Un exil nommé Parkinson. Tenir...Séparément, ensemble

Par : Nada Abillama-Masson
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 10 septembre et le 13 septembre
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages124
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.185 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-38548-012-7
  • EAN9782385480127
  • Date de parution23/01/2025
  • CollectionComprendre les personnes
  • ÉditeurChronique Sociale

Résumé

A 50 ans, lorsqu'elle s'annonce, visiteuse indésirable qui prendra ses aises pour ne plus le quitter et faire qu'un avec lui, il avait compris qu'il était foutu. Cette saloperie, il la connaissait, mais de loin. Là, il devra la ressentir dans chaque membre de son corps, dans chaque parcelle de son cerveau. Dorénavant, il aura à la subir à défaut de pouvoir l'apprivoiser. Imprévisible, elle prend toujours le dessus, impitoyable. Ses bras perdront leur ballant. Ses jambes ralentiront sa démarche, le feront courir sans qu'il ne puisse rien maitriser, ou encore l'assigneront à résidence en lui faisant faire du sur place à son corps défendant. Ses neurones s'amuseront à mener une danse à une cadence que, seuls, ils décident en toute impunité. Prisonnier, il est leur proie. Ils s'amusent de lui, le raillent, le méprisent. Ca leur arrive de se calmer, de penser qu'ils exagèrent, qu'ils abusent, lui offrant une halte pour retrouver ses esprits et un semblant de normalité. Son regard vide ou apeuré retrouve quelque éclat et le remet parmi les vivants. Des vivants à qui il en veut d'aller bien. Des vivants qui essaient de le réanimer, mais la saloperie les nargue et gagne du terrain. Les tentatives pour la canaliser ne durent qu'un temps, un tout petit temps. Ses forces sont implacables.
A 50 ans, lorsqu'elle s'annonce, visiteuse indésirable qui prendra ses aises pour ne plus le quitter et faire qu'un avec lui, il avait compris qu'il était foutu. Cette saloperie, il la connaissait, mais de loin. Là, il devra la ressentir dans chaque membre de son corps, dans chaque parcelle de son cerveau. Dorénavant, il aura à la subir à défaut de pouvoir l'apprivoiser. Imprévisible, elle prend toujours le dessus, impitoyable. Ses bras perdront leur ballant. Ses jambes ralentiront sa démarche, le feront courir sans qu'il ne puisse rien maitriser, ou encore l'assigneront à résidence en lui faisant faire du sur place à son corps défendant. Ses neurones s'amuseront à mener une danse à une cadence que, seuls, ils décident en toute impunité. Prisonnier, il est leur proie. Ils s'amusent de lui, le raillent, le méprisent. Ca leur arrive de se calmer, de penser qu'ils exagèrent, qu'ils abusent, lui offrant une halte pour retrouver ses esprits et un semblant de normalité. Son regard vide ou apeuré retrouve quelque éclat et le remet parmi les vivants. Des vivants à qui il en veut d'aller bien. Des vivants qui essaient de le réanimer, mais la saloperie les nargue et gagne du terrain. Les tentatives pour la canaliser ne durent qu'un temps, un tout petit temps. Ses forces sont implacables.