Un chemin vers la liberté sous l'Occupation. Du comité Varian Fry au débarquement en Méditerranée Marseille-Provence 1940-1944

Par : Daniel Benedite
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  • Nombre de pages559
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.94 kg
  • Dimensions15,8 cm × 23,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-86645-850-8
  • EAN9782866458508
  • Date de parution12/01/2017
  • ÉditeurFélin (Editions du)
  • AnnotateurJean-Marie Guillon
  • AnnotateurJean-Michel Guiraud

Résumé

C'est peu dire que le parcours de Daniel Bénédite entre 1940 et 1944 est peu ordinaire. Bras droit de Varian Fry au Centre américain de secours, prenant sa suite lorsqu'il est expulsé de France, il est l'un des principaux artisans de la "filière marseillaise" qui permet à des intellectuels, des savants, des artistes, des réfugiés antinazis souvent juifs de quitter l'Europe, légalement ou non. Il héberge ou côtoie Breton, Ernst, Brauner, Duchamp, Chagall, Matisse, Malraux, Gide pour ne citer que les plus connus de ses protégés ou de ses contacts.
Militant socialiste révolutionnaire, lié à la direction du mouvement Franc-Tireur, arrêté plusieurs fois, défendu par Gaston Defferre, il part fonder un chantier forestier dans le Var pour camoufler ses activités clandestines et celles de ses amis. Emprisonné à Marseille, il est le témoin privilégié de la libération de la Provence. Le récit de Daniel Bénédite est accompagné de photographies, en partie inédites, et, en annexe, d'une sélection de sa correspondance avec Varian Fry pendant et après la guerre, Fry qui lui écrivait : "Je crois bien que j'ai laissé mon coeur en France.
Quelque part entre Les Baux et la Villa Air-Bel, au clair de lune, dans la fraicheur d'une nuit d'hiver".
C'est peu dire que le parcours de Daniel Bénédite entre 1940 et 1944 est peu ordinaire. Bras droit de Varian Fry au Centre américain de secours, prenant sa suite lorsqu'il est expulsé de France, il est l'un des principaux artisans de la "filière marseillaise" qui permet à des intellectuels, des savants, des artistes, des réfugiés antinazis souvent juifs de quitter l'Europe, légalement ou non. Il héberge ou côtoie Breton, Ernst, Brauner, Duchamp, Chagall, Matisse, Malraux, Gide pour ne citer que les plus connus de ses protégés ou de ses contacts.
Militant socialiste révolutionnaire, lié à la direction du mouvement Franc-Tireur, arrêté plusieurs fois, défendu par Gaston Defferre, il part fonder un chantier forestier dans le Var pour camoufler ses activités clandestines et celles de ses amis. Emprisonné à Marseille, il est le témoin privilégié de la libération de la Provence. Le récit de Daniel Bénédite est accompagné de photographies, en partie inédites, et, en annexe, d'une sélection de sa correspondance avec Varian Fry pendant et après la guerre, Fry qui lui écrivait : "Je crois bien que j'ai laissé mon coeur en France.
Quelque part entre Les Baux et la Villa Air-Bel, au clair de lune, dans la fraicheur d'une nuit d'hiver".