Après la mort accidentelle de leurs parents pendant leur tendre enfance, Blanche et Gabriel ont été élevés par leur grand-mère Emilienne à la ferme du Paradis, où la vie n’aurait pu continuer sans Louis, commis dévoué corps et âme à la famille. A la sortie de l’adolescence, Blanche, indifférente aux sentiments de Louis, s’éprend du jeune Alexandre, qui ne tarde pas à lui préférer la vie de la ville où il compte bien réaliser ses ambitions.
Puisant au tréfonds de personnages façonnés avec une grande acuité psychologique, l’auteur nous livre un drame passionnel intense, qui voit sa violence décuplée par une atteinte à ce qu’ils ont de plus viscéral : l’attachement à la terre.
Le récit, qu’on pressent d’emblée dramatique, enveloppe peu à peu le lecteur dans une ambiance âpre et noire, où les fulgurances du bonheur ne rendent la tragédie que plus cruelle. Tout contribue à la puissance de cette histoire pourtant simple, mais développée avec une force et une profondeur hypnotiques : le scenario implacable et tragique, les personnages si humains dans leurs déchirements et leurs excès, l’atmosphère tellement prégnante et électrique qu’elle vous prend aux tripes, l’écriture sobre et précise qui excelle à faire sentir la tendresse sous la rudesse, la fragilité sous le courage et la détermination, le désespoir derrière la violence et la folie.
Une bête au paradis est de ces lectures qui vous marquent, vous imprègnent et vous submergent, de celles qui se lisent en un souffle et vous font guetter le prochain roman de l’auteur avec impatience. Coup de coeur.
Après la mort accidentelle de leurs parents pendant leur tendre enfance, Blanche et Gabriel ont été élevés par leur grand-mère Emilienne à la ferme du Paradis, où la vie n’aurait pu continuer sans Louis, commis dévoué corps et âme à la famille. A la sortie de l’adolescence, Blanche, indifférente aux sentiments de Louis, s’éprend du jeune Alexandre, qui ne tarde pas à lui préférer la vie de la ville où il compte bien réaliser ses ambitions.
Puisant au tréfonds de personnages façonnés avec une grande acuité psychologique, l’auteur nous livre un drame passionnel intense, qui voit sa violence décuplée par une atteinte à ce qu’ils ont de plus viscéral : l’attachement à la terre.
Le récit, qu’on pressent d’emblée dramatique, enveloppe peu à peu le lecteur dans une ambiance âpre et noire, où les fulgurances du bonheur ne rendent la tragédie que plus cruelle. Tout contribue à la puissance de cette histoire pourtant simple, mais développée avec une force et une profondeur hypnotiques : le scenario implacable et tragique, les personnages si humains dans leurs déchirements et leurs excès, l’atmosphère tellement prégnante et électrique qu’elle vous prend aux tripes, l’écriture sobre et précise qui excelle à faire sentir la tendresse sous la rudesse, la fragilité sous le courage et la détermination, le désespoir derrière la violence et la folie.
Une bête au paradis est de ces lectures qui vous marquent, vous imprègnent et vous submergent, de celles qui se lisent en un souffle et vous font guetter le prochain roman de l’auteur avec impatience. Coup de coeur.