Prix François Billetdoux

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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,6 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-330-15362-5
  • EAN9782330153625
  • Date de parution18/08/2021
  • CollectionBabel
  • ÉditeurBabel

Résumé

A l'été 1930, au Svalbard, une exceptionnelle fonte des glaces dévoile des corps et les restes d'un campement de fortune. Ainsi se résout un mystère : en 1897, Salomon August Andrée, Knut Fraenkel et Nils Strindberg s'élevaient dans les airs, déterminés à atteindre le pôle Nord en ballon - et disparaissaient. Parmi les vestiges, on exhume des rouleaux de pellicule abîmés qui vont miraculeusement livrer des images. A partir de ces photographies, Hélène Gaudy imagine l'envol et l'errance de ces trois hommes seuls sur la banquise, très moyennement préparés, ballottés par un paysage mobile, tenaillés jusqu'à l'absurde par la joie de la découverte et l'ambition de la postérité. D'une richesse et d'une poésie inépuisables, "Un monde sans rivage" se fait le témoin de ce voyage opiniâtre jusqu'à l'effacement, et de l'insatiable curiosité humaine qui pousse à parcourir, décrire, circonscrire et finalement rétrécir le monde.
A l'été 1930, au Svalbard, une exceptionnelle fonte des glaces dévoile des corps et les restes d'un campement de fortune. Ainsi se résout un mystère : en 1897, Salomon August Andrée, Knut Fraenkel et Nils Strindberg s'élevaient dans les airs, déterminés à atteindre le pôle Nord en ballon - et disparaissaient. Parmi les vestiges, on exhume des rouleaux de pellicule abîmés qui vont miraculeusement livrer des images. A partir de ces photographies, Hélène Gaudy imagine l'envol et l'errance de ces trois hommes seuls sur la banquise, très moyennement préparés, ballottés par un paysage mobile, tenaillés jusqu'à l'absurde par la joie de la découverte et l'ambition de la postérité. D'une richesse et d'une poésie inépuisables, "Un monde sans rivage" se fait le témoin de ce voyage opiniâtre jusqu'à l'effacement, et de l'insatiable curiosité humaine qui pousse à parcourir, décrire, circonscrire et finalement rétrécir le monde.

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passé recomposé...
Un roman où le blanc du ciel et celui de la glace se confondent. Un vol dans le sillage des grands Pionniers de la conquête des pôles en compagnie de Nils, Fraenkel et Andrée aventuriers au destin méconnu. Roman de réflexion mais aussi d’aventure où se croisent également les silhouettes tutélaires d’Amundsen et de Shackleton. Un grand roman sur les traces que nous laissons.
Un roman où le blanc du ciel et celui de la glace se confondent. Un vol dans le sillage des grands Pionniers de la conquête des pôles en compagnie de Nils, Fraenkel et Andrée aventuriers au destin méconnu. Roman de réflexion mais aussi d’aventure où se croisent également les silhouettes tutélaires d’Amundsen et de Shackleton. Un grand roman sur les traces que nous laissons.
Mathieu LartaudDecitre Grenoble
4/5
Un monde sans rivages...
1930, aux confins de l’arctique, quelques pellicule photos aux contours ombrageux, des correspondances sont retrouvées...Traces d'une expédition qui trente ans plus tôt tourna au fiasco. De cette histoire vraie, de cette matière brute aux contours flous, Hélène Gaudy s'en empare, la fragmente, en comble les blancs et les silences pour imaginer, hors champs, les méandres de cette folle aventure. De sa plume délicate aux reflets éclatants de poésie, elle effleure, invente, épaissit, le temps et les ombres, les moindres sensations, questionnements de ces hommes et leur destin nichés dans le mystère de cette immensité glaciaire. Elle glisse avec magie dans ce récit, se jouant de la fiction pour imaginer le réel, dans un roman littéralement hypnotique, délicieux d'une richesse insoupçonnée et dessine dans les fissures de la glace, un hommage vibrant, profond, à ces arpenteurs de l'inconnu, aux tapis de rêves fous qui nous habitent. Une écriture intuitive et sensorielle, intime... Un roman Infiniment fascinant !!!
1930, aux confins de l’arctique, quelques pellicule photos aux contours ombrageux, des correspondances sont retrouvées...Traces d'une expédition qui trente ans plus tôt tourna au fiasco. De cette histoire vraie, de cette matière brute aux contours flous, Hélène Gaudy s'en empare, la fragmente, en comble les blancs et les silences pour imaginer, hors champs, les méandres de cette folle aventure. De sa plume délicate aux reflets éclatants de poésie, elle effleure, invente, épaissit, le temps et les ombres, les moindres sensations, questionnements de ces hommes et leur destin nichés dans le mystère de cette immensité glaciaire. Elle glisse avec magie dans ce récit, se jouant de la fiction pour imaginer le réel, dans un roman littéralement hypnotique, délicieux d'une richesse insoupçonnée et dessine dans les fissures de la glace, un hommage vibrant, profond, à ces arpenteurs de l'inconnu, aux tapis de rêves fous qui nous habitent. Une écriture intuitive et sensorielle, intime... Un roman Infiniment fascinant !!!

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4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une belle plume pour une réflexion intéressante
En 1897, une expédition suédoise, composée de l’aéronaute Andrée, de l’ingénieur Fraenkel et du photographe Strindberg, se lance en ballon à hydrogène à la conquête du pôle Nord, à partir de l’archipel de Svalbard. On n’aura plus de nouvelles d’eux, jusqu’à ce que, trente-trois ans plus tard, l’on découvre leurs dépouilles et les restes de leur campement sur une autre île de l’archipel, Kvitøya, « l’Ile Blanche ». A partir de la trame en pointillés suggérée par les photographies retrouvées de Strindberg et par le journal d’Andrée, Hélène Gaudy retrace le parcours des trois hommes, complétant les creux par diverses hypothèses, s’aidant des récits d’autres explorateurs en contrées polaires. Et l’on s’étonne avec elle de ce qui peut paraître d’impréparation, d’inconscience ou de désinvolture, dans cette équipée portée par une obsession : être le premier, découvrir, répertorier, posséder ce qui reste alors d’inexploré sur la planète. Echoué sur la banquise après seulement trois jours de vol, au lieu de penser à rentrer pour rester en vie, le trio va, pendant trois mois, s’obstiner contre tout espoir à tenter de réaliser son objectif, à pied, perdu dans une immensité blanche où la terre a disparu, et où glace et ciel se fondent en un vaste espace sans délimitation. Croient-ils vraiment pouvoir réussir, ou ont-ils fait le choix de tout sacrifier pour la postérité, accumulant le plus possible d’échantillons et de photographies dont ils soignent la mise en scène, rédigeant quasiment jusqu’au bout un journal extraordinairement optimiste et tranquille, comme s’ils maîtrisaient la situation et continuaient simplement leur mission scientifique ? Au-delà de la reconstitution de cette dramatique aventure, l’auteur nous fait réfléchir au fascinant pouvoir de la photographie, à l’imaginaire qu’elle a le pouvoir de nous faire développer pour transformer quelques pixels en êtres de chair et de sang, par-delà la mort et les années écoulées. Sans elles, que serait-il resté de cette expédition ratée, si déterminée à entrer malgré tout dans l’histoire ? Ces images soignées que le livre ne nous donne malheureusement pas à voir, semblent en tout cas explicites sur un point : par le décalage si intentionnel qu’elles montrent avec la réalité sordide et désespérée de trois hommes en perdition, elles nous font comprendre l’émouvante et folle intention de leur exploit, leur course à la postérité d’une part, mais aussi leur détermination à faire progresser la science, à réduire la part inconnue du monde. Bien sûr, aujourd’hui, la Terre a livré beaucoup de ses mystères, mais grande ironie, elle se met à nous échapper d’une autre manière, par le réchauffement climatique et la disparition de ces mêmes contrées polaires, que nous nous hâtons d’observer, d’analyser et de photographier pour en préserver ne serait-ce qu’une trace. Cette inquiétude ne peut que donner un côté nostalgique et poignant à l’évocation de la conquête des pôles par cette expédition si maladroite dans son avidité de connaissances : l’humanité n’avait alors pas encore idée de tout ce dont elle disposait, maintenant, elle ne sait que trop ce qu’elle est en train de perdre. En tous les cas, si l’aventure est de plus en plus difficile à trouver sur cette planète où chaque bout de terre est désormais baptisé et étiqueté, l’appétit pour la connaissance et la maîtrise de notre sort à travers celui de notre environnement est toujours aussi fort : « Rien n’a changé depuis leur disparition : il faut percer les mystères, inventer des vies, chercher au fond des mers les boîtes noires englouties, et il faut être nombreux pour le faire, une autre chaîne, qui ne s’élève pas vers le ciel mais creuse dans les profondeurs, une chaîne souterraine faite de scientifiques, d’internautes, d’écrivains, de curieux qui trouvent dans l’enquête un moyen détourné de fouiller en eux-mêmes, de gratter là où ils ne savaient pas qu’il y avait eu une plaie. » Si cette lecture n’est pas toujours facile, elle mérite largement les efforts qui vous feront découvrir une plume de très grande qualité au service de profondes réflexions, notamment sur notre insatiable besoin de nous rassurer en élucidant à tout prix les mystères, et, pour certains d’entre nous, de dominer la mort à travers la recherche de la postérité.
En 1897, une expédition suédoise, composée de l’aéronaute Andrée, de l’ingénieur Fraenkel et du photographe Strindberg, se lance en ballon à hydrogène à la conquête du pôle Nord, à partir de l’archipel de Svalbard. On n’aura plus de nouvelles d’eux, jusqu’à ce que, trente-trois ans plus tard, l’on découvre leurs dépouilles et les restes de leur campement sur une autre île de l’archipel, Kvitøya, « l’Ile Blanche ». A partir de la trame en pointillés suggérée par les photographies retrouvées de Strindberg et par le journal d’Andrée, Hélène Gaudy retrace le parcours des trois hommes, complétant les creux par diverses hypothèses, s’aidant des récits d’autres explorateurs en contrées polaires. Et l’on s’étonne avec elle de ce qui peut paraître d’impréparation, d’inconscience ou de désinvolture, dans cette équipée portée par une obsession : être le premier, découvrir, répertorier, posséder ce qui reste alors d’inexploré sur la planète. Echoué sur la banquise après seulement trois jours de vol, au lieu de penser à rentrer pour rester en vie, le trio va, pendant trois mois, s’obstiner contre tout espoir à tenter de réaliser son objectif, à pied, perdu dans une immensité blanche où la terre a disparu, et où glace et ciel se fondent en un vaste espace sans délimitation. Croient-ils vraiment pouvoir réussir, ou ont-ils fait le choix de tout sacrifier pour la postérité, accumulant le plus possible d’échantillons et de photographies dont ils soignent la mise en scène, rédigeant quasiment jusqu’au bout un journal extraordinairement optimiste et tranquille, comme s’ils maîtrisaient la situation et continuaient simplement leur mission scientifique ? Au-delà de la reconstitution de cette dramatique aventure, l’auteur nous fait réfléchir au fascinant pouvoir de la photographie, à l’imaginaire qu’elle a le pouvoir de nous faire développer pour transformer quelques pixels en êtres de chair et de sang, par-delà la mort et les années écoulées. Sans elles, que serait-il resté de cette expédition ratée, si déterminée à entrer malgré tout dans l’histoire ? Ces images soignées que le livre ne nous donne malheureusement pas à voir, semblent en tout cas explicites sur un point : par le décalage si intentionnel qu’elles montrent avec la réalité sordide et désespérée de trois hommes en perdition, elles nous font comprendre l’émouvante et folle intention de leur exploit, leur course à la postérité d’une part, mais aussi leur détermination à faire progresser la science, à réduire la part inconnue du monde. Bien sûr, aujourd’hui, la Terre a livré beaucoup de ses mystères, mais grande ironie, elle se met à nous échapper d’une autre manière, par le réchauffement climatique et la disparition de ces mêmes contrées polaires, que nous nous hâtons d’observer, d’analyser et de photographier pour en préserver ne serait-ce qu’une trace. Cette inquiétude ne peut que donner un côté nostalgique et poignant à l’évocation de la conquête des pôles par cette expédition si maladroite dans son avidité de connaissances : l’humanité n’avait alors pas encore idée de tout ce dont elle disposait, maintenant, elle ne sait que trop ce qu’elle est en train de perdre. En tous les cas, si l’aventure est de plus en plus difficile à trouver sur cette planète où chaque bout de terre est désormais baptisé et étiqueté, l’appétit pour la connaissance et la maîtrise de notre sort à travers celui de notre environnement est toujours aussi fort : « Rien n’a changé depuis leur disparition : il faut percer les mystères, inventer des vies, chercher au fond des mers les boîtes noires englouties, et il faut être nombreux pour le faire, une autre chaîne, qui ne s’élève pas vers le ciel mais creuse dans les profondeurs, une chaîne souterraine faite de scientifiques, d’internautes, d’écrivains, de curieux qui trouvent dans l’enquête un moyen détourné de fouiller en eux-mêmes, de gratter là où ils ne savaient pas qu’il y avait eu une plaie. » Si cette lecture n’est pas toujours facile, elle mérite largement les efforts qui vous feront découvrir une plume de très grande qualité au service de profondes réflexions, notamment sur notre insatiable besoin de nous rassurer en élucidant à tout prix les mystères, et, pour certains d’entre nous, de dominer la mort à travers la recherche de la postérité.
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