Traduire en français à l'âge classique. Génie national et génie des langues

Par : Yen-Maï Tran-Gervat

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 10 juillet et le 17 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et sera expédié 6 à 12 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-87854-593-7
  • EAN9782878545937
  • Date de parution01/06/2013
  • ÉditeurPresses Sorbonne Nouvelle

Résumé

La notion de "génie", avant de désigner des qualités artistiques individuelles, se développe et s'impose en France aux siècles de Malherbe et de Voltaire, pour rendre compte de traits objectifs propres à une nation ou à une langue. La vision négative que le XIXe siècle a construite de la "traduction à la française" a contribué à associer le mythe du "génie de la langue française" avec celui des "belles infidèles".
Elle a formé l'image d'une nation profitant de son hégémonie politique, culturelle et linguistique pour traiter avec une désinvolture qui se dénomme "liberté", mais aussi, "usage", "règles" ou "bienséances" les oeuvres anciennes ou modernes qu'elle entreprend alors de traduire. Ce volume s'inscrit dans le cadre de l'Histoire des traductions en langue française (Projet blanc ANR, sous la direction d'Yves Chevrel et Jean-Yves Masson).
On a cherché à y replacer la relation entre génie et traduction dans le contexte historique et idéologique des siècles classiques, afin d'éclairer des discours et des pratiques de traduction qui, loin d'être simplement "ethnocentriques" selon des critères anachroniques, sont d'une part beaucoup plus variés, d'autre part beaucoup plus complexes et cohérents qu'on pourrait le croire.
La notion de "génie", avant de désigner des qualités artistiques individuelles, se développe et s'impose en France aux siècles de Malherbe et de Voltaire, pour rendre compte de traits objectifs propres à une nation ou à une langue. La vision négative que le XIXe siècle a construite de la "traduction à la française" a contribué à associer le mythe du "génie de la langue française" avec celui des "belles infidèles".
Elle a formé l'image d'une nation profitant de son hégémonie politique, culturelle et linguistique pour traiter avec une désinvolture qui se dénomme "liberté", mais aussi, "usage", "règles" ou "bienséances" les oeuvres anciennes ou modernes qu'elle entreprend alors de traduire. Ce volume s'inscrit dans le cadre de l'Histoire des traductions en langue française (Projet blanc ANR, sous la direction d'Yves Chevrel et Jean-Yves Masson).
On a cherché à y replacer la relation entre génie et traduction dans le contexte historique et idéologique des siècles classiques, afin d'éclairer des discours et des pratiques de traduction qui, loin d'être simplement "ethnocentriques" selon des critères anachroniques, sont d'une part beaucoup plus variés, d'autre part beaucoup plus complexes et cohérents qu'on pourrait le croire.