Rome, c'est la réussite de la république. Dans le monde antique, jamais aucun pouvoir n'a su se perpétuer si longtemps. Rome, c'est aussi une ville - la Ville. En ce Ier siècle avant Jésus-Christ, on y vit, on y pense, on s'y affronte. Dans l'ombre des citoyens, les esclaves travaillent. Le Forum retentit d'une éloquence qui restera exemplaire. C'est le siècle de César et d'Auguste, de Cicéron et de Tite-Live, de Virgile et de Properce. Un siècle de génies. Les dieux sont partout - mais la violence aussi.
On tue un tyran, on couronne un prince ; la politique déploie ses rituels et accouche de crises. Comment concilier les vertus de jadis et l'urgence d'un pouvoir ? Les vieilles vertus civiques de la république vont, décidément, entrer dans l'Histoire. Trop de généraux triomphent pour ne pas s'inventer un sauveur...
Ce siècle de la " révolution romaine ", comme l'a écrit Sir Ronald Syme, reste au cœur de notre mémoire culturelle. Ce moment de l'histoire de Rome peut encore nous surprendre. Et nous éblouir.
Rome, c'est la réussite de la république. Dans le monde antique, jamais aucun pouvoir n'a su se perpétuer si longtemps. Rome, c'est aussi une ville - la Ville. En ce Ier siècle avant Jésus-Christ, on y vit, on y pense, on s'y affronte. Dans l'ombre des citoyens, les esclaves travaillent. Le Forum retentit d'une éloquence qui restera exemplaire. C'est le siècle de César et d'Auguste, de Cicéron et de Tite-Live, de Virgile et de Properce. Un siècle de génies. Les dieux sont partout - mais la violence aussi.
On tue un tyran, on couronne un prince ; la politique déploie ses rituels et accouche de crises. Comment concilier les vertus de jadis et l'urgence d'un pouvoir ? Les vieilles vertus civiques de la république vont, décidément, entrer dans l'Histoire. Trop de généraux triomphent pour ne pas s'inventer un sauveur...
Ce siècle de la " révolution romaine ", comme l'a écrit Sir Ronald Syme, reste au cœur de notre mémoire culturelle. Ce moment de l'histoire de Rome peut encore nous surprendre. Et nous éblouir.