« Témoin des mutilations du ciel ». Fiction et témoignage dans l’œuvre de Mohammed Dib
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 3 septembre et le 12 septembreCet article doit être commandé chez un fournisseur. Votre colis vous sera expédié 8 à 17 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 3 septembre et le 12 septembre
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages368
- PrésentationBroché
- Poids0.5 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-9969-525-12-0
- EAN9789969525120
- Date de parution15/03/2024
- ÉditeurAPIC EDITIONS
- PréfacierCatherine Brun
Résumé
Dès ses premiers écrits, l'écrivain algérien Mohammed Dib (1920-2003) n'a pas cédé à l'emploi d'une langue didactique, transparente, ni répondu aux attentes de la littérature dite "de commande" . C'est le travail de la langue en la découpe syntaxique, la pesée de la lettre, qui importe. En fait, le témoin dibien s'avance masqué : il dissimule en son sein ce que je fais le pari de nommer un témoin littéraire, c'est-à-dire un dispositif textuel, pluriel en ses déclinaisons qui, prenant le contre-pied des attendus, ménage d'autres temps, (re)joue les textes en leurs non-dits, questionne la mémoire des textes, renouvelle la conception même du témoin et pose la question suivante : quel témoin quand la fiction s'en mêle ? Cet essai, couvrant cinquante ans de création ininterrompue, s'attache à circonscrire les différents passages de témoin que l'oeuvre dibienne favorise, mais ne peut de surcroît faire l'économie d'un questionnement sur la nature même de l'exégèse et le positionnement de l'exégète : deviens-je, au terme de ce relais, l'ultime témoin qui désire, du plus profond de son coeur, passer le témoin à un nouveau garant ?
Dès ses premiers écrits, l'écrivain algérien Mohammed Dib (1920-2003) n'a pas cédé à l'emploi d'une langue didactique, transparente, ni répondu aux attentes de la littérature dite "de commande" . C'est le travail de la langue en la découpe syntaxique, la pesée de la lettre, qui importe. En fait, le témoin dibien s'avance masqué : il dissimule en son sein ce que je fais le pari de nommer un témoin littéraire, c'est-à-dire un dispositif textuel, pluriel en ses déclinaisons qui, prenant le contre-pied des attendus, ménage d'autres temps, (re)joue les textes en leurs non-dits, questionne la mémoire des textes, renouvelle la conception même du témoin et pose la question suivante : quel témoin quand la fiction s'en mêle ? Cet essai, couvrant cinquante ans de création ininterrompue, s'attache à circonscrire les différents passages de témoin que l'oeuvre dibienne favorise, mais ne peut de surcroît faire l'économie d'un questionnement sur la nature même de l'exégèse et le positionnement de l'exégète : deviens-je, au terme de ce relais, l'ultime témoin qui désire, du plus profond de son coeur, passer le témoin à un nouveau garant ?