, comment, sans quitter le champ archaïque du sacré, la présence des victimes participe à la recomposition du droit et de l'action sociale, fait navre de nouveaux rites et participe à la construction de nouvelles utopies sociales qui, se déploient dans des champs religieux réinventés. La question de la victime est traitée ici de manière pluridisciplinaire, réflexive et empirique, dans un contexte global et plus particulièrement latino-américain.
Entre la mémoire du passé et l'apparition toujours renouvelée du présent, quelle place occupe la victime dans l'imaginaire social contemporain ? Comment est-elle traitée dans le discours et les pratiques juridiques ? Dans quelle mesure, un destin victimaire partagé collectivement transforme ou fait émerger des constructions identitaires singulières ? Au-delà des réponses à ces questions, les analyses réunies dans ce volume montrent que la sociologie des victimes ne peut faire l'économie d'une réflexion sur la définition du concept et sur son statut épistémologique. Elles sont complétées par une vision anthropologique des manières de vivre la victimisation par des groupes d'immigrés illégaux, de déracinés, par des individus et des communautés brisées par les multiples formes de la violence, y compris celle de la misère. Trouvant son point d'ancrage dans l'analyse des expériences victimaires, la sociologie révèle ainsi sa capacité à rendre intelligible un vaste processus de production de discours et de négociation sociale et symbolique, qui statuent sur la légitimité de la violence, sur la posture de la victime " digne " de se voir reconnaître sa souffrance et avoir droit à réparation. La sociologie des victimes montre sa pertinence là où les sociologues interrogent l'avènement du sujet moderne dans un monde incertain de ses valeurs, monde déchiré par des forces contradictoires. Les auteurs montrent, comment, sans quitter le champ archaïque du sacré, la présence des victimes participe à la recomposition du droit et de l'action sociale, fait navre de nouveaux rites et participe à la construction de nouvelles utopies sociales qui, se déploient dans des champs religieux réinventés. La question de la victime est traitée ici de manière pluridisciplinaire, réflexive et empirique, dans un contexte global et plus particulièrement latino-américain.