Une esthétique du voile. Essai sur l'art arabo-islamique
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- Nombre de pages223
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.355 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-7384-2529-1
- EAN9782738425294
- Date de parution03/05/2000
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Lors de son "voyage en Orient" en 1843, Gérard de Nerval fait cette remarque sur Le Caire : "La ville elle-même, comme ses habitantes, ne dévoile que peu à peu ses retraites les plus ombragées." A grand renfort de ruelles, d'impasses ou de moucharabiehs, la rêverie orientaliste s'est nourrie de ce rapprochement entre le secret de la ville islamique et le voile de ses femmes. Mais ne faut-il voir là que le produit de la sensibilité romantique ? Le voile de la femme en effet, quels que soient les différents noms qu'il peut recevoir localement, est désigné en arabe par le terme juridique de "hijâb" : ce qui cache, ce qui sépare.
Dans cette appellation se noue toute une problématique de l'espace et du regard que l'on rencontre en bien d'autres lieux de la culture islamique, car "hijâb" est aussi un terme du lexique religieux, une métaphore mystique, un concept philosophique. C'est l'écran qui interdit toute illusion d'une ressemblance entre l'homme et la divinité. Ce schéma visuel et spatial, cette "structure" devrait-on dire, le Coran l'expose dans un verset lapidaire : "Il n'a pas été donné à un mortel qu'Allah lui parle, sinon par révélation, ou de derrière un voile." Quelle place occupe cette structure du voile dans l'esthétique arabo-islamique ? Telle est la question posée par ce livre.
Pour y répondre, divers domaines de l'art arabo-islamique sont explorés : l'architecture religieuse, la peinture d'illustration, l'ornementation et l'art calligraphique, autant de domaines où s'articulent les notions d'espace, de regard, de corps, de parole et d'écriture.
Dans cette appellation se noue toute une problématique de l'espace et du regard que l'on rencontre en bien d'autres lieux de la culture islamique, car "hijâb" est aussi un terme du lexique religieux, une métaphore mystique, un concept philosophique. C'est l'écran qui interdit toute illusion d'une ressemblance entre l'homme et la divinité. Ce schéma visuel et spatial, cette "structure" devrait-on dire, le Coran l'expose dans un verset lapidaire : "Il n'a pas été donné à un mortel qu'Allah lui parle, sinon par révélation, ou de derrière un voile." Quelle place occupe cette structure du voile dans l'esthétique arabo-islamique ? Telle est la question posée par ce livre.
Pour y répondre, divers domaines de l'art arabo-islamique sont explorés : l'architecture religieuse, la peinture d'illustration, l'ornementation et l'art calligraphique, autant de domaines où s'articulent les notions d'espace, de regard, de corps, de parole et d'écriture.
Lors de son "voyage en Orient" en 1843, Gérard de Nerval fait cette remarque sur Le Caire : "La ville elle-même, comme ses habitantes, ne dévoile que peu à peu ses retraites les plus ombragées." A grand renfort de ruelles, d'impasses ou de moucharabiehs, la rêverie orientaliste s'est nourrie de ce rapprochement entre le secret de la ville islamique et le voile de ses femmes. Mais ne faut-il voir là que le produit de la sensibilité romantique ? Le voile de la femme en effet, quels que soient les différents noms qu'il peut recevoir localement, est désigné en arabe par le terme juridique de "hijâb" : ce qui cache, ce qui sépare.
Dans cette appellation se noue toute une problématique de l'espace et du regard que l'on rencontre en bien d'autres lieux de la culture islamique, car "hijâb" est aussi un terme du lexique religieux, une métaphore mystique, un concept philosophique. C'est l'écran qui interdit toute illusion d'une ressemblance entre l'homme et la divinité. Ce schéma visuel et spatial, cette "structure" devrait-on dire, le Coran l'expose dans un verset lapidaire : "Il n'a pas été donné à un mortel qu'Allah lui parle, sinon par révélation, ou de derrière un voile." Quelle place occupe cette structure du voile dans l'esthétique arabo-islamique ? Telle est la question posée par ce livre.
Pour y répondre, divers domaines de l'art arabo-islamique sont explorés : l'architecture religieuse, la peinture d'illustration, l'ornementation et l'art calligraphique, autant de domaines où s'articulent les notions d'espace, de regard, de corps, de parole et d'écriture.
Dans cette appellation se noue toute une problématique de l'espace et du regard que l'on rencontre en bien d'autres lieux de la culture islamique, car "hijâb" est aussi un terme du lexique religieux, une métaphore mystique, un concept philosophique. C'est l'écran qui interdit toute illusion d'une ressemblance entre l'homme et la divinité. Ce schéma visuel et spatial, cette "structure" devrait-on dire, le Coran l'expose dans un verset lapidaire : "Il n'a pas été donné à un mortel qu'Allah lui parle, sinon par révélation, ou de derrière un voile." Quelle place occupe cette structure du voile dans l'esthétique arabo-islamique ? Telle est la question posée par ce livre.
Pour y répondre, divers domaines de l'art arabo-islamique sont explorés : l'architecture religieuse, la peinture d'illustration, l'ornementation et l'art calligraphique, autant de domaines où s'articulent les notions d'espace, de regard, de corps, de parole et d'écriture.