Traumatismes de guerre. Du raccommodement par l'écriture
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 28 juin et le 1 juilletCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 28 juin et le 1 juillet
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages254
- PrésentationBroché
- Poids0.315 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-343-02183-6
- EAN9782343021836
- Date de parution01/01/2014
- CollectionHistoire de vie et formation
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierBoris Cyrulnik
Résumé
La guerre fait partie des situations extrêmes de vie qui poussent l'être humain à toucher ses propres limites. Le voisinage avec la mort, l'impréparation des sujets à devoir l'affronter, l'explosion identitaire qu'il engendre en sont les caractéristiques principales auxquelles s'ajoute le vécu toujours singulier de l'événement. Le traumatisme est quant à lui défini comme un choc écrasant, générateur d'effroi et de sidération, suivi le plus souvent d'un clivage psychique chargé de maintenir l'intégrité de l'individu.
La partie de la mémoire en apparence inactivée resurgit à l'envi dans les cauchemars ou dans des reviviscences suscitées par des situations en apparence anodines. Ces manifestations, lorsqu'elles sont répétées et durables, constituent le Post Traumatic Syndrom Disorder, reconnu seulement dans les années 70 et d'abord aux Etats-Unis. Cette reconnaissance récente, et l'injonction à se réjouir plutôt qu'a se plaindre, conduisent parfois les traumatisés de la guerre à taire leurs souffrances pendant de longues années, les faisant entrer dans une longue période de "volonté somnolente".
La transmission s'opère ainsi malgré eux dans des bribes, des fragments, des transpirations, jusqu'à ce que, pour certains, elle puisse véritablement aboutir grâce à des facilitateurs de parole ou des déclencheurs d'écriture. Une fois enclenché, ce partage des émotions les plus intenses produit des effets de "raccommodement", concept qui désigne l'ensemble des aptitudes du sujet à mieux accepter ses traumatismes, à se réparer des dommages causés, à ajuster sa vie à leurs effets, à les rendre présentables aux autres et, enfin, à se réconcilier avec celui que la guerre l'a fait devenir.
La partie de la mémoire en apparence inactivée resurgit à l'envi dans les cauchemars ou dans des reviviscences suscitées par des situations en apparence anodines. Ces manifestations, lorsqu'elles sont répétées et durables, constituent le Post Traumatic Syndrom Disorder, reconnu seulement dans les années 70 et d'abord aux Etats-Unis. Cette reconnaissance récente, et l'injonction à se réjouir plutôt qu'a se plaindre, conduisent parfois les traumatisés de la guerre à taire leurs souffrances pendant de longues années, les faisant entrer dans une longue période de "volonté somnolente".
La transmission s'opère ainsi malgré eux dans des bribes, des fragments, des transpirations, jusqu'à ce que, pour certains, elle puisse véritablement aboutir grâce à des facilitateurs de parole ou des déclencheurs d'écriture. Une fois enclenché, ce partage des émotions les plus intenses produit des effets de "raccommodement", concept qui désigne l'ensemble des aptitudes du sujet à mieux accepter ses traumatismes, à se réparer des dommages causés, à ajuster sa vie à leurs effets, à les rendre présentables aux autres et, enfin, à se réconcilier avec celui que la guerre l'a fait devenir.
La guerre fait partie des situations extrêmes de vie qui poussent l'être humain à toucher ses propres limites. Le voisinage avec la mort, l'impréparation des sujets à devoir l'affronter, l'explosion identitaire qu'il engendre en sont les caractéristiques principales auxquelles s'ajoute le vécu toujours singulier de l'événement. Le traumatisme est quant à lui défini comme un choc écrasant, générateur d'effroi et de sidération, suivi le plus souvent d'un clivage psychique chargé de maintenir l'intégrité de l'individu.
La partie de la mémoire en apparence inactivée resurgit à l'envi dans les cauchemars ou dans des reviviscences suscitées par des situations en apparence anodines. Ces manifestations, lorsqu'elles sont répétées et durables, constituent le Post Traumatic Syndrom Disorder, reconnu seulement dans les années 70 et d'abord aux Etats-Unis. Cette reconnaissance récente, et l'injonction à se réjouir plutôt qu'a se plaindre, conduisent parfois les traumatisés de la guerre à taire leurs souffrances pendant de longues années, les faisant entrer dans une longue période de "volonté somnolente".
La transmission s'opère ainsi malgré eux dans des bribes, des fragments, des transpirations, jusqu'à ce que, pour certains, elle puisse véritablement aboutir grâce à des facilitateurs de parole ou des déclencheurs d'écriture. Une fois enclenché, ce partage des émotions les plus intenses produit des effets de "raccommodement", concept qui désigne l'ensemble des aptitudes du sujet à mieux accepter ses traumatismes, à se réparer des dommages causés, à ajuster sa vie à leurs effets, à les rendre présentables aux autres et, enfin, à se réconcilier avec celui que la guerre l'a fait devenir.
La partie de la mémoire en apparence inactivée resurgit à l'envi dans les cauchemars ou dans des reviviscences suscitées par des situations en apparence anodines. Ces manifestations, lorsqu'elles sont répétées et durables, constituent le Post Traumatic Syndrom Disorder, reconnu seulement dans les années 70 et d'abord aux Etats-Unis. Cette reconnaissance récente, et l'injonction à se réjouir plutôt qu'a se plaindre, conduisent parfois les traumatisés de la guerre à taire leurs souffrances pendant de longues années, les faisant entrer dans une longue période de "volonté somnolente".
La transmission s'opère ainsi malgré eux dans des bribes, des fragments, des transpirations, jusqu'à ce que, pour certains, elle puisse véritablement aboutir grâce à des facilitateurs de parole ou des déclencheurs d'écriture. Une fois enclenché, ce partage des émotions les plus intenses produit des effets de "raccommodement", concept qui désigne l'ensemble des aptitudes du sujet à mieux accepter ses traumatismes, à se réparer des dommages causés, à ajuster sa vie à leurs effets, à les rendre présentables aux autres et, enfin, à se réconcilier avec celui que la guerre l'a fait devenir.