Sur le bûcher de neige. Poèmes 1898-1921

Par : Alexandre Blok
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  • Nombre de pages380
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.384 kg
  • Dimensions12,0 cm × 20,0 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-84242-466-4
  • EAN9782842424664
  • Date de parution30/10/2020
  • CollectionPoésie
  • ÉditeurCircé
  • TraducteurHenri Abril
  • TraducteurCyrilla Falk

Résumé

Alexandre Blok (1880-1921), première grande voix dudit Age d'argent de la poésie russe, apparut comme le maître de récole symboliste dès le cycle De la Belle Dame, jusqu'à des chefs-d'oeuvre tels que La jeune fille dans le choeur chantait et L'Inconnue. Toutefois, sa poésie d'une incomparable musicalité, non sans écho verlainien, n'allait pas tarder à dépasser le cadre du symbolisme pour s'imprégner d'une vision tragique, puissamment prophétique des réalités de son temps, en particulier dans les poèmes sur la Russie, "épouse et mère", où il retrouve l'acuité lucide et cristalline d'un Pouchkine et d'un Lermontov.
D'abord favorable aux révolutions de février et octobre 1917, dont il attendait avant tout une "transfiguration de l'homme", il écrivit en janvier 1918 Les Douze et Les Scythes, deux grands poèmes restés parmi les plus célèbres, où il s'était efforcé de saisir la "musique de la révolution". Bientôt déçu, "déserté par les sons", il cessera pratiquement d'écrire et, rongé d'un mal mystérieux, sans doute autant moral que physique, s'éteindra à Petrograd le 7 août 1921.
C'est cette trajectoire qu'épouse la présente anthologie bilingue, où il a été tenté de restituer autant que possible une instrumentation verbale, rythmique et prosodique, qui explique en grande partie l'envoûtement exercé par les vers d'Alexandre Blok sur des générations de lecteurs russophones. En guise de préface, on pourra lire les souvenirs du grand critique Kornei Tchoukovski, qui connut bien le poète et fut un des premiers à montrer son rôle primordial dans l'avènement de la poésie russe moderne.
Alexandre Blok (1880-1921), première grande voix dudit Age d'argent de la poésie russe, apparut comme le maître de récole symboliste dès le cycle De la Belle Dame, jusqu'à des chefs-d'oeuvre tels que La jeune fille dans le choeur chantait et L'Inconnue. Toutefois, sa poésie d'une incomparable musicalité, non sans écho verlainien, n'allait pas tarder à dépasser le cadre du symbolisme pour s'imprégner d'une vision tragique, puissamment prophétique des réalités de son temps, en particulier dans les poèmes sur la Russie, "épouse et mère", où il retrouve l'acuité lucide et cristalline d'un Pouchkine et d'un Lermontov.
D'abord favorable aux révolutions de février et octobre 1917, dont il attendait avant tout une "transfiguration de l'homme", il écrivit en janvier 1918 Les Douze et Les Scythes, deux grands poèmes restés parmi les plus célèbres, où il s'était efforcé de saisir la "musique de la révolution". Bientôt déçu, "déserté par les sons", il cessera pratiquement d'écrire et, rongé d'un mal mystérieux, sans doute autant moral que physique, s'éteindra à Petrograd le 7 août 1921.
C'est cette trajectoire qu'épouse la présente anthologie bilingue, où il a été tenté de restituer autant que possible une instrumentation verbale, rythmique et prosodique, qui explique en grande partie l'envoûtement exercé par les vers d'Alexandre Blok sur des générations de lecteurs russophones. En guise de préface, on pourra lire les souvenirs du grand critique Kornei Tchoukovski, qui connut bien le poète et fut un des premiers à montrer son rôle primordial dans l'avènement de la poésie russe moderne.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Grand poète russe, traduction admirable
Je cherchais depuis longtemps le choix bilingue "Poèmes" d'Alexandre Blok, paru en 1993. Introuvable! Et voilà un cadeau merveilleux : sa réédition très-très augmentée, chez Circé. Depuis les premiers poèmes de 1898 jusqu'aux grans poèmes de 1918, les Douze et Les Scythes. Et toujours les traductions incomparables de Henri Abril et Cyrilla Falk (petite-fille du grand Stanislavski), qui restituent au plus près la forme musicale sans trahir pour autant le contenu. Parole de russophone!
Je cherchais depuis longtemps le choix bilingue "Poèmes" d'Alexandre Blok, paru en 1993. Introuvable! Et voilà un cadeau merveilleux : sa réédition très-très augmentée, chez Circé. Depuis les premiers poèmes de 1898 jusqu'aux grans poèmes de 1918, les Douze et Les Scythes. Et toujours les traductions incomparables de Henri Abril et Cyrilla Falk (petite-fille du grand Stanislavski), qui restituent au plus près la forme musicale sans trahir pour autant le contenu. Parole de russophone!
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