Parmi la diversité de romans ados dans un rayon, Thornhill est de ceux qui attire irrésistiblement le regard.
Magnifique pavé noir mat et blanc sous couverture reliée, tranche noire, quand on l’ouvre, on n’est pas déçu de son contenu.
Les illustrations sont d’une beauté saisissante.
La construction de ce roman graphique est l’alternance de deux voix, celle de Mary dans les années 80’ racontée en images, et celle d’Ella, de nos jours, qui écrit son journal.
De façon magistrale, l’auteur nous fait entrer de plein pied dans la vie de ces deux fillettes, dont l’un des points communs est l’isolement.
L’autre, c’est cette bâtisse sombre, inquiétante, l’orphelinat de Thornhill.
Mary y a vécu, Ella habite juste à côté.
Que s’est-il passé derrière ces hauts murs qui suent l’angoisse ?
L’histoire est sans concession.
Elle nous fait mal, nous révolte, nous rappelle que le harcèlement existe, au-delà du supportable, que bien des enfants sont livrés à eux-mêmes, dans une solitude totale, incompatible à toute notion d’équilibre et de bonheur, ce qui est intolérable.
Poignant mais utile...
Parmi la diversité de romans ados dans un rayon, Thornhill est de ceux qui attire irrésistiblement le regard.
Magnifique pavé noir mat et blanc sous couverture reliée, tranche noire, quand on l’ouvre, on n’est pas déçu de son contenu.
Les illustrations sont d’une beauté saisissante.
La construction de ce roman graphique est l’alternance de deux voix, celle de Mary dans les années 80’ racontée en images, et celle d’Ella, de nos jours, qui écrit son journal.
De façon magistrale, l’auteur nous fait entrer de plein pied dans la vie de ces deux fillettes, dont l’un des points communs est l’isolement.
L’autre, c’est cette bâtisse sombre, inquiétante, l’orphelinat de Thornhill.
Mary y a vécu, Ella habite juste à côté.
Que s’est-il passé derrière ces hauts murs qui suent l’angoisse ?
L’histoire est sans concession.
Elle nous fait mal, nous révolte, nous rappelle que le harcèlement existe, au-delà du supportable, que bien des enfants sont livrés à eux-mêmes, dans une solitude totale, incompatible à toute notion d’équilibre et de bonheur, ce qui est intolérable.
Poignant mais utile...