Rosie. Une enfance anglaise

Par : Rose Tremain

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  • Nombre de pages212
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-7096-6243-7
  • EAN9782709662437
  • Date de parution29/05/2019
  • CollectionLittérature étrangère
  • ÉditeurJC Lattès
  • TraducteurFrançoise Du Sorbier

Résumé

Dans ce récit charmant, intime, souvent émouvant, l'auteur retrace ses plus jeunes années jusqu'à ce qu'à l'âge de dix-sept ans elle s'émancipe de sa famille et vienne vivre à Paris. Son enfance n'a pas toujours été heureuse. La petite Rosie et sa soeur Jo, ont été éduquées par leur Nanny adorée, Véra, seule adulte à leur avoir réellement donné l'affection et l'amour que leurs parents n'ont pas su leur offrir.
Le père est absent, la mère, Jamie, au tempérament autoritaire, est distante, elle ne veut pas être dérangée. Pendant les longs séjours à la campagne, les adultes fument, boivent, jouent aux cartes, lisent le Times, font des mots croisés, en attendant les repas servis par les domestiques. Heureusement, les vacances chez les grands-parents, dans la demeure du Hampshire, se déroulent dans la joie. Le lieu est un véritable paradis, les deux petites filles jouissent d'une grande libert.
Il y a les cousins Jonathan et Rober et le jardinier, qui leur fait découvrir les beautés et les secrets du jardin. Mais à l'âge de dix ans, tout change pour la petite Rosie. Elle perd son père, il faut quitter l'appartement de Londres, l'école, les amies, et le plus douloureux, sa chère Véra, qui lui a tenu lieu de mère. Adolescente, elle part en pension en Suisse, apprend le français, fait les vendanges, apprend la sténo et la dactylo, fait du ski.
Son éducation si parfaite la prépare à épouser un homme riche... elle ne songe pas encore à l'écriture, mais plutôt au dessin. Son voeu le plus cher : " Aller quelque part et trouver sa place dans le monde". En 1961, elle vient à Paris et s'inscrit à la Sorbonne. Son destin est tracé. Traduit de l'anglais par Françoise du Sorbier
Dans ce récit charmant, intime, souvent émouvant, l'auteur retrace ses plus jeunes années jusqu'à ce qu'à l'âge de dix-sept ans elle s'émancipe de sa famille et vienne vivre à Paris. Son enfance n'a pas toujours été heureuse. La petite Rosie et sa soeur Jo, ont été éduquées par leur Nanny adorée, Véra, seule adulte à leur avoir réellement donné l'affection et l'amour que leurs parents n'ont pas su leur offrir.
Le père est absent, la mère, Jamie, au tempérament autoritaire, est distante, elle ne veut pas être dérangée. Pendant les longs séjours à la campagne, les adultes fument, boivent, jouent aux cartes, lisent le Times, font des mots croisés, en attendant les repas servis par les domestiques. Heureusement, les vacances chez les grands-parents, dans la demeure du Hampshire, se déroulent dans la joie. Le lieu est un véritable paradis, les deux petites filles jouissent d'une grande libert.
Il y a les cousins Jonathan et Rober et le jardinier, qui leur fait découvrir les beautés et les secrets du jardin. Mais à l'âge de dix ans, tout change pour la petite Rosie. Elle perd son père, il faut quitter l'appartement de Londres, l'école, les amies, et le plus douloureux, sa chère Véra, qui lui a tenu lieu de mère. Adolescente, elle part en pension en Suisse, apprend le français, fait les vendanges, apprend la sténo et la dactylo, fait du ski.
Son éducation si parfaite la prépare à épouser un homme riche... elle ne songe pas encore à l'écriture, mais plutôt au dessin. Son voeu le plus cher : " Aller quelque part et trouver sa place dans le monde". En 1961, elle vient à Paris et s'inscrit à la Sorbonne. Son destin est tracé. Traduit de l'anglais par Françoise du Sorbier

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Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Autobiographie toute en pudeur et finesse
L’auteur se remémore son enfance après-guerre et son adolescence dans les années cinquante, au sein d’une famille de la grande bourgeoisie anglaise qui ne cultivait guère l’amour parental. Entre un père absent, une mère indifférente et rigide, et des grands-parents presque hostiles, la petite Rosie ne trouve l’affection qui lui permet de se construire qu’auprès de sa chère nounou Nan, jusqu’à ce qu’elle doive affronter la rigueur des pensionnats de filles, d’abord anglais puis suisses. Douée pour l’écriture et le dessin, Rosie aurait pu poursuivre de brillantes études, si sa mère n’en avait décidé autrement, en cette époque où les femmes ne pouvaient envisager d’autre destin que de servir l’avenir de leur mari. Pourtant, la jeune femme finira quand même par s’affranchir et réussir à suivre sa voie, dans une longue éclosion littéraire qui lui apportera le succès qu’on connaît, un épanouissement dont le symbole identitaire sera la transformation de son prénom en Rose. Tout n’est que pudeur et retenue dans ce récit que l’on devine douloureux, mais qui, toujours relate objectivement, et jamais ne verse, ni dans l’auto-apitoiement, ni dans la rancoeur. C’est à peine si, ça et là, transparaissent quelques éclairs de souffrance, qui viennent révéler la profondeur des blessures et une émotion par ailleurs soigneusement contenue : nécessaire mise à distance sans doute, si bien révélée dans la manière dont Rose ne mentionne ses parents que par leurs prénoms et à la troisième personne, comme s’ils n’étaient que des étrangers. C’est donc en filigrane que se révèle au fil du récit la sensibilité de l’écrivain, tissée au travers d’expériences intimes qui ont nourri son œuvre, et qui a pu s’épanouir grâce à l’attention et l’influence de quelques professeurs d’exception, certains anonymes, d’autres plus célèbres : ils ont en commun d’avoir su partager leur passion pour la littérature, mais aussi d’avoir respecté et encouragé le talent en germe chez leur jeune élève. Cette bienveillance aura été salvatrice pour l’équilibre de Rosie et essentielle pour l’épanouissement de sa personnalité et de son talent littéraire. Comment ne pas se laisser charmer par l’élégance et la finesse de cette écriture, grâce auxquelles les pages semblent se tourner d’elles-mêmes ? Ce récit initiatique intime et émouvant est l’histoire d’une métamorphose, l’éclosion de Rose, considérée aujourd’hui comme l’une des plus grandes romancières anglaises contemporaines.
L’auteur se remémore son enfance après-guerre et son adolescence dans les années cinquante, au sein d’une famille de la grande bourgeoisie anglaise qui ne cultivait guère l’amour parental. Entre un père absent, une mère indifférente et rigide, et des grands-parents presque hostiles, la petite Rosie ne trouve l’affection qui lui permet de se construire qu’auprès de sa chère nounou Nan, jusqu’à ce qu’elle doive affronter la rigueur des pensionnats de filles, d’abord anglais puis suisses. Douée pour l’écriture et le dessin, Rosie aurait pu poursuivre de brillantes études, si sa mère n’en avait décidé autrement, en cette époque où les femmes ne pouvaient envisager d’autre destin que de servir l’avenir de leur mari. Pourtant, la jeune femme finira quand même par s’affranchir et réussir à suivre sa voie, dans une longue éclosion littéraire qui lui apportera le succès qu’on connaît, un épanouissement dont le symbole identitaire sera la transformation de son prénom en Rose. Tout n’est que pudeur et retenue dans ce récit que l’on devine douloureux, mais qui, toujours relate objectivement, et jamais ne verse, ni dans l’auto-apitoiement, ni dans la rancoeur. C’est à peine si, ça et là, transparaissent quelques éclairs de souffrance, qui viennent révéler la profondeur des blessures et une émotion par ailleurs soigneusement contenue : nécessaire mise à distance sans doute, si bien révélée dans la manière dont Rose ne mentionne ses parents que par leurs prénoms et à la troisième personne, comme s’ils n’étaient que des étrangers. C’est donc en filigrane que se révèle au fil du récit la sensibilité de l’écrivain, tissée au travers d’expériences intimes qui ont nourri son œuvre, et qui a pu s’épanouir grâce à l’attention et l’influence de quelques professeurs d’exception, certains anonymes, d’autres plus célèbres : ils ont en commun d’avoir su partager leur passion pour la littérature, mais aussi d’avoir respecté et encouragé le talent en germe chez leur jeune élève. Cette bienveillance aura été salvatrice pour l’équilibre de Rosie et essentielle pour l’épanouissement de sa personnalité et de son talent littéraire. Comment ne pas se laisser charmer par l’élégance et la finesse de cette écriture, grâce auxquelles les pages semblent se tourner d’elles-mêmes ? Ce récit initiatique intime et émouvant est l’histoire d’une métamorphose, l’éclosion de Rose, considérée aujourd’hui comme l’une des plus grandes romancières anglaises contemporaines.
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