Splendeurs et misères du libéralisme

Par : Michel Santi

Formats :

Disponible d'occasion :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 24 juin et le 26 juin
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages173
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.22 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-296-99232-0
  • EAN9782296992320
  • Date de parution27/09/2012
  • CollectionL'esprit économique. Le monde
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Pourquoi l'Europe s'enfonce-t-elle dans une telle crise quand la solution technique pour sauver ses membres les plus fragilisés est à portée de main ? Pourquoi les dirigeants européens s'obstinent-ils sur la voie de l'orthodoxie financière et de l'austérité menant immanquablement à la dissolution de l'Union ? Répondre à ces interrogations nécessite d'élargir le champ d'investigations, car les déboires européens sont incontestablement l'héritage des valeurs néolibérales.
En effet, les crises financières à répétition et l'implosion, depuis le milieu des années 1980, de multiples bulles spéculatives doivent susciter la remise en question de ce modèle capitaliste centré autour d'un marché financier considéré comme arbitre suprême. Il est ainsi fondamental d'opérer un changement de paradigme; car nos sociétés ne peuvent plus tolérer une telle monopolisation des ressources et des richesses économiques par une finance ayant confisqué à des Etats consentants la quasi-totalité de leurs pouvoirs.
Pour ce faire, il faut préalablement comprendre les mécanismes permettant de sortir de ce marasme et revenir aux fondamentaux. Sans pour autant jeter le capitalisme avec l'eau trouble du néolibéralisme qui a précipité la régression des pouvoirs publics, consacré la financiarisation, la titrisation et la globalisation comme uniques vecteurs d'une prospérité économique dont on sait aujourd'hui qu'elle n'était qu'illusion...
ou escroquerie. Car il est tout à fait possible de vivre avec les déficits publics, voire de les domestiquer ou même de les utiliser comme levier au bénéfice de l'activité économique. A condition de changer nos priorités, de remettre la valeur travail au centre de nos politiques publiques et de redonner un nouveau souffle à l'Etat, c'est-à-dire nous.
Pourquoi l'Europe s'enfonce-t-elle dans une telle crise quand la solution technique pour sauver ses membres les plus fragilisés est à portée de main ? Pourquoi les dirigeants européens s'obstinent-ils sur la voie de l'orthodoxie financière et de l'austérité menant immanquablement à la dissolution de l'Union ? Répondre à ces interrogations nécessite d'élargir le champ d'investigations, car les déboires européens sont incontestablement l'héritage des valeurs néolibérales.
En effet, les crises financières à répétition et l'implosion, depuis le milieu des années 1980, de multiples bulles spéculatives doivent susciter la remise en question de ce modèle capitaliste centré autour d'un marché financier considéré comme arbitre suprême. Il est ainsi fondamental d'opérer un changement de paradigme; car nos sociétés ne peuvent plus tolérer une telle monopolisation des ressources et des richesses économiques par une finance ayant confisqué à des Etats consentants la quasi-totalité de leurs pouvoirs.
Pour ce faire, il faut préalablement comprendre les mécanismes permettant de sortir de ce marasme et revenir aux fondamentaux. Sans pour autant jeter le capitalisme avec l'eau trouble du néolibéralisme qui a précipité la régression des pouvoirs publics, consacré la financiarisation, la titrisation et la globalisation comme uniques vecteurs d'une prospérité économique dont on sait aujourd'hui qu'elle n'était qu'illusion...
ou escroquerie. Car il est tout à fait possible de vivre avec les déficits publics, voire de les domestiquer ou même de les utiliser comme levier au bénéfice de l'activité économique. A condition de changer nos priorités, de remettre la valeur travail au centre de nos politiques publiques et de redonner un nouveau souffle à l'Etat, c'est-à-dire nous.