Tu, c'est l'enfance

Par : Daniel Maximin
Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages175
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-07-012100-7
  • EAN9782070121007
  • Date de parution01/02/2008
  • CollectionHaute enfance
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"Ton île, j'ai su un jour qu'elle n'était pas enracinée, ni fichée en terre, mais qu'elle était bien ancrée. Ancrée on ne voit pas au juste à quoi, ni sous l'eau ni sur terre en tout cas, mais sûrement à ses îles soeurs en archipel, peut-être aussi au feu des volcans sous-marins. Une petite embarcation orpheline de terre et mer, sans cales ni voilures, chargée d'une cargaison de fruits nourris de sèves recomposées.
Non pas échouée comme une épave, ni dérivante comme un radeau ivre, non pas tranquille à l'ancre de flaches ou d'anses calmes, ni mollement ballottée à l'espère, ou prisonnière au lasso des tempêtes. Mais solidement ancrée. Ton île, telle une barque dans la tempête, je l'ai sentie brusquement frémir, tanguer, osciller, danser, prête à dérader, brusquement charroyée sur une mer sans eau. Le jour du grand tremblement de terre, celui dont je sens toujours vibrer sous mes pieds le souvenir, dans la maison de notre enfance".
"Ton île, j'ai su un jour qu'elle n'était pas enracinée, ni fichée en terre, mais qu'elle était bien ancrée. Ancrée on ne voit pas au juste à quoi, ni sous l'eau ni sur terre en tout cas, mais sûrement à ses îles soeurs en archipel, peut-être aussi au feu des volcans sous-marins. Une petite embarcation orpheline de terre et mer, sans cales ni voilures, chargée d'une cargaison de fruits nourris de sèves recomposées.
Non pas échouée comme une épave, ni dérivante comme un radeau ivre, non pas tranquille à l'ancre de flaches ou d'anses calmes, ni mollement ballottée à l'espère, ou prisonnière au lasso des tempêtes. Mais solidement ancrée. Ton île, telle une barque dans la tempête, je l'ai sentie brusquement frémir, tanguer, osciller, danser, prête à dérader, brusquement charroyée sur une mer sans eau. Le jour du grand tremblement de terre, celui dont je sens toujours vibrer sous mes pieds le souvenir, dans la maison de notre enfance".
Paris Portraits
Claude Arnaud, Elisabeth Barillé, Gérard de Cortanze, Daniel Maximin
Poche
8,90 €