Sony Labou Tansi. Une écriture de la décomposition impériale

Par : Xavier Garnier

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 1 juillet et le 2 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • PrésentationBroché
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-8111-1369-8
  • EAN9782811113698
  • Date de parution29/01/2015
  • ÉditeurKarthala

Résumé

A partir d’une lecture critique de l’oeuvre de l’écrivain congolais Sony Labou Tansi (1947-1995), cette étude se propose d’analyser la façon dont la littérature peut tirer parti de la circulation d’énergies au sein des espaces impériaux. Si la colonisation fut bien un phénomène mondial, les différents empires ont déployé des nappes spatiales différenciées, qui n’obéissent ni au principe d’intériorité nationale, ni à celui de mise en connexion globale, mais à des dynamiques de spatialisation encore actives aujourd’hui.
Le déploiement des empires coloniaux, qui a été vécu par les conquérants comme d’enthousiasmantes ouvertures d’espace, a eu comme envers l’expérience faite par les colonisés d’un effondrement de leurs lieux de vie. Le souffle de cet effondrement est une contre-énergie, un principe de décomposition, qui ne cesse de remonter de la périphérie aux centres impériaux, et dont la littérature de Sony Labou Tansi témoigne merveilleusement.
La tonalité apocalyptique de son écriture, qui «invente un poste de peur dans ce vaste monde qui fout le camp», naît de l’expérience de ceux qui sont condamnés à parler depuis des lieux de relégation. C’est depuis une Afrique postcoloniale en voie de décomposition que cet auteur interpelle le monde pour le rappeler à l’espoir et au sens de l’humain.
A partir d’une lecture critique de l’oeuvre de l’écrivain congolais Sony Labou Tansi (1947-1995), cette étude se propose d’analyser la façon dont la littérature peut tirer parti de la circulation d’énergies au sein des espaces impériaux. Si la colonisation fut bien un phénomène mondial, les différents empires ont déployé des nappes spatiales différenciées, qui n’obéissent ni au principe d’intériorité nationale, ni à celui de mise en connexion globale, mais à des dynamiques de spatialisation encore actives aujourd’hui.
Le déploiement des empires coloniaux, qui a été vécu par les conquérants comme d’enthousiasmantes ouvertures d’espace, a eu comme envers l’expérience faite par les colonisés d’un effondrement de leurs lieux de vie. Le souffle de cet effondrement est une contre-énergie, un principe de décomposition, qui ne cesse de remonter de la périphérie aux centres impériaux, et dont la littérature de Sony Labou Tansi témoigne merveilleusement.
La tonalité apocalyptique de son écriture, qui «invente un poste de peur dans ce vaste monde qui fout le camp», naît de l’expérience de ceux qui sont condamnés à parler depuis des lieux de relégation. C’est depuis une Afrique postcoloniale en voie de décomposition que cet auteur interpelle le monde pour le rappeler à l’espoir et au sens de l’humain.
Littératures africaines et territoires
Christiane Albert, Marie-Rose Abomo-Maurin, Xavier Garnier, Gisèle Prignitz
E-book
18,99 €