Vertiges ordinaires

Par : Pierre Collin, Valère Bertrand

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  • Nombre de pages173
  • PrésentationBroché
  • Poids0.665 kg
  • Dimensions22,5 cm × 28,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-283-02298-6
  • EAN9782283022986
  • Date de parution15/11/2007
  • CollectionLes cahiers dessinés
  • ÉditeurBuchet-Chastel
  • PréfacierMarie-Françoise Le Saux
  • PréfacierDominique Tonneau-Ryckelynck

Résumé

Basculements, vues plongeantes, ombres portées, la géométrie des gravures de Pierre Collin est troublante - voire théâtrale -, et cela dès ses débuts à la Casa Velázquez à Madrid, au début des années 1980. Sur la plaque de cuivre, son regard s'est fait photographique, fulgurant, proche d'un arrêt sur image, à l'opposé de la minutie habituelle des graveurs. Son œuvre, constituée d'allers et retours entre dessin, peinture et gravure, exprime un quotidien plutôt tranquille, sans être pittoresque : une grange, une plage ou encore la vision d'un conducteur sur une autoroute monotone. Rien d'inquiétant dans l'imaginaire de Pierre Collin - mais rien de rassurant non plus. Tout n'est qu'équilibre. Mais dans cette quiétude peut se glisser le malaise, et sous cette banalité apparente une forte jubilation. Dans les gravures de Pierre Collin, les frontières sont visibles, les diagonales imprévisibles. Instants fugitifs où l'œil se perd, rêveries où se télescopent hallucinations et souvenirs ; et sans cesse cette façon subjective d'impliquer le spectateur. Pierre Collin offre une approche moderne de l'exercice de la vanité. Par association d'images ou en élargissant le champ de vision jusqu'à l'impossible, il trouve dans le " point mort " ce que l'esprit perçoit quand le regard se perd. Cette ligne psychique, il la trace avec netteté, par des jeux de reflets, des fenêtres, des diptyques. La lumière s'y effrite, laisse parfois s'installer des personnages qui nous voient autant qu'ils sont vus.
Basculements, vues plongeantes, ombres portées, la géométrie des gravures de Pierre Collin est troublante - voire théâtrale -, et cela dès ses débuts à la Casa Velázquez à Madrid, au début des années 1980. Sur la plaque de cuivre, son regard s'est fait photographique, fulgurant, proche d'un arrêt sur image, à l'opposé de la minutie habituelle des graveurs. Son œuvre, constituée d'allers et retours entre dessin, peinture et gravure, exprime un quotidien plutôt tranquille, sans être pittoresque : une grange, une plage ou encore la vision d'un conducteur sur une autoroute monotone. Rien d'inquiétant dans l'imaginaire de Pierre Collin - mais rien de rassurant non plus. Tout n'est qu'équilibre. Mais dans cette quiétude peut se glisser le malaise, et sous cette banalité apparente une forte jubilation. Dans les gravures de Pierre Collin, les frontières sont visibles, les diagonales imprévisibles. Instants fugitifs où l'œil se perd, rêveries où se télescopent hallucinations et souvenirs ; et sans cesse cette façon subjective d'impliquer le spectateur. Pierre Collin offre une approche moderne de l'exercice de la vanité. Par association d'images ou en élargissant le champ de vision jusqu'à l'impossible, il trouve dans le " point mort " ce que l'esprit perçoit quand le regard se perd. Cette ligne psychique, il la trace avec netteté, par des jeux de reflets, des fenêtres, des diptyques. La lumière s'y effrite, laisse parfois s'installer des personnages qui nous voient autant qu'ils sont vus.