Sauvageons des villes, sauvageons aux champs. Les prises en chatrge des enfants délinquants et abandonnés dans la Loire (1850-1950)

Par : Bruno Carlier

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  • Nombre de pages460
  • PrésentationBroché
  • Poids0.82 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-86272-422-5
  • EAN9782862724225
  • Date de parution04/01/2007
  • CollectionTravaux du CERHI
  • ÉditeurPU Saint-Etienne
  • PréfacierYves Lequin
  • PréfacierDidier Nourrisson

Résumé

De la réglementation du travail des enfants aux lois scolaires en passant par la répression des violences (y compris morales) à leur égard, le XIXe est une période où le souci de l'enfance se développe. Parce qu'elle inquiète, l'enfance difficile, délinquante, marginale enfin, est l'objet d'un souci particulier. Le département de la Loire est un lieu d'étude privilégié: les villes, et singulièrement Saint-Etienne, voient le grouillement d'une population juvénile incontrôlable et potentiellement dangereuse, quand les campagnes offrent à proximité des vies de régénération.
La Justice, l'Assistance publique contribuent à l'encadrement de la jeunesse. Mais l'administration a largement recours au secteur privé pour assurer ses placements, et peut faire appel à des bénévoles pour en assurer le suivi. Mieux même, les lois qui jalonnent le siècle ne peuvent guère trouver d'application sans l'appui de bonnes volontés locales. Au XIXe siècle, les institutions étudiées relèvent d'un modèle traditionnel recours à l'enfermement et au travail de la terre, inspiration religieuse...
Mais le placement familial, dominant à l'Assistance publique, n'est pas absent, et les principes éducatifs appliqués à la colonie de Saint-Genest-Lerpt, proches de ceux du contemporain don Bosco, montrent une certaine intelligence de l'enfance. Après la Première Guerre mondiale, l'intervention se spécialise; le professionnel, et surtout le médecin, sont mis en avant. Le secteur de la protection de l'enfance entreprend de se réorganiser dans les années 1930 et pérennise un secteur privé déjà dominant, afin de rationaliser ses moyens d'action.
D'où un mélange fait à la fois de bénévolat et d'action publique, de professionnalisme et de maintien de certaines structures presque informelles, qui ne prend véritablement fin que dans les années 1950. La durée permet également de voir l'émergence de notions aujourd'hui centrales comme celle de l'intérêt de l'enfant. Esquissée précocement ici ou là, elle est plus tôt mise en œuvre que formulée, et cette mise en œuvre dépend beaucoup, là encore, des initiatives individuelles.
De la réglementation du travail des enfants aux lois scolaires en passant par la répression des violences (y compris morales) à leur égard, le XIXe est une période où le souci de l'enfance se développe. Parce qu'elle inquiète, l'enfance difficile, délinquante, marginale enfin, est l'objet d'un souci particulier. Le département de la Loire est un lieu d'étude privilégié: les villes, et singulièrement Saint-Etienne, voient le grouillement d'une population juvénile incontrôlable et potentiellement dangereuse, quand les campagnes offrent à proximité des vies de régénération.
La Justice, l'Assistance publique contribuent à l'encadrement de la jeunesse. Mais l'administration a largement recours au secteur privé pour assurer ses placements, et peut faire appel à des bénévoles pour en assurer le suivi. Mieux même, les lois qui jalonnent le siècle ne peuvent guère trouver d'application sans l'appui de bonnes volontés locales. Au XIXe siècle, les institutions étudiées relèvent d'un modèle traditionnel recours à l'enfermement et au travail de la terre, inspiration religieuse...
Mais le placement familial, dominant à l'Assistance publique, n'est pas absent, et les principes éducatifs appliqués à la colonie de Saint-Genest-Lerpt, proches de ceux du contemporain don Bosco, montrent une certaine intelligence de l'enfance. Après la Première Guerre mondiale, l'intervention se spécialise; le professionnel, et surtout le médecin, sont mis en avant. Le secteur de la protection de l'enfance entreprend de se réorganiser dans les années 1930 et pérennise un secteur privé déjà dominant, afin de rationaliser ses moyens d'action.
D'où un mélange fait à la fois de bénévolat et d'action publique, de professionnalisme et de maintien de certaines structures presque informelles, qui ne prend véritablement fin que dans les années 1950. La durée permet également de voir l'émergence de notions aujourd'hui centrales comme celle de l'intérêt de l'enfant. Esquissée précocement ici ou là, elle est plus tôt mise en œuvre que formulée, et cette mise en œuvre dépend beaucoup, là encore, des initiatives individuelles.