Sans adresse. La domiciliation comme enjeu de citoyenneté

Par : Martine Abrous

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  • Nombre de pages122
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.159 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-343-12440-7
  • EAN9782343124407
  • Date de parution01/07/2017
  • CollectionLogiques sociales
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Demain l'adresse électronique remplacera-t-elle l'adresse du logement personnel ? Les administrations, les employeurs, les banques s'en contenteront-elles pour rester en lien avec les personnes, pour activer, entres autres, leurs droits civiques, civils et sociaux ? Serait-ce une avancée sociale ou la fin du droit au logement que l'Etat peine à appliquer ? Droit qu'il prétend compenser par une politique d'hébergement et depuis 2007 par le droit à la domiciliation.
Certes, cette mesure phare du nouveau gouvernement atteint son public cible : des milliers de précaires viennent se faire domicilier dans les mairies pour préserver leurs droits civils, civiques et sociaux. Mais en quoi la domiciliation les aide-t-elle ? Que devient pour eux et selon eux la question du logement ? Cette recherche-action centrée sur les parcours des "sans adresse" dresse un nouveau portrait : loin d'être non qualifiés, ils tentent de monter des projets associatifs de relogement quand les institutions du droit commun ne répondent plus.
Soutenue par les services de l'Etat en Seine-Saint-Denis, cette recherche-action ne vient pas seulement combler le manque d'étude sur la population domiciliée.
Demain l'adresse électronique remplacera-t-elle l'adresse du logement personnel ? Les administrations, les employeurs, les banques s'en contenteront-elles pour rester en lien avec les personnes, pour activer, entres autres, leurs droits civiques, civils et sociaux ? Serait-ce une avancée sociale ou la fin du droit au logement que l'Etat peine à appliquer ? Droit qu'il prétend compenser par une politique d'hébergement et depuis 2007 par le droit à la domiciliation.
Certes, cette mesure phare du nouveau gouvernement atteint son public cible : des milliers de précaires viennent se faire domicilier dans les mairies pour préserver leurs droits civils, civiques et sociaux. Mais en quoi la domiciliation les aide-t-elle ? Que devient pour eux et selon eux la question du logement ? Cette recherche-action centrée sur les parcours des "sans adresse" dresse un nouveau portrait : loin d'être non qualifiés, ils tentent de monter des projets associatifs de relogement quand les institutions du droit commun ne répondent plus.
Soutenue par les services de l'Etat en Seine-Saint-Denis, cette recherche-action ne vient pas seulement combler le manque d'étude sur la population domiciliée.